L'avenir est la répétition du présent.
Être libre, c'est devenir quelque peu étranger à soi-même.
Il s'agit d'un texte fort long et parfois confus. Le thème est intéressant: l'itinéraire d'une fille de parents (bourgeois blancs communistes orthodoxes engagés dans la défense des noirs sous le régime de l'apartheit) qi ont voué leur vie à leur idéal, qui jeune adulte orpheline, cherche à trouver la direction à donner à sa propre existence.
On peut y trouver beaucoup de réflexions dans de multiples domaines: l'absurdité de ce régime, la rigidité allant jusqu'à la sclérose du communisme international, la difficulté à trouver sa place face à des parents à personnalité forte etc, etc...
Malheureusement, le livre est trop abondant. L'ateur s'étend dans des descriptions longues (je n'ai pas lu le le livre dans sa langue originale, uniquement dans la traduction française) et des phrases interminables qu'on a envie de sauter...mais alors, on ne retrouve plus le fil... car en plus le style est un peu particulier passant de la première à la troisième personne avec plusieurs narrateurs sans transition dans le même paragraphe. Donc livre intérssant, frôlant le documentaire, mais ardu et difficile à lire. Je n'ai pas trouvé vraiment du plaisir!
It's possible to feel very much alive when terrible things - dread and pain and threatening courage - are also in the air. (Penguin, p. 351)
The bourgeois fate: to eat without hunger, to mate without desire (Penguin, p. 117)
To know and not to act is not to know (A Wang Yang-min epigrah to chapter 2)
I have lost connection. (...) They had the connection because they believed it possible (Penguin, p. 172)
In the merger of white Cain, black Abel, a new brotherhood of flesh is the way to the final brotherhood (Penguin, p.135)
La conscience de la négritude, cela signifie que le Noir refuse de croire que la façon de vivre des Blancs est ce qu'il y a de meilleur pour lui.