Slava, tome 2 : Les Nouveaux Russes

Il ne te viendrait pas à l'esprit de provoquer des individus qui ne partagent pas ton inclination pour la tempérance et de susciter par la même un état de confusion qui répugne à ta nature.

Le seul vrai garant de l'obéissance, c'est la frousse.

Rendre les armes, ce serait la chose raisonnable, mais en vérité, on sait tous que ce qui préside à nos choix et à nos destins, c’est rarement l’exercice d’un raisonnement pondéré.
C’est un substrat moins noble de nos cortex, ce sont les démangeaisons de nos consciences inquiètes, ce sont les passions tristes. Chez les uns, c’est la soif de pouvoir, l’orgueil, l’hubris …
Chez les autres, c’est le regret, la rancune et le désir de vengeance.

Ce qu'il faut peindre, c'est la vie.

Il ne s’agit pas tant de la chair qu’on découpe, ni de l’os qu’on sectionne …
… mais de sa main comme représentation irrécupérable de la putréfaction certaine de la vie en général, et de son corps replet en particulier.

Parce qu'en dernière instance, et toute l'historie de la Russie l'atteste, le pouvoir de l'argent ne tient pas longtemps face à l'emploi de la violence brute et de la sauvagerie. (p. 98)

Oh, l'ambition ne se tarit pas avec le succès.

La timidité est une perte de temps.

Rendre les armes, ce serait la chose raisonnable, mais en vérité, on sait tous que ce qui préside à nos choix et à nos destins, c’est rarement l’exercice d’un raisonnement pondéré.
C’est un substrat moins noble de nos cortex, ce sont les démangeaisons de nos consciences inquiètes, ce sont les passions tristes. Chez les uns, c’est la soif de pouvoir, l’orgueil, l’hubris …
Chez les autres, c’est le regret, la rancune et le désir de vengeance.

- J'ai besoin d'un homme de confiance. Daniil a occupé cette place vaillamment pendant 12 ans. Malheureusement, il est décédé le mois dernier.
- Mes condoléances. Que lui est-il arrivé ?
- Je l'ai fait abattre. C'est malheureux, il ne manquait pas de talent. Avec le temp , il a perdu de vue la frontière entre mon patrimoine et le sien... C'est ainsi, il faut éradiquer la mal avant qu'il ne se propage. (p. 50)