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Critique de Isacom


Il a grandi, notre petit lord, au cours de cette année de traversée. Ayant peu à peu renoncé à faire étalage de ses privilèges, il va jusqu'à évoquer les fonctions les moins sublimes de la condition humaine, "debout devant la porte du carré dans le vent et la pluie, de l'eau de mer à la hauteur des genoux, en attendant que se manifeste son pet du matin".
On est loin des vers latins.
Mais ce troisième tome nous le révèle devant l'adversité : un navire dans la tempête, privé de longitude, privé de deux de ses mâts, où couve la braise de l'animosité entre deux officiers... mais aussi la braise bien réelle d'une réparation hasardeuse.
Autant dire : c'est chaud...!
Mais c'est encore une fois un immense plaisir de lecture, roman d'aventure autant que conte initiatique, analyse psychologique autant que critique sociale. J'aurais volontiers fait un tour complet du globe en compagnie de William Golding.
Et encore une fois, parfaitement traduit par Marie-Lise Marlière.
Challenge Nobel
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