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Critique de Isacom


Où l'on retrouve Talbot, notre jeune lord en route vers l'Australie, un tout petit peu moins fat à la suite des évènements tragiques vécus lors du premier tome.
Mais une série d'accidents lui font se heurter la tête à plusieurs reprises, dans des scènes pleines d'humour - le personnage est décidément ridicule, et Golding semble éprouver un malin plaisir à le mortifier davantage encore : l'aristocratie britannique, ici, prend cher.
Il s'ensuit une commotion cérébrale.
Dès lors, la narration par Talbot se fait à travers ses perceptions distordues (distorsion à laquelle s'ajoutent les petits verres bus pour se remonter, et qui semble entraîner une propension rigolote à dire des gros mots).
C'est donc à nous de démêler le réel du perçu, et de reconstituer le véritable fil des évènements : encalminage, état inquiétant du navire, apparition de nouveaux personnages, sans compter un bal improvisé au cours duquel Talbot tombe violemment, obsessionnellement, amoureux.
Quelle construction ingénieuse ! Comme ce second degré est drôle ! Et quel talent possède Golding, pour nous entraîner ainsi dans son microcosme maritime.
Traduction toujours parfaite de Marie-Lise Marlière.
Challenge Nobel
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