Pur sang

J'ai beaucoup aimé le début, monologue d'un adolescent en colère ("Le vrai problème, c'était mes parents") dont on sent d'emblée toute l'intensité. Celle-ci ne diminuera pas au fil du roman, notamment à travers l'atmosphère tendue du centre équestre, au fonctionnement très particulier, pas franchement orthodoxe.

L'auteur tente de nous tenir en haleine tout au long des chapitres avec l'annonce d'un acte horrible à venir mais pour l'essentiel, Janus le directeur est "un grand malade" qui maltraite ses élèves et s'en réjouit. L'intrigue tourne autour du jeu malsain d'un pervers, d'un toxique, et du jeune Luca persuadé "que je pourrais le battre à son propre jeu" parce qu'il a vécu un drame lié à son grand-père.

Je n'ai pas réussi à accrocher au personnage malgré son tempérament, ni à l'histoire qui promet beaucoup mais que j'ai trouvé décevante.
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