Les fils d'Odin

J'avais beaucoup aimé Germania, Les fils d'Odin en est la suite et il a tout à envier au premier.
Pas du tout convaincue par ce second livre de la série, je ressors de cette lecture avec un goût amer. Lecture que j'ai d'ailleurs finie en diagonale juste pour accélérer et attaquer le dernier livre de cette trilogie. Il m'aura tout de même fallu neuf mois pour en venir à bout...

Des longueurs, de la lenteur, des invraisemblances, un pan Historique relégué au poste de figurant, une enquête inintéressante...
Quel dommage ! Parce que les sujets traités : l'Allemagne nazie, la Seconde Guerre mondiale, les conditions de vie des allemands, les expériences scientifiques et les organisations de type secte, sont passionnants, détaillés et je pense assez bien documentés. L'enquête n'est qu'une excuse malheureusement très bancale et trop voyante pour aborder les sectes et autres organisations qui ont fleuri durant cette période et finalement, j'aurais dû m'en douter vu le titre du livre (n'ayant pas lu la quatrième). de mon point de vue, l'enquête a été tout bonnement bâclée. Il fallait trouver un truc pour faire avancer l'intrigue qui colle avec ce dont l'auteur voulait nous parler, et il a choisi ça. Ça, l'assassinat d'un homme obscure par une femme des plus agaçantes qui existe déjà et que l'on n'a donc pas besoin de créer. C'est comme ça que je le ressens.

Désormais débarrassée de ce bouquin, je peux attaquer le dernier opus qui me fait envie depuis le début d'année : Derniers jours à Berlin, qui commence bien autrement et tant mieux !
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