Le Vol du corbeau, tome 1

J'ai honte...
Oui, ceci est un aveu.
Honte d'avoir eu des a priori sur les bandes dessinées de Gibrat. Des a priori personnels et complètement infondés. Comme tous les préjugés, me direz-vous. Et c'est moche d'avoir des a priori...
Promis, je ne recommencerai plus..en tout cas, pas avec les BD de Gibrat ! ça vous l'avez compris..
Alors ? Alors ? Eh bien, je vais arrêter de bouder mon plaisir et me ruer sur toutes les autres BD de Gibrat disponibles de ma médiathèque municipale !
Peut être même les acheter..(Oui enfin..pas dans l'immédiat..faut pas non plus exagérer...)
Voilà, tout ça pour vous dire que cette bande dessinée est un vrai régal pour les yeux !
On suit avec intérêt l'histoire de Jeanne, résistante sous l'Occupation française, aux prises avec la police et de son acolyte tout d'abord inopportun et qui se révèlera ensuite bien précieux, François, sorte d'"Arsène Lupin" personnage cynique à l'allure désinvolte.
Une histoire simple, quelques dialogues savoureux mais surtout de somptueux dessins. Ce qui a le plus retenu mon attention, c'est le regard de Jeanne..Un regard expressif, d'un bleu opalescent qui reflète à merveille les émotions de la jeune fille et qui, sans nul doute, hypnotise le lecteur et l'entraîne jusqu'au bout de ces deux tomes, sans qu'il puisse même relever la tête.

Première incursion dans le monde de Gibrat, mais en matière de BD j'ai un certain retard à rattraper ...

Le graphisme est magnifique, comme je les aime avec des personnages bien mis en valeur, des couleurs chatoyantes pour un sujet grave, l'arrestation de la jeune communiste Jeanne sur une lettre de dénonciation puis sa cavale avec François , voleur peu scrupuleux mais qui va trouver à la jeune femme une planque chez ses amis mariniers.

Une belle histoire, avec des personnages aux caractères bien trempés .

Cette BD sur les aventures d'une résistante et d'un cambrioleur (pas gentleman) pendant la seconde guerre mondiale est assez réussie. Dessin agréable, couleurs vives, dialogues qui font mouche entre les deux personnages principaux, et des décors sympathiques : toits de Paris et péniches circulant à l'ancienne sur les canaux parisiens.

Jeanne est une jolie jeune fille qui, des années avant la vague Emily in Paris, porte fièrement un béret rouge, et qui en plus cache des armes pour un réseau de résistance. Pas de chance, elle est dénoncée à la police française pour marché noir. On découvre chez elle des armes. le commissaire de police en charge de l'affaire en ce mois de juin 1944 est bien embêté : les Allemands sont toujours là, et leur livrer une résistante serait bien vu, mais les Alliés ont débarqué, et la Résistance risque de vouloir se venger. Heureusement François, compagnon de cellule de Jeanne, parvient à les faire évader. Les voilà qui fuient sur les toits de Paris. Deux équilibristes qui n'ont rien en commun. François n'a que faire de la Résistance, il est là pour monter de petits coups. Mais, petit à petit, il cherche à se faire bien voir de Jeanne...

Jeanne a été dénoncée par lettre anonyme, elle qui est une résistante et qui cache des armes sous son matelas. Là voilà donc en prison quand arrive un autre énergumène pincé avec bijoux dans les poches et antiquités dans les sacoches. Et c'est tous les deux qu'ils vont s'échapper par les toits de Paris.

L'histoire se passe à la fin de la seconde guerre mondiale, sous l'occupation allemande de Paris.
Nos deux personnages sont plutôt mal assortis au départ : elle résistante engagée, communiste, lui petit voleur indépendant qui visite les domiciles parisiens. D'ailleurs entre eux les piques volent et les dialogues sont savoureux. Mais bien sur on sent poindre la romance entre ces deux là!
Jeanne va se cacher sur l'Himalaya, une péniche tenue par René et Huguette. Un couple vraiment drôle qui donne une touche d'humour et de fraicheur à l'histoire.

J'adore les dessins de Gibrat. Ses aquarelles sont très belles et lumineuses.

Première incursion chez Gibrat et baptême concluant.
Un mot d'abord des dessins magnifiques tant pour les personnages que pour le décor en l'occurrence le Paris de la fin de l'occupation allemande en 1944. Les teintes majoritairement sépia confèrent à l'ensemble une grande cohésion entre le lieu et le temps.
La composition est très classique, les vignettes sont disposées sagement et si leurs tailles respectives varient, le dynamisme est rendu possible par la succession de plans très différents.
On pourrait toujours ergoter et trouver l'héroïne trop belle, Paris trop propre, les personnages caricaturaux et certaines situations improbables (pour ne citer que le début de la BD, cette « évasion » du commissariat) mais le scénario reste bien ficelé, les cartouches judicieuses, les dialogues reflètent l'idée que l'on se fait de la gouaille parisienne. Quand on a tourné la dernière page, on se prend d'impatience à l'idée de découvrir le tome 2.
Pas question, cependant, de finir la boîte de chocolats d'un coup ! Attendons demain.

Une rencontre qui débute dans une cellule d un commissariat parisien sous l occupation nazi.
Jeanne et François n ont rien pour s entendre mais ont rapidement besoin l un de l'autre.
Elle est belle au caractère bien trempé, il est malicieux et généreux et va s'évertuer à l'aider dans sa résistance à l' occupant là où son réseau prend l eau.
La seine cadre bien le paysage et sert de planque flottante lorsqu'ils sont recueillies sur une péniche par un couple d'amis de François aux engueulades charmantes.
le dessin est agréable, dans le détail avec un beau travail de colorisation. le personnage de Jeanne est magnifique.. incarnant la beauté à la française telle que je me l imagine.
le rythme est enlevé, pas d ennui à la lecture de cette sympathique bande dessinée.
je passe au tome 2 pour la suite et fin .

Ce qui m'a attiré en premier ? le dessin que j'ai trouvé beau. Histoire en deux albums qui se passe sous l'occupation. Rencontre dans une cellule de prison entre une jolie résistante au béret rouge et un voleur. L'histoire est sympa, et se passe en partie sur une péniche, avec une fin réussie en pied de nez. Un peu juste au niveau de la narration (explications renforcées qui alourdissent le texte). de beaux dessins lumineux. Un vrai plaisir pour les yeux.

Les deux tomes me semblent inséparables. C'est pourquoi j'en fais une critique conjointe.

Un début qui semble un peu invraisemblable pour laisser place à une histoire qui vous entraine au coeur de beaux graphismes et de l'intrigue. Certes, certains personnages tel le "policier verreux" ou le "méchant allemand" peuvent sembler proche de la caricature, certes, nous n'échappons pas à l'histoire d'amour en toile de fond (heureusement pas trop prégnante car ce n'est pas ma tasse de thé). Cependant, ces deux tomes laisse à mes yeux comme le souffle d'une transcription de ce que pouvait être la vie, pour certains, à la fin de la guerre, livrée dans un bel écrin.

Dénoncée par une lettre anonyme Jeanne est emprisonnée par la police française pour ses activités avec la résistance pendant l'occupation allemande. Elle y rencontre François sorte de gentleman cambrioleur avec qui elle s'échappe pendant une alerte aérienne. Son souci: retrouver sa soeur avant que la Gestapo ne l'arrête.
Un beau graphisme au service d'une belle histoire sur fond de seconde guerre mondiale. Mais une fois encore l'éditeur se permet une publication en plusieurs tomes. Très frustrant donc d'achever le 1er tome sans avoir la suite d el'histoire

Cette bd est d'un dessin absolument magnifique. J'ai été vraiment impressionnée par la beauté des personnages même si le dessin n'est pas hyper réaliste mais surtout c'est la couleur qui emporte tout. Alors bravo au dessinateur mais aussi à la qualité de l'impression.
Pour ce qui est de l'histoire c'est classique et bien.