La dernière carte

Une femme agréable, gentille avec les enfants, jolie à regarder et prête à tout accepter. Même de se faire violer. Le genre de femme qu’on ne trouve pas facilement. Mais ça ne lui suffisait pas. Il ne pouvait pas se contenter de cris étouffés et du plaisir d’infliger quelques petites douleurs. Il voulait plus.

On n’est pas obligés de s’afficher. On peut se montrer plutôt discrets devant les enfants.

Certains d’entre nous se droguent, en plus de tout le reste. Dans ce contexte, une question comme l’égalité des sexes n’est pas vraiment la priorité.

Même des individus aussi singuliers ressentent le besoin d’avoir des camarades de jeu. Bien qu’ils aient soin de garder leurs agissements secrets, ils aspirent à les voir reconnus, comme le commun des mortels.

La santé n’a pas de prix.

La femme et l’homme donnent tous deux l’impression de posséder une certaine intelligence et du discernement. Malgré tout. Bien qu’ils aient l’un et l’autre été condamnés pour des délits mineurs, bien qu’ils aient gâché leur vie à cause de la drogue, et qu’à un moment la femme ait perdu la garde de ses deux enfants. Des circonstances malheureuses, qui les ont contraints à renoncer à tout rêve de reconnaissance sociale et de vie meilleure. Mais ce sont des individus réfléchis, inoffensifs pour ceux qui les entourent.

Mais bon, c’est une adepte de la contradiction systématique. Elle se fait un devoir d’avancer à contre-courant. Il est possible que ce qui l’agace en elle soit sa propension hors norme à l’esprit critique. Et Andersson n’est pas le seul. Il faut savoir rester humble et privilégier le collectif.

Les êtres humains sont à la fois si semblables et tellement différents.

Ses sens et ses pensées se dirigeaient ailleurs sans qu'elle puisse s'y opposer, et elle a dû se résoudre à laisser son esprit divaguer.
Une forêt peuplée de trolls. Un mélange de lumière et d'obscurité. Le jeu des ombres entre les arbres. Des suées, le froid, le gazouillis des oiseaux. Le vent qui danse avec les ramures.
Les odeurs. Aiguilles de pin et feuilles, champignons et lichens. Le sang. La mort. (p 196)

Je n'ai jamais entendu qui que ce soit dire du mal de lui .Il était généreux , toujours prêt à aider , apprécié à son travail , impliqué auprès de sa famille .Il aidait les SDF et ça fait des années qu'il entraîne l'équipe de foot bénévolement.