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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans un lointain futur… Depuis de nombreux siècles, trois espèces cohabitent sur Omale : les Humains, les Chiles et les Hodgqins. Six de leurs représentants, seulement liés par la volonté de décrypter l'inscription sibylline figurant sur un bris d'oeuf dont ils disposent chacun, s'embarquent sur une nef afin d'accomplir la quête pour laquelle ils semblent avoir été élus…

Commençons par le négatif : une trame éculée du récit initiatique, des épreuves, des obstacles, des souffrances dont le personnage doit triompher et sortir « grandi ». Sur cet aspect, Laurent Genefort ne sort pas des sentiers battus : c'est linéaire, assez prévisible, parfois répétitif dans la présentation de l'histoire des personnages.
Le prétexte des bris d'oeuf est une pilule assez dure à avaler. Imaginez-vous recevoir dans votre boite à lettre un billet d'avion à votre nom ainsi qu'un message assez sibyllin. Que faites-vous ? Vous laissez tout en plan et foncez à l'aéroport le plus proche, bien sûr !
Les relations entre les personnages laissent à désirer. Par exemple, la grande méchante Rochile qui devient douce comme un agneau, et tout le monde de croire à sa sincérité. le vieux lubrique et sa tentative de viol vite pardonnée,…
Une fin qui laisse à désirer.

Mais, il y a aussi du positif, et au final, l'envie de découvrir les autres romans du cycle. Ce qui fait pencher la balance, c'est la construction de l'univers d'Omale.
Avec parcimonie, à travers le passé des différents protagonistes, l'auteur nous détaille l'histoire étrange de cette planète, ses races, ses relations, ses religions, ses guerres…
Et bien sûr la particularité d'Omale. Tout est dans le pourquoi Omale et par qui. Je reste volontiers évasif sur ces questions car c'est le sel de l'histoire.
Le monde démesuré d'Omale parvient à faire oublier les quelques maladresses.

Lien : http://lechiencritique.blogs..
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L'univers de ce roman est vraiment passionnant ! du fait de son immensité premièrement. C'est un monde d'une infinie diversité, où tout reste à découvrir. Passionnant aussi du fait des relations entre ses habitants. Déjà qu'on a du mal à s'entendre sur notre bonne vieille Terre, alors imaginez y trois espèces « intelligentes », avec leurs traditions, leurs physiologies, leur langages et leur aspirations !
Si les origines des personnages, bien souvent des plus tragiques, sont bien pensées, l'histoire générale du roman m'a elle laissé sur ma faim. Comme si cette dernière n'était qu'un prétexte pour réunir les protagonistes du roman. Je la trouve invraisemblable et faussement mystérieuse.
La lecture m'a été parfois difficile, surtout lors des scènes d'action, car c'est à ce moment que se mélange le plus de mots de vocabulaire inventés par l'auteur et de vocabulaire de navigation aérienne (la moitié du roman se passe dans une sorte de zeppelin géant). Les descriptions et les dialogues m'ont quant à eux vraiment plu.
En résumé, ce premier livre sur Omale plante le décor (et quel décor) ! Il donne envie de lire le suivant. J'espère juste que l'histoire en vaudra le coup.
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Une épopée à la Tolkien, voire à la Jules Verne pour le coté steampunk, dans un monde assez original d'êtres, surtout d'aliens, différents. Un monde que se partagent trois races : les humains, les chiles et les Hodgqins qui n'ont pas vraiment des relations cordiales.
Et puis un message de l'oeuf, façon puzzle, judicieusement remis à six personnages qui ne se connaissent pas les poussant à partir en quête de quelque chose qu'ils ne comprennent pas. C'est curieux qu'un récit de SF c'est à dire qui se passe dans un futur lointain surgisse d'un paradoxe philosophique ancien : L'oeuf ou la poule ? Certes Raymond Devos avait déjà tenté de le résoudre : est-ce l'oeuf qui est le père de la poule, ou la poule qui est la mère de l'oeuf ? Hum, hum !
Et donc Genefort a pris un oeuf, brisé, pour point de départ comme Tolkien a pris un anneau.

Toujours est-il que ces personnages très dissemblables, un prêtre défroqué et libertin très lubrique, un Bélial, un Hodgqin érudit mais maudit car devenu un shadlee c'est à dire un immortel, un humain devenu esclave : un elerak, une aventurière humaine, un Chile, médecin d'une nef et astronome et une chile pirate « augmentée », se voient contraints de s'associer pour trouver leur commanditaire
Pour se faire ils jouent au fejij, un Jeu chile complexe de Relations qui détermine le moment présent, l'avenir mais surtout le pouvoir et la révélation de celui qui le porte.

On peut reprocher à Genefort d'avoir piocher allégrement dans l'histoire de l'humanité : religion (vie spirituelle monacale, panislamisme), histoire (guerres, société féodales et archaïques, moeurs) et sciences (rotondité de la terre et expériences de mesures) et d'avoir à peine transformé ces sources pour sa narration. On aurait aimé que ces emprunts à l'histoire soient moins flagrants disons plus divergents, personnalisés et novateurs.
De même, le groupe a, sans surprise, un comportement lambda dans leurs relations : le personnage alpha et les autres mais tous sont assez forts et atypiques pour que cela passe bien et en fasse une équipe de mercenaires pour mission impossible.
Ensuite Genefort donne le beau rôle à l'élément féminin, l'esprit critique, fort et libre du groupe : Sheitane quoiqu'on ait du mal à savoir pourquoi elle est une diablesse et une meneuse. Un sextuor de personnages qui devient rapidement « le club des cinq » par défection de l'un d'entre eux mais l'apport d'un androïde et d'un alien vraiment exotique vient relancer l'attrait pour cette quête quasi mystique assez nébuleuse.
Enfin lorsque les liens de ces mercenaires se normalisent et qu'apparemment l'équipe est soudée ils deviennent un peu mièvres.

Par contre l'explication de cette « croisée des mondes » avec ses trois grandes races sans parler des aezirs et de mystérieux concepteurs une race très ancienne à l'origine d'Omale qui auraient inventé des portes sur l'espace-temps est pleine d'originalité. On rejoint les grandes interrogations scientifiques actuelles sur l'origine de la terre et de la vie en général.
Un livre agréable qui louvoie entre réalité, mythologie païenne et religieuse, passé récent, anticipation et pur futur. Avec une fin un peu abrupte laissant supposer que la lutte n'est pas finie et se poursuivra sous d'autres cieux.
Il y a du Jules Verne là-dedans mais aussi du Dan Simmons mais sans le petit quelque chose en plus
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