Un chien n'aboie jamais sans raison.
Les animaux de compagnie ressentent de la joie et de la tristesse, ils communiquent et sympathisent avec les humains. Mais l'amour c'est aussi une responsabilité. En tant qu'humains, nous devrions être tenus pour responsables de nos agissements envers les bêtes.
Le respect doit être réciproque.
Même lorsque les habitants du village sourient gentiment, ils me paraissent monstrueux. Ils nous offrent des légumes, un panier de fraises sans qu'on demande quoi que ce soit. Ils sont gentils et généreux. Mais le chien reste pour eux comme une vache ou un cochon qu'on élève pour le manger.
Le cœur et la raison sont deux choses distinctes. La promener, la nourrir, jouer avec, l’emmener chez le vétérinaire, cela demandait un investissement.
Voir un chien attaché dans une cour, croiser un chien abandonné sur le route ou en apercevoir un enfermé dans une cage. Tout cela me fait mal au cœur.
On avait bien fait d’emménager à la campagne, on se réveillait tous les matins au écoutant le chant des oiseaux.