AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Chronique d'une mort annoncée (67)

« Les gens devaient penser que j’étais devenue folle, me dit-elle. La seule chose dont je me souviens c’est qu’on entendait au loin un grand charivari, comme si la noce avait repris de plus belle, et que tout le monde courait vers la place ». Elle avait pressé le pas, avec cette détermination dont elle était capable quand une vie était en jeu, jusqu’au moment où quelqu’un qui courait dans l’autre sens avait eu pitié de son désarroi.
« Ne prenez pas tant de peine, Luisa Santiaga, lui cria-t-on. Ils l’ont déjà tué ».
Commenter  J’apprécie          10
« La plupart de ceux qui se trouvaient au port savaient qu'on allait tuer Santiago Nasar. Don Lazaro Aponte, colonel de l'académie militaire en retraite et maire du village depuis onze ans, l'avait salué d'une signe des doigts. "J'avais toutes mes raison de croire qu'il ne courait plus aucun risque", me dit-il. Le père Amador ne s'en était pas préoccupé d'avantage. "Quand je l'ai vu sain et sauf, j'ai pensé que tout cela n'avait été qu'une turlupinade." Personne ne s'était demandé si Santiago Nasar était prévenu, car le contraire paraissait à tous impossible. »
Commenter  J’apprécie          120
Fauconqui fraie avec la grue guerrière, finie pour toi la paix d'hier.
Commenter  J’apprécie          20
Avant de se coucher, il alla au petit coin mais s’endormit assis sur la tinette, et quand mon frère Jaime se leva pour se rendre à l’école, il le trouva affalé à plat ventre sur le carrelage, et chantant dans son sommeil. Ma sœur la nonne, qui ne put descendre au débarcadère accueillir l’évêque parce qu’elle avait une gueule de bois carabinée, ne parvint pas à le réveiller. « Cinq heures sonnaient quand je suis allée aux toilettes », me dit-elle. Ce fut, plus tard, ma sœur Margot, en entrant se doucher avant de partir pour le port, qui réussit à le traîner à grand-peine jusqu’à son lit. De l’autre rive du sommeil, il entendit, sans ouvrir les yeux, les premiers beuglements du bateau de l’évêque. Puis il s’endormit comme une masse, épuisé par la bombance, jusqu’au moment où ma sœur la nonne entra dans la chambre en essayant d’enfiler sa bure au pas de course. Elle le réveilla de son cri de folle : « On a tué Santiago Nasar ! »
Commenter  J’apprécie          270
Alors, tous deux continuèrent de le poignarder contre la porte, facilement, en alternant les coups, avec la sensation de flotter sur ce méandre éblouissant qu’ils découvrirent de l’autre côté de la peur.
Commenter  J’apprécie          100
J’ai compris ce jour-là combien nous, les femmes, nous sommes seules au monde !
Commenter  J’apprécie          10
L’amour aussi, ça s’apprend ! 
Commenter  J’apprécie          10
//---- Titre original : Crónica de una muerte anunciada ----//


//---- Citation d'ouverture ----//

« La chasse à l'amour est chasse de haut vol. »

GIL VICENTE


//---- Langue originale : espagnol (Colombie) ----//
Commenter  J’apprécie          10
Pour la plupart des gens, il n'y avait eu qu'une victime :
Bayardo San Roman.

On supposait que les autres protagonistes de la tragédie
avaient joué avec dignité et même une certaine grandeur
le rôle privilégié que la vie leur avait réservé.
Commenter  J’apprécie          20
Jamais mort ne fut davantage annoncée.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (4169) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quiz sur Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez

    Comment s´appelle la famille dont l´histoire est contée dans le roman

    Buenos Dias
    Buendia
    Bomdia
    Banania

    8 questions
    681 lecteurs ont répondu
    Thème : Cent ans de Solitude de Gabriel Garcia MarquezCréer un quiz sur ce livre

    {* *}