Lorsque l'on fait une bêtise, il faut la réparer...
Que l'on soit humain ou alien !
Mais pourquoi un photoreporter est il convoqué par des représentants des 4 plus grandes armées au monde ? Pourquoi la Chine ne fait elle pas partie de ces puissances ? Pourquoi la France a stoppé ses essais nucléaires à Mururoa ?
Nous suivons ici les pas d'un homme qui semble assez étrange. Les raisons nous en sont données peu à peu et nous découvrons un monde uchronique. Deux époques nous sont contées, la seconde guerre mondiale et la résistance dans la campagne du Vercors, et la fin des années 60 avec sa guerre froide.
Rare sont les textes de science fiction qui ont pour thème le sujet de la réparation et l'auteur joue sur le concept de diverses manières.
J'ai beaucoup aimé cette variation autour de la rencontre du troisième type, des enlèvements, des secrets d'états et une atmosphère uchronique. Pas de surenchère, le point de vue est centré sur l'humain et il nous interroge sur comment réparer les erreurs du passé.
J'ai passé un très bon moment de lecture, avec le twist final qui permet de relativiser l'ensemble du récit. Seul regret, j'aurai aimé que le voyage dure plus longtemps.
Il s'agit d'un texte épuisé, revu et augmenté (13% de contenu supplémentaire, soyons précis) pour l'occasion de sa réédition.
2€ sans DRM, si vous ne connaissez pas l'auteur, c'est le moment où jamais.
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Pourquoi la France a t'elle arrêté ses essais nucléaires durant un an à Mururoa ?
Dans cet univers uchronique, la réponse est OVNI.
Des nazis, des extraterrestres et une uchronie. Sur une thématique usée jusque la corde (mais qui a la saveur de la madeleine), les enlèvements extraterrestres, l'auteur tire son épingle du jeu.
Déjà, il nous pont un personnage auquel on croit, bien réel, un photo-reporter de guerre dont l'histoire nous est dévoilée peu à peu.
Ensuite, sa légère uchronie permet de créer un univers au service de l'histoire - mais qui a malheureusement un potentiel trop peu exploité. Les deux époques, 1944 et 1969, sont bien articulés et permettent de donner de l'épaisseur et de la crédibilité.
Et le twist final qui permet de relativiser tout le récit.
Je me suis laissé emporter très facilement dans cette aventure d'enlèvement qui, par rapport à nombre de textes, m'a semblé très plausible. L'auteur va à l'essentiel et on a hâte de découvrir le fin mot de l'histoire.
Le texte est disponible gratuitement, il suffit d'en faire la demande à l'auteur via son site : https://jc.gapdy.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=28
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Je dépose le Guardian d’hier, 17 décembre 69, sur la pile de journaux qui tapissent la table basse. Tous titrent, de manière plus ou moins identique, la reprise des négociations sur les armes nucléaires et la paix asiatique entre Kennedy et Khrouchtchev. Tous annoncent aussi la même issue : un quasi-échec qui n’amènera aucun changement réel.
Tout ceci semble m’écarter de mes réflexions importantes, mais je sais que non. Mon cerveau a une étrange tendance à suivre des méandres étonnants avant de m’amener sur le point qui relie des événements. Et, une fois de plus, la jonction s’est réalisée.