Neil Gaiman est un des auteurs auxquels j'ai du mal à accrocher, il en va de même avec
Roger Zelazny et
Ray Bradbury (j'ai par ailleurs un de ces livres qui sommeille dans ma PAL et je le repousse encore et encore). Puisque l'on m'a gentiment offert «
American Gods », j'ai donc laissé une autre chance à l'écrivain britannique. En résumé, un pavé +
Gaiman = pas trop de motivation à le lire.
Le début est sympa, j'ai plutôt bien accroché. On suit un taulard du nom de “Ombre”. Les raisons de son inculpation reste un mystère. À sa sortie, il va rencontrer un personnage étrange. Jusque-là tout va bien, je suis même agréablement surpris, ça se lit bien, j'ai envie de connaître la suite. Les événements étranges se succèdent et puis, j'ai trouvé que passé la centaine de pages, ça devenait lent et qu'il ne se passait plus grand-chose. À partir de là, j'ai commencé à avoir de plus en plus de mal à lire et à comprendre l'histoire.
À peine 1/4 du livre entamé, j'ai lorgné sur les 400 pages qui me restaient et j'ai décidé de le refermer. La lecture doit être un plaisir et non une perte de temps.
Outre l'histoire plate, malgré un bon début et deux personnages très intéressant, je n'ai pas apprécié ces passages vulgaires et crus, comme si ça devait être la norme (mon regard se tourne vers
Clive Barker,
Poppy Z. Brite ou encore
Stephen King). J'ai déjà une collègue qui me harcèle tous les jours de ses relations avec son conjoint.
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