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Citations sur Purity (74)

Avec le whisky, la couperose était plus diffusément rosée qu'avec le gin et moins violacée qu'avec le vin. Chaque dîner universitaire permettait d'observer les divers aspects de la couperose.
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L’inconvénient des courriels était qu’on en pouvait les effacer qu’une fois : on ne pouvait pas le rouler en boule, les jeter par terre, sauter dessus, les déchire en lambeaux et les brûler.

(p. 87)
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De temps en temps, elle ressentait le besoin de tester la solidité de la camisole de force de circonstances qui l’emprisonnait depuis deux ans, pour voir si les manches n’avaient pas pris un peu de jeu.
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Un accident du développement cérébral faussait le jeu, au désavantage des enfants : votre mère disposait de trois ou quatre années pour vous trafiquer le cerveau avant que votre hippocampe ne commence à enregistrer des souvenirs durables.
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Ma théorie est que l'identité consiste en deux impératifs contradictoires (...). Il y a l'impératif de garder les secrets, et celui de les faire connaître. Comment sais-tu que tu es un individu distinct des autres? En gardant certaines choses pour toi (...) Tu les tiens enfermés en toi parce que, si tu ne le fais pas, il n'y a plus de distinction entre l'intérieur et l'extérieur. Un exhibitionniste radical est une personne qui a renoncé à son identité. Mais l'identité au milieu du vide est tout aussi dénuée de sens. Tôt ou tard, l'intérieur a besoin d'un témoin. Pour avoir une identité, tu dois croire que d'autres identités existent également. Tu as besoin de proximité avec d'autres gens. Et comment construit-on la proximité? En partageant des secrets.
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…elle songeait à l’horreur du monde, à cette lutte éternelle pour le pouvoir. Les secrets étaient un pouvoir. L’argent était un pouvoir. Le besoin que les autres avaient de soi était un pouvoir. Le pouvoir, le pouvoir, le pouvoir : comment le monde pouvait-il être organisé autour de la lutte pour une chose qui isolait tant son possesseur?

(Boréal, p. 712)
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Il ne voyait aucun risque à allumer la lumière de la cuisinière, mais avoir un esprit compliqué impliquait d'en comprendre les limites, de comprendre qu'on ne pouvait pas penser à tout.
La stupidité se prenait pour de l'intelligence, alors que l'intelligence connaissait sa propre stupidité. Paradoxe intéressant. Mais qui ne lui disait pas si, oui ou non, il devait allumer la lumière.
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Ce ne fut que lorsque les éléments se déchaînèrent de nouveau, alors que la pluie venue de l'océan immense et noir, à l'ouest, s'abattait sur le toit de la voiture, alors que le bruit de l'amour noyait l'autre bruit, qu'elle se mit à y croire.

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Plus il existait en tant qu'image Internet de lui-même, moins il se sentait exister en tant qu'être de chair et de sang. Internet signifiait la mort.
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Les lanceurs d'alerte ne font que balancer des informations. Il faut un journaliste pour vérifier, condenser et contextualiser ces informations. Nous n'avons peut-être pas toujours les meilleurs intentions du monde, mais au moins, nous nous investissons un peu dans la civilisation. Nous sommes des adultes qui nous efforçons de communiquer avec d'autres adultes. Les lanceurs d'alerte ressemblent plus à des sauvages. (..) Filtrer n'est pas tromper : c'est être civilisé.
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