Honnêtement, je referme ce livre en étant très dubitative sur cette histoire.
Viola se retrouve à cohabiter avec son pire ennemi pendant deux semaines, car ce dernier est le meilleur ami de son frère. Mais comme le veut la tradition, de la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas, ou en l'occurrence, qu'un couloir.
Je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture. À chaque fin de chapitre, il s'était passé exactement ce que j'imaginais qu'il allait se passer. Tout est attendu, vu et revu. La relation entre les deux personnages principaux, Viola et Travis, manque cruellement de profondeur. Dès les premières pages, le lecteur se doute de la raison de la "haine" de Viola. Les dialogues sont maladroits, leur attirance téléphonée, les mystères n'en sont pas. Par exemple, cet extrait : "Toutes ces années de plans cul et de coups d'un soir ne veulent rien dire. C'était juste un moyen d'atténuer la douleur de t'avoir perdue", n'est-ce pas la chose la plus stéréotypée que vous ayez lu ces derniers temps ? Moi si. J'aime pourtant les clichés quand les auteurs savent en jouer, mais ce n'était pas le cas ici.
Je suis assez déçue, car à la lecture des premiers chapitres, j'attendais plus de ce roman : plus de tension, plus de répondant, plus de haine, plus de tout. Dommage pour moi.
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