La Berceuse des sorcières

« Deux femmes. Une histoire de sorcellerie. Et un pouvoir féminin profondément enraciné, qui résonne à travers les siècles ».

Cent cinquante ans séparent les deux temporalités du roman.

Margaret Harlowe est issue d'une famille aisée. Les rumeurs à son sujet vont bon train. Elle est surnommée la sorcière.

Augusta commence un nouvel emploi d'assistante responsable de collection à Harlowe House, la maison historique d'une riche famille qui a été transformée en musée.

Dès son arrivée, des épisodes troublants et perturbants se produisent. Très vite, Augusta est happée par des odeurs, des sons, comme des hallucinations qu'elle ne peut expliquer. Que se passe-t-il à Harlowe House ?

Peu à peu, l'histoire de Harlowe House se dessine, pour la plus grande fascination d'Augusta.
Et notamment pour Margaret Harlowe. Cette femme dont il ne resterait aucune trace de sa vie à part son nom. Pourquoi tant de mystère ?
À mesure que le roman avance, des bribes d'informations sont dévoilées et cela m'a vraiment donné envie de comprendre les secrets qui abritent la famille Harlowe. Un univers très fascinant.

J'ai trouvé l'histoire passionnante et ô combien envoûtante. J'ai été complètement happée par l'histoire, le décor. J'ai trouvé ce roman très immersif et j'ai frôlé le coup de coeur.

Ce roman est une histoire de sorcellerie dans laquelle se mêlent vengeance, amour, sort et trahison. Un roman sombre et lumineux de magie.

Je vous le recommande chaudement. La fin arrive assez vite, mais cela ne m'a absolument pas dérangé, tant j'ai été subjuguée par l'histoire.

Je reviens à mes amours premières : sorcellerie et double temporalité dans une maison-musée, pas très loin de Salem et compagnie. J'ai mis du temps à le lire, j'avais envie d'aimer et peur d'être déçue. Au final, ça a été à la hauteur et ça m'a même surprise !

On alterne donc deux points de vue et deux époques. Margaret Harlowe, une jeune femme d'une riche famille, qui va tomber amoureuse et comprendre ce que c'est véritablement d'être considérée comme une sorcière (ce qu'elle est et qu'elle assume), tout en découvrant que son passé n'est peut-être pas ce qu'elle croyait. Augusta, qui va obtenir le job de ses rêves dans la maison Harlowe, devenu un musée et un lieu d'expositions, tout en comprenant que sa relation amoureuse n'est pas satisfaisante et qu'elle a un lien particulier avec ce lieu.

Il y a une bonne part de fantastique, c'est sûrement ce qui m'a le plus surprise, notamment les derniers chapitres auxquels je ne m'attendais pas du tout, mais j'ai aimé la tournure prise par les évènements. Il y a aussi de la romance, ce qui ravit mon petit coeur d'artichaut, mais aussi des amours déçues. Franchement, c'est une lecture prenante, j'ai dévoré le roman et j'avais envie de comprendre les liens entre Margaret et Augusta, et alors que je pensais comprendre... L'autrice a su déjouer mes pronostics et m'emmener complètement ailleurs !

J'ai beaucoup aimé ce livre. C'est un vrai coup de coeur. On retrouve Margaret vivant dans une famille assez fortunée dans les 1850. Elle se sent assez singulière, s'intéresse aux plantes. Elle vit une relation secrète avec un homme du village. Tout va changé le jour où elle tombe enceinte. Augusta vit une histoire assez compliqué avec son copain. Elle trouve un travail dans une vielle maison qui est aujourd'hui un musé. Là elle ressent des choses bizarres et voit la vie d'une autre personne Margaret. Ce récit est vraiment bien écrit et rythmé ce qui permet d'être dans le récit à fond !! On se prend à connaître l'histoire de Margaret. Augusta va devenir une autre personne mieux dans sa peau.

En 1876, en Nouvelle-Angleterre, Margaret, jeune fille de bonne famille trouve son épanouissement dans les bois. Elle y trouve les plantes nécessaires à l'élaboration des remèdes qui aideront ses patientes. Dans son dos, on dit d'elle qu'elle est une sorcière.
150 ans plus tard, Augusta, jeune femme peu épanouie dans sa vie professionnelle et personnelle, décroche enfin le job de ses rêves. Elle a été embauché à Harlowe House, une ancienne demeure historique, transformée en musée. Elle va rapidement aller de découverte en découverte, dans cette maison remplie de mystères. Augusta, va partir sur les traces de Margaret, dont le nom à été effacé des registres familiaux. Au fur et à mesure de l'avancée de ses recherches, Augusta va se sentir de plus en plus liée à Margaret.

J'ai aimé : la double temporalité, la plume de l'auteur et l'histoire qui nous embarque dans cet univers mystérieux et fantastique.

J'ai moins aimé : la fin de l'histoire que j'ai trouvé un peu bâclée.

Une très belle découverte
J'ai apprécié plongé dans l'univers de ses deux femmes, deux époques différentes, l'une s'affirmant beaucoup trop pour son époque et l'autre pas assez.
Sur fonds lointains des procès de Salem, l'importance de la conservation des objets, de la mémoire, du patrimoine, une fin peut etre un peu trop rapide alors que le décor a mis du temps a se mettre en place jai tout de même beaucoup apprécié cette lecture

2 femmes, 2 époques. Une histoire de sorcellerie.

Milieu du 19ème siècle, Margaret Harlowe vit dans une famille aisée. Elle est un peu marginale. En effet, on dit que c'est une sorcière. Elle se balade en forêt à la recherche de plantes et aide les femmes avec sa sorcellerie.

150 ans plus tard, Augusta obtient un travail à Harlowe House, la maison historique d'une riche famille qui a été transformée en un petit musée à Tynemouth, dans le Massachusetts. Quand Augusta tombe sur une référence étrange à une fille des Harlowe qui a presque été effacée des archives historiques, le mystère est trop intrigant pour être ignoré.

Augusta va donc effectuer des recherches pour en savoir plus sur la fille des Harlowe. J'ai trouvé d'ailleurs cette enquête super intéressante : les recherches, la généalogie.

Les chapitres alternent les points de vue de Margaret et Harlowe, ce qui rend l'histoire très dynamique.

En revanche, même si j'ai bien aimé l'ambiance, je n'ai pas accroché à la fin. Je ne m'attendais pas à ce que le surnaturel prenne le dessus sur l'histoire. La fin est précipitée et cela va un peu loin pour moi.
C'est vraiment dommage car j'ai beaucoup aimé l'intrigue.

𝕽é𝖘𝖚𝖒é :
Augusta est une jeune femme qui n'est pas épanouie sur les plans professionnel et personnel. Lorsqu'elle postule pour s'occuper des collections à Harlow House, elle y voit une opportunité. Sa candidature est retenue.
Toutefois, elle va rapidement vivre des phénomènes étranges alors qu'elle prépare une exposition sur Margaret, la seule fille de la famille Harlow.
En parallèle, l'histoire de Margaret se dévoile dans un double temporalité. La jeune femme pratiquant des activités de sorcellerie tombe amoureuse d'un jeune homme. Leur histoire d'amour ne va pas se dérouler comme elle l'espérait.

𝕬𝖛𝖎𝖘:
Tout d'abord cette couverture est superbe.
J'ai beaucoup aimé ce roman.
Les deux femmes sont remarquables par leur parcours.
Plusieurs thèmes forts sont abordés : l'amour, les transmissions trans générationnelles, le besoin de connaître son histoire, les relations de couple.
Les personnages secondaires sont intéressants aussi et bien dépeints.
J'ai apprécié la plume de l'autrice également.

Une histoire ensorcelante.

1876, Tynemouth, ville de pécheurs du Massachusetts. Margaret Harlowe est issue d'une famille ayant fait fortune dans le domaine de la pêche. Proche de la nature et des éléments, elle va s'intéresser à la botanique et apprendre les bienfaits des plantes. Ses observations vont également lui permettre de découvrir la puissance de la lune, mais aussi la puissance de ses propres pouvoirs. Forte de ses connaissances, elle va venir en aide à certaines femmes de son village, ce qui va lui valoir la réputation de sorcière et le courroux de certains hommes. Elle fera fît de ses commérages tant que ceux-ci ne nuisent pas à son histoire d'amour naissante avec Jack Pryce. Mais lorsque Margaret comprends que son amant l'a trahie, la colère va l'amener à se rapprocher de forces obscures. Saura t'elle faire face à son côté sombre ou la mènera t'il à sa perte ?
De nos jours, Augusta Podos décroche l'emploi de ses rêves : gestionnaire de collections au sein de Harlowe House, à Tynemouth. En préparant une exposition sur les personnes ayant vécu dans cette ville au XIXe et XXe siècle, elle va être mystérieusement attirée par le portrait de Margaret Harlowe, la soeur des 3 frères Harlowe, propriétaires de la demeure. Au fil de ses découvertes, Augusta va vivre des phénomènes étranges, notamment des malaises durant lesquels elle va "vivre" des moments du passé de Margaret, comme ci celle-ci voulait lui délivrer un message. Qu'est-ce que Margaret attends précisément de la part d'Augusta et pourquoi l'avoir choisi elle ? Existe t'il un lien entre les deux femmes ?

J'ai été charmée par ce roman que je qualifierais d'envoutant. La double temporalité est parfaitement maîtrisée, avec une alternance des deux époques chapitre par chapitre, jusqu'à ce que les deux se rejoignent de manière surprenante.
La psychologie des personnages est très bien travaillée, notamment en ce qui concerne la personnalité assez complexe de Margaret.
J'ai aimé l'atmosphère mystérieuse présente tout au long de l'histoire.
Encore une belle découverte grâce aux éditions Faubourg Marigny.

Autant le dire tout de suite : je me suis ennuyée tout du long. Typiquement le genre de livre qu'on referme en regrettant le temps qu'on a perdu. Si je mets une étoile et demi, c'est pour faire la différence avec une précédente lecture, pire que celle-ci, à laquelle je n'ai mis qu'une étoile.

Revenons à nos moutons. Déjà, je regrette de le dire mais le résumé de la 4ème de couverture est mensonger. Je cite : « Plus attirée par les bois et les falaises sauvages que par la société bien-pensante, éprise de liberté… blablabla… on lui donne le nom de sorcière ». C'est ce qui m'a attirée vers ce livre. Or le côté liberté, forêt, falaises est à peine, mais alors à peine évoqué. Question « je suis dans la nature », le personnage (Margaret) a le feu au derrière et si elle aime les bois, c'est surtout pour s'y faire sauter par le fils de l'épicier. Qui n'en a pas grand-chose à faire d'elle, on le sait dès le premier instant (on apprend même assez vite qu'i est fiancé à une autre). Mais bon, vu que Margaret le harcèle sans arrêt et se tortille constamment sous son nez… Par ailleurs si on l'appelle « sorcière », ce n'est pas sans raison. Elle a de vrais pouvoirs, c'est une sale égoïste et elle détruit tout ce qu'elle touche. Rejet total dès les premières pages. 

D'un chapitre à l'autre on change de point de vue et on a le second personnage du livre, Augusta (mais c'est pas vrai ! C'est un festival de hideur, que ces prénoms ! Margaret, Augusta, baaah ! Ça m'a brûlé les yeux à longueur de page. En même temps si je ne m'étais pas autant ennuyée, faute d'histoire, je n'aurais pas focalisé sur ces noms hyper moches). Augusta donc, qui vit de nos jours, 150 ans après Margaret. Elle est anorexique, elle vit avec un super connard, elle se prend la tête avec sa mère. Passionnant. Elle préfère toujours subir qu'agir. Bref, elle est ennuyeuse comme la pluie. Alors OK, que pour une fois une héroïne évite le cliché de la fille super badasse qui défonce tout sur son passage, c'est bien. Mais de là à tomber dans l'exact opposé...
En bref nous avons un personnage détestable, un autre soporifique. Va-t-il enfin se passer quelque chose ?

Non.

Il n'y a pas d'histoire, jusqu'aux 40 dernières pages. On s'ennuie à crever. Tout à coup, sans prévenir, Margaret la sorcière, dont l'esprit hante toujours sa maison devenue musée, décide de posséder le corps d'Augusta pour vivre à nouveau. Comme je me contrefiche de l'une comme de l'autre, ça me laisse de marbre.

Et puis là, Margaret décide de procéder à un rituel qui va faire revenir à la vie le fils de l'épicier (ouais, au bout de 150 ans, il est mort aussi, forcément), qui continue à l'obséder. OK… Ah oui, mais c'est pour le tuer, parce que bouh ! Hou ! Hou ! Il avait qu'à l'aimer, ce con ! Explique-moi pourquoi tu ressuscites quelqu'un pour le tuer ?! C'est grotesque.

Coooomme par hasard, elle veut utiliser pour son rituel le corps du jeune homme avec lequel Augusta a amorcé une liaison timide. Bah forcément.
Mais là, tadadaaam ! L'amooûûûr, la plus puissante des magies, intervient pour un happy-end qui…sort de nulle part. La sorcière est re-morte, la mollasse a un nouveau copain et… c'est fini. Non, l'épilogue nous laisse penser que l'auteur voudrait qu'on pleure c'te pauv'Margaret que voilà, bouh, tout le monde il était méchant avec elle. Ouais… en même temps, c'était une sorcière dans le pire sens du mot, exécrable et destructrice. Donc forcément, hein…

Nom d'une citrouille ! Heureusement que je n'ai pas payé ce bouquin ! Direction la boîte à livres. Tous les goûts étant dans la nature, il fera peut-être le bonheur de quelqu'un d'autre.

En ce début d'année 2023, les éditions Faubourg-Marigny propose un roman étonnant, celui-ci est signé Hester Fox dont c'est la première parution en France, elle a publié 5 romans de l'autre côté de l'Atlantique. La Berceuse des Sorcières est son deuxième roman et espérons que les éditions Faubourg-Marigny proposeront rapidement les autres dans la langue de Molière. Il y a certes quelques imperfections mais j'ai trouvé l'histoire envoutante et les personnages féminins sont intéressants et intrigants. Je me suis laissée envouter dès les premières lignes par l'ambiance du roman avec ces deux temporalités qui se déroule dans un lieu chargé d'histoire. Tous les éléments étaient réunis pour passer un bon moment lecture.

Hester Fox offre une plongée dans les destins de ces deux femmes fascinantes qui vont se retrouver emmêlés ce qui permet à l'autrice de proposer une histoire complexe même si je pourrais parfois reprocher un manque de profondeur et quelques facilités scénaristiques mais franchement, rien de réellement dérangeant de mon point de vue. J'ai aimé la plume d'Hester Fox, les chapitres sont courts et ils permettent une lecture fluide et ne laissent pas de temps mort dans l'histoire. Cela manquait parfois de détails au niveau du récit et cela créait un petit déséquilibre entre ce dernier et les personnalités des héroïnes qui phagocytent un peu l'ensemble. Mais ce que je retiens le plus de ma lecture, c'est la manière dont l'autrice entremêle les destins d'Augusta et de Margaret, je me suis totalement laissée absorber par l'histoire….

Augusta et Margaret sont deux femmes avec des personnalités fortes, opposées mais à la fois complémentaire. Il y a une certaine dualité qui émane d'elles. Au départ, je trouvais Margaret plutôt agaçante voir crispante, très égocentrée mais c'est aussi une femme passionnée qui s'intéresse aux plantes et à la magie, elle est crainte et ignorée mais elle a un rôle indispensable auprès des femmes. Elle n'hésite pas à se mettre en danger pour aider les femmes. Margaret est un personnage avec une psyché intéressante et travaillée.
Augusta est un peu plus effacée, il faut dire que son copain ne l'aide vraiment pas à s'épanouir. C'est un personnage dont j'ai beaucoup aimé l'évolution au fil des pages. Elle se dévoile au fil des pages, j'avoue tout de même que j'ai parfois eu du mal avec certains de ses choix.
Et si vous me demandez comment l'autrice a réussi à lier le destin de Margaret et Augusta à 150 ans d'écart, je vous répondrais qu'il faut lire le livre 😄 Néanmoins, la petite pointe de fantastique est dosée comme il faut pour qu'elle n'alourdisse pas inutilement le récit.

Hester Fox propose un roman où elle mêle habilement l'historique, le contemporain et le fantastique. Deux jolis portraits de deux femmes passionnantes et passionnées. Et des secrets à découvrir… Une chouette lecture pour ma part…
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