Nous n'avons pratiquement pas d'informations sur nos premiers ancêtres. Voulant écrire leur histoire, j'ai recueilli des informations générales sur la vie en Nouvelle-France à cette époque et sur les « Filles du Roy ».
J'ai lu ce livre pour avoir plus d'informations générales et aussi pour m'inspirer dans l'écriture de l'histoire de ma propre ancêtre.
Je n'ai pas été déçu pour les informations générales et j'ai été agréablement surpris par les intrigues inventées par l'auteur.
Il y avait deux catégories de « Filles du Roy » les filles destinées aux colons et les filles destinées aux seigneurs et à la bourgeoisie naissante. Eugénie Languille fait partie de la deuxième catégorie. Ce choix lui permet d'élaborer un peu plus d'intrigues que s'il avait choisi une paysanne.
L'auteur a réussi à nous raconter une histoire plausible et intéressante sur la vie d'Eugénie en France. Cette histoire nous laisse voir comment le recrutement de nos ancêtres aurait pu se faire. C'est aussi en France qu'elle a connu Mathilde et de Violette deux personnages que l'on retrouvera dans les autres tomes de cette sage.
Au cours de la traversée, elle a une idylle avec un engagé, François Allard. L'auteur peut ainsi nous raconter ce qu'aurait pu vivre nos ancêtres sur le navire les emmenant en Nouvelle-France. le rang social d'Eugénie permet aussi à l'auteur de nous raconter les intrigues inventées par Eugénie pour retarder son engagement.
J'ai bien aimé ce roman qui nous permet d'imaginer ce qu'auraient pu vivre nos ancêtres. le roman est plausible mais avec une histoire intéressante.
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La dot en nature
Épouser une fille du Roy représentait la richesse pour la plupart des célibataires, en raison de leur dot. Celle-ci était généralement versée sous forme de biens: un bœuf, une vache, un cochon, une truie, un coq, une poule, deux barils de lard salé et onze écus. Cette dot constituait un attrait non négligeable pour tout colon en train de s'installer. L'intendant Talon exigeait cependant que le mariage eût lieu dans les trois semaines suivant l'arrivée des filles. P 277
Eugénie était donc demeurée à Paris jusqu'à son départ pour Honfleur, en mai 1666. Elle y avait été accueillie par les Récollettes, où elle avait rencontré le groupe de jeunes immigrantes conduites par madame Anne Bourdon C'était au monastère qu'elle avait fait la connaissance de Mathilde et de Violette. Les trois jeunes filles partageaient la même chambre et étaient rapidement devenues de vraies amies. Page 195