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Critique de Erelle
Je suis tombée totalement au hasard des rayons sur cet ouvrage de David Foenkinos. Moi qui suis une fervente « admiralectrice » de tous ses livres, ce fut comme la découverte d'un trésor ! Je l'ai immédiatement commencé sans même avoir lu la 4ème de couverture tellement le titre me plaisait. Ce n'est qu'à la moitié que j'ai retourné le livre par curiosité pour le résumé et que j'ai compris qu'il s'agissait du fait réel de l'affaire Florence Rey et Aubry Maupin, deux amants unis dans l'amour comme dans la violence. L'histoire n'est pas tournée autour de l'acte de la fusillade (même si l'auteur en fait une « merveilleuse » description) mais plutôt autour de leur amour enfin de son amour à elle…Un amour à toute épreuve, délivré sans aucune réserve, une adoration meurtrière sans faille. Même si le récit est sans grand suspense, on retrouve la plume de David Foenkinos, cette fluidité rythmée qui nous est chère. On saisi les émotions des deux protagonistes à pleines mains. le ton est grave, on perd beaucoup de l'humour littéraire qu'on affectionne particulièrement chez lui. Les coeurs autonomes se lit donc facilement et rapidement et même si ce n'est pas le meilleur de David Foenkinos, à partir du moment où aime l'auteur on ne peut passer à côté.
