La guerre c'est moche.
Et pis ça tue.
Et moi je dis que si chacun lisait ce roman terrible et magnifique, des guerres il n'y en aurait plus.
Qu'il s'agisse de sonder les consciences ou d'évoquer les mochetés contemporaines, la merveilleuse écriture d'Alice Ferney me transporte toujours.
"Dans la guerre" n'a pas dérogé à la règle, et pourtant l'effroyable quotidien des poilus de 14-18 et le sort douloureux de leurs proches consignés à l'arrière n'incitent pas forcément à la jovialité là tout de suite.
« Tout ce qu'ils avaient vécu ! L'oublieraient-ils jamais ? Quels hommes ces souvenirs sanglants forgeraient-ils ? Des brutes ou des sages ? »
Voilà de puissantes et mémorables pages, entre horreur, tendresse et compassion, pour illustrer ces questions et rêver que plus jamais on ait à les poser.
Lien :
https://minimalyks.tumblr.com/ Commenter  J’apprécie         7517