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Je n'ai pas été emballée à cette histoire, pourtant très bien écrite.

Plusieurs raisons à cela. La première, et non des moindres, est la difficulté d'éprouver de la sympathie pour le héros, Karelsky. Son côté mégalo, présent dès la deuxième page où on apprend qu'«en secret, il voulait composer un opéra si sublime qu'il s'adresserait au ciel et parlerait à Dieu » donne tout de suite le ton et le personnage m'est devenu d'emblée antipathique.

Ensuite, le second rôle, Erasmus, est d'une prétention presqu'égale à Karelsky. Lui-même avoue n'avoir « jamais eu d'autre but dans l'existence que de changer la musique en vie. Je voulais qu'on dît de moi : Erasmus, le plus grand luthier de tous les temps. Je savais que je possédais le souffle du génie ». Excusez du peu !

Certes j'ai beaucoup aimé le personnage du Tsigane, qui l'initie par hasard au son du violon sans être un excellent musicien (ben oui quand on veut s'adresser à Dieu, forcément ce n'est pas un fils du vent, fils de personne, qui sera notre maitre), mais ce personnage n'est qu'à peine esquissé, et bien vite relégué aux oubliettes. J'aurai tellement aimé que l'auteur s'attarde un peu plus sur ce personnage.

Le roman se lit très vite. C'est une succession d'images instantanées, de petites scènes, sans long discours ni longues digressions. du coup le texte a un petit côté artificiel, cela manque de corps, de chair, de vie. La langue est belle, mais il manque ce petit supplément d'âme, comme disait l'autre …

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j'ai tellement été subjugué par "NEIGE"qu'au fil de l'auteur j'ai voulu lire d'autres ouvrages...

mince est l'histoire ..comme le fascicule, un peu "tiré par les cheveux" on croise en survolant Bonaparte,Stradivarius....

Précipitez-vous sur NEIGE !
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Maxence Fermine est une valeur sûre ! "Le violon noir" le confirme amplement.
Ce roman se dévoile lentement sur fond vénitien, entre carnaval et opéra, amour lyrique et recherche du bonheur, voyage musical et relations humaines. Une belle histoire entre ciel et mer qui m'a permis de passer un excellent moment.
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Coïncidence, "Neige" du même auteur devait être le livre qui me lança sur le le forum Partage Lecture et ce style mi poétique, mi philosophique m'avait conquis et en a fait pour moi un auteur que je suis de manière régulière par ailleurs.

Et bien une fois de plus le charme a opéré, on partait déjà sur un décor dont je suis fan depuis sa découverte ; Venise, c'est aussi une évocation historique, on y parle du jeu d'échec et la place de la musique y est prépondérante et en plus en une certaine manière c'est un conte philosophique. Tous les éléments sont donc réunis pour me séduire.

126 pages d'un récit fulgurant, sans fioriture et avec une concision toute horlogère. L'histoire de Johannes Karelsky, violoniste de génie, une oreille musicale absolue, dès l'enfance, exhibé et abusé par une mère castratrice et possessive à l'excès tel un certain Mozart, son destin semblait tracé d'avance jusqu'à ses 31 ans. C'est Napoléon Bonaparte et sa guerre d'Italie qui le propulsa, alors qu'il avait pris la décision de cesser toute exhibition pour se consacrer à l'écriture de son Opéra, dans l'horreur de la Guerre d'Italie.

Griévement blessé, à la frange de la mort, victime ou non de la vision d'une étrange femme cavalière au chant et à la voix envoûtante, il échappe à la mort pour se retrouver en villégiature à Venise et connaître alors une sorte de seconde chance et vie auprès d'un vieux luthier de génie, passionné de musique et à l'histoire personnelle si proche finalement de Johannes. Entre pratique du jeu d'échec, partage d'émotions commune et seul  témoin des souvenirs troubles du vieux maître luthier et toujours à la recherche de la pureté et de la création de son oeuvre, nous sommes plongés dans une écriture aussi passionnante que concise sur les traces de la voix parfaite, d'histoires d'amours tragiques et de folies comme d'un étrange violon noir aux pouvoirs bien peu naturels...
Lien : http://passiondelecteur.over..
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Johannes Karelsky, jeune violonniste virtuose, voit sa carrière interrompue par son enrôlement dans l'armée napoléonienne. Il fini par se retrouver à Venise, chez un luthier passionné d'échecs, d'eau de vie et de musique qui va lui conter la mystérieuse histoire du violon noir...

Un beau récit, poétique et légèrement fantastique, où la musique côtoie le rêve, la vie, le jeu d'échec et l'amour fantasmé.
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Un très beau roman, encore une fois, de l'auteur et encore une fois sur le thème de la musique, la musique qui nous emmène au bout de nos passions, au bout de notre folie.
LA musique est un des personnages principaux, le Violon noir en est un autre !
J'ai aimé, la poésie et l'amorce de fantastique dans ce texte court qui se lit d'une traite.
C'est aussi une histoire d'amitié entre un violoniste de génie que personne ne connaît et un luthier tout aussi génial, que tout le monde a oublié.
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La première partie de ce roman m a emportée et la deuxième beaucoup déçue.
Tout d abord j' ai aimé la manière dont est de rite la place de la musique dans la vie de Johanes, la poésie du récit grâce à ces phrases qui s enchaînent avec bcp de rapidité au fil des petits chapitres.
Ensuite pour moi tout est survolé : une histoire d amour? Je ne trouve pas. le jeu d échecs ? La symbolique n est pas creusée.
Et finalement je suis passée à côté de cet opéra.
Je tenterai tout de même d autres ouvrages de. Et auteur car le style est original.
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Le violon noir / Maxence Fermine
Ce conte merveilleux, fantastique et poétique raconte la rencontre improbable à Venise lors de la Campagne d'Italie, d'un violoniste génial engagé dans l'armée napoléonienne, Johannes, et d'un luthier surdoué, Erasmus. Une rencontre dont le trait d'union est la musique.
Enchassé dans l'histoire initiale selon une technique chère à Stefan Zweig, c'est aussi la rencontre improbable du luthier et d'une jeune femme de la haute société vénitienne, Carla, l'histoire d'un amour fatal entre l'artisan et la prima donna soprano.
Et pour l'amour de Carla, Erasmus va fabriquer avec tout son coeur le plus beau violon, le violon noir en ébène dont le son est celui de la voix de son amour.
Une ode à la musique, au génie, à la passion que Maxence Fermine, comme dans Neige et Opium écrit avec peu de mots, mais des mots justes, essentiels et riches réunis en une prose concise, sobre, sans affiquets et épurée, toute empreinte d'émotion.
« La vie est un théâtre et il n'y a qu'une seule représentation. »
La magie envoûtante de ce conte de fée pour adulte vous ravira.
Pour conclure, je dirai en guise de métonymie que Fermine est une plume légère, légère qui vous emportera le temps d'une centaine de pages dans un autre monde.
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Après avoir apprécié Neige et Zen de Maxence Fermine j'ai choisi de poursuivre avec le violon noir.

Comme lors de mes deux précédentes lectures, ce que j'aime chez Maxence Fermine c'est la simplicité des mots. le texte est épuré et d'une justesse incroyable. Lire Fermine c'est comme faire une petite séance de relaxation. Là où Neige et Zen donnaient un sentiment d'apaisement, ici c'est plutôt la mélancolie qui a été l'émotion prépondérante. C'est aussi une histoire d'amour. Erasmus et Johannes sont tous deux épris de cette musique et c'est décrit de manière tellement poétique qu'on a l'impression d'entendre le violon en lisant.
Lien : http://biblinua.blogspot.com..
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J'avais tant aimé neige, sa blancheur immaculée, que j'ai souhaité lire le violon noir. J'ai retrouvé la plume incisive de Maxence Fermine, son goût de la beauté, du rêve, cette écriture sobre, presque minimaliste mais généreuse quand même. Un grand plaisir. Toutefois, j'ai eu plus de mal à adhérer à cette assez sombre histoire de violon, à cette ambiance onirique quelque peu improbable. Question de goût sans doute, je n'aime guère le carnaval de Venise, et pas davantage les parties d'échec. Bref, j'ai adhéré à l'écriture mais le thème ne m'a pas emballée. Beau livre, tout de même.
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