Helena

La lecture de ce livre me laisse perplexe, je vois l'engouement qu'il provoque, mais j'ai eu hâte de terminer pour m'en débarrasser ; il est classé en littérature générale et doit être lu comme telle, sous prétexte de : »Jusqu'où peut aller une mère pour sauver son enfant »
J'ai bien compris . La critique de l'Amérique profonde aussi.
Mais quand au cinéma paraît un film d'horreur, avec ces artifices et ses exagérations, le spectateur va le voir en toute connaissance de cause, Helena devrait être classé avec les romans policiers, je ne sais plus si les livres d'horreur sont classés d'une autre manière.
La violence la plus abjecte et souvent gratuite se trouve à toutes les pages sauf une dizaine peut-être, et en fait l'addiction que provoque cette lecture vient du fait qu'elle flatte nos plus bas instincts, et ça marche.
J'y vois là un scénario de film qui ne saurait tarder, et bravo à J.Fel qui a réussi à s'implanter dans la rentrée littéraire avec un texte aussi horrifique.

Conseillé par les bibliothécaires de ma ville, je me suis donc plongée dans cette lecture dont on avait annoncé le début violent et horrifique. Habituée des ouvrages de Stephen King, je ne suis pas rebutée par ce type de récit. le début, effectivement est violent et quelquefois insoutenable, par la jouissance que le jeune homme, Tommy éprouve à torturer des bêtes. le ton est donné et une sorte de spirale infernale va placer Hayley, une jeune fille en route pour un championnat de golf, sur sa route. En panne, elle est hébergée par la mère de Tommy, Norma, une veuve qui a deux autres enfants Graham qui veut partir pour New York avec son amie et Cindy, que la mère prépare pour un concours de mini miss. On est dans le Kansas profond, un lieu gluant et mortifère.
Bref, rien ne tourne comme prévu et après le viol d'Hayley par Tommy, la réaction de Norma est tout aussi violente comme le sera l'attitude d'Hayley, plus tard. Autant ne pas tout raconter car sinon plus trop d'intérêt de lire ce long livre. En fait, après ce déchaînement de violence, le roman s'essouffle peine à avancer, verse dans les poncifs, plonge assez gratuitement dans l'excès (avec le thème de la pédophilie), ou glisse dans le fantastique avec les obsessions de Tommy (son ogre et les corbeaux). C'est long, sinueux, pas formidablement écrit, par moments un dégoulinant déversement de bons sentiments (lorsque Graham retrouve les parents de son père mort, très jeune, auteur de « magnifiques » poèmes) d'états d'âmes assez caricaturaux (quand Hayley veut se venger) ou de violence brute et chirurgicalement décrite (quand Tommy tue le clochard). le mélange des genres est maladroit. Je suis tout de même allée jusqu'à la fin mais l'ensemble m'a déçue.

Quand je soupire de soulagement en tournant la dernière page d'un livre, ce n'est pas bon signe ! Que ma lecture fut longue et laborieuse. 732 pages qui pesaient plus lourd chaque fois que je poursuivais cette histoire. Ou plutôt ces histoires ... Hayley, Norma, Jimmy, Graham. des personnages qui chacun leur tour vont passer de victimes à bourreaux, qui ont subi ou vont subir des atrocités. Ce n'est pas mal écrit mais dans l'ensemble c'est cliché, ça manque trop souvent de rythme pour tenir en haleine sur toute cette longueur et les protagonistes à la psychologie très fouillée ne sont pas attachants.
Un loupé pour moi !

Sentiments mitigés. J'ai aimé que chaque nouveau chapitre soit consacré à la voix ou à l'histoire d'un des 4 personnages principaux. Je n'ai pas aimé les chapitres consacrés à l'un de ces personnages, mais alors pas du tout, ce qui a contribué au temps extrêmement long que j'ai mis à lire ce livre.
J'ai aimé découvrir jusqu'où une mère est capable d'aller pour protéger ses enfants mais je n'ai pas aimé les longueurs. Ce livre aurait été beaucoup plus rythmé et intéressant avec 200 pages de moins. J'ai bien entendu voulu savoir qui était cette Helena et pour cela, j'ai bien été obligée de terminer la lecture de ces plus de 700 pages.

Je suis complètement passée à côté de ce bouquin, je m'y suis reprise à plusieurs fois pour le terminer, non sans mal.

L'auteur ne nous épargne rien puisque viol, pédophilie et inceste sont au programme de cette interminable pavé de 700 pages. Le résumé annonce tout de suite la couleur ceci dit, et je savais où je mettais les pieds et quel genre de roman j'allais recevoir.
J'aime assez les thrillers quand ils sont bien écrits. Ici l'écriture, cinématographique et plate, ne m'a pas transporté et j'ai trouvé les personnages assez caricaturaux. Difficile de s'attacher à eux tant l'auteur force le trait...

L'ajout du fantastique à cette série de drames aurait pu être intéressant mais le thème de la maison maudite poussant ses habitants au crime a déjà été beaucoup mieux exploité...

Jeremy Fél appuie beaucoup sur les références de ses auteurs préférés, Stephen King en tête, beaucoup trop à mon goût, cela donne un côté artificiel à son Amérique et l'immersion, telle que je la ressens à la lecture de certains nature writing, fut impossible pour moi avec Helena.

Une lecture décevante que je suis bien contente de laisser derrière moi.

Je ne sais pas pourquoi cet auteur a autant de lecteurs ? Au vu des commentaires et de la note élogieuse, j'ai acheté ce roman. Un roman que je trouve bien mal écrit, d'une platitude extrême, des clichés en veux-tu en voila et je vous avoue que j'ai passé de nombreux paragraphes. J'ai attendu le final avec Helena et je me suis demandé ce qu'elle venait faire dans l'histoire. Bref, franchement, je ne le recommande pas du tout.

Si vous voulez lire une review positive et bien argumentée qui saura vous donner envie de lire Helena, alors je vous conseille chaudement celle de Lectrice Hérétique . Moi, on ne peut pas dire que j'ai apprécié.

L'éditeur a très intelligemment édité Helena dans sa collection littérature, du coup je me suis un peu faite bernée. C'est du thriller. Clairement, c'est du thriller. Et je ne suis pas du tout lectrice de thriller. Les choix et réactions des personnage ne me paraissent jamais crédibles, et ce livre n'a pas fait exception. J'ai eu l'impression de lire une telenovelas par moment, et les dialogues n'ont pas arrangé grand chose (je n'ai malheureusement pas pensé à relever d'exemples, mais vers la page 580 y en a un qui dit plus ou moins "je sais reconnaître les menteurs, et toi tu n'en es pas une" AH AH AH qui parle comme ça dans la vie réelle).
Donc déjà, situations improbables et choix encore plus capilotractés de la part des protagonistes.

Des protagonistes qu'on m'a vendu comme étant "humains", à "la psychologie hyper fouillée". Ah bon, où ? j'ai eu le sentiment de lire des caricatures. Et c'est pas les flashbacks qui m'ont aidé, au contraire ils en rajoutaient une couche :"bouhou regarde lectrice comme mon perso a des traumatismes graves ! Regarde le passé qu'il/elle a eu ! Pas étonnant qu'il/elle ait fini comme ça !".
Bon. J'ai bien conscience que tous les auteurs sont des conteurs d'histoires, donc des fabulateurs, donc des manipulateurs. Mais dans le cas d'Helena c'était fait sans aucune subtilité ; pire, j'avais vraiment parfois l'impression que l'auteur cherchait à JUSTIFIER ses persos et faire dire à son lecteur que finalement la victime initiale l'a bien cherché quand même ce qui lui est tombé dessus. Et ça, ben ça m'a pas mal énervée. Je suis partisante du "cool motive, still murder", et j'ai perdu toute sympathie pour absolument TOUS les personnages de cette histoire.

A rajouter à tout ça le fait que l'auteur fait pas mal de références à son premier livre. Rassurez-vous, pas besoin de l'avoir lu pour suivre Helena, mais les références reviennent assez régulièrement, tellement que je n'avais même plus l'envie d'y jeter un coup d'oeil. Ça ressemblait plus à de l'autocongratulation qu'autre chose.

Ce livre, c'était un peu comme "tellement vrai" pour moi : c'était franchement divertissant, carrément dans le toomuch, et j'y ai pas cru une seule seconde.

Dubitative et sceptique, c'est vraiment mon état d'esprit en fermant ce roman. Je me suis demandé dès le premier chapitre si j'allais continuer, la violence étant tellement paroxystique. J'ai cru comprendre que l'auteur se jouait des clichés concernant une certaine littérature américaine (si ce n'est pas parodique, c'est raté) et de la violence (à un moment, elle devient prévisible, redondante), comme s'il se prenait pour le Tarantino de la littérature. Vous me direz que je l'ai lu jusqu'au bout en fin de compte, c'est vrai, même si la fin c'était plutôt en diagonale. Et puis, je n'ai rien compris au personnage éponyme : je voudrais vraiment que quelqu'un m'explique ! En quoi ce chapitre sur Helena est-il censé expliquer quelque chose ???

Addictif mais très malsain;tout y est pourri et glauque;tient bien en haleine,et après coup je n'en suis pas fière;

Le début du livre est assez cliché et ennuyeux. Des filles de riches, modèles et bien élevées avec cela dit un goût pour la fête et la drogue assez prononcé, Hayley trompée par Neil son petit-ami va alors passer une semaine chez sa tante et avant de partir choisit de lancer son portable dans la piscine pour ne pas être tentée de l'appeler...mais sur la route sa voiture tombe en panne et c'est alors qu'elle rencontre Norma, une adorable femme qui pourrait être sa mère et qui va l'aider. L'histoire devient palpitante quand Tommy rencontre Hayley à son tour, lui, Norma et Hayley se retrouvent pris dans un engrenage sans limites...Ça aurait pu être bien si l'auteur avait suivi cette ligne et n'avait pas cherché par la suite à en faire des tonnes. Par exemple la description des hallucinations de Tommy qu'on ne comprend pas même si on sait d'où elle lui viennent. Cela devient lassant de se demander si c'est réel ou si c'est dans sa tête. Il se passe trop de choses inexpliquées. La réaction de Hayley n'a aucun sens. Et Helena ? Finalement ce n'est que la mère de Hayley mais...rien d'autre. Je pensais que c'était le noyau de l'intrigue mais non. Et les deux dernières pages sur Cindy, je n'ai rien compris. Ou l'auteur a voulu en venir ? Je suis déçue.