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3,38

sur 493 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quoi lire après Triste tigre, oh combien intéressant mais quand même plombant ? Fabcaro m'apparaît comme une évidence. Boris voit enfin la consécration se profiler à l'horizon quand un scénariste veut adapter son roman. Bon le rêve deviendra un cauchemar quand ils vont lui demander, petit à petit, de tout changer à son roman jusqu'au n'importe quoi ! Mais comment taper du poing sur la table quand on est timide et qu'on n'ose pas briser l'admiration d'une nouvelle conquête ? J'ai moins rigolé qu'avec ses autres oeuvres. Est-ce parce que c'est trop près de la connerie humaine ou moi qui était moins réceptive ? Dénonciation du commercial au profit de l'art. Au final, une détente quand même appréciée !
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Je souhaitais un petit moment de sourire entre deux lectures pas très gaies.
Alors Fabcaro... puisque sur ma P.A.L.
Soyons francs, le résultat n'est hélas pas à la hauteur de mes attentes. En termes d'humour et de légèreté...
Le héros est franchement insupportable : de lâcheté, de veulerie...
Le scénariste érudit maudit éconduit...
Le suivre est un supplice de chaque instant et ne prête pas à l'empathie. Certes les descriptions de ses rencontres sont parfois savoureuses mais tellement... surréalistes ?
Résultat, ce qui pourrait être comique devient franchement lourd et on regrette d'être dans le registre de la comédie, de l'absurde. On se dit qu'une bonne tragédie aurait mieux fait l'affaire. On l'espère même après la fin du livre, c'est dire...
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J'ai beaucoup aimé la première partie de l'histoire : c'est drôle et absurde, on fait face à un héros pitoyable mais comique au possible.

Puis, malheureusement, l'intrigue tourne sur elle-même et les gags se répètent.

Le crescendo comique n'a pas pris chez moi. La fin non plus.
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Fabrice Caro nous livre avec Journal d'un scénario une satire des coulisses du monde du cinéma.

Boris, vient de terminer son scénario et en est asssez fier. Il tient une oeuvre profonde et subtile. ll a écrit ce récit avec engagement et est convaincu que son texte sera magnifié par ses 2 acteurs fétiches : Louis Garrel et Mélanie Thierry.

Il propose son texte et son choix pour les acteurs principaux à Jean Chabloz producteur qui est immédiatement emballé par le projet. Boris est aux anges.
Dans le même temps, il fait la connaissance d'Aurélie passionnée de cinéma.

Tout va pour le mieux dans la vie de Boris ! Et pourtant....

Je n'en dirais pas plus pour ne pas briser la découverte du récit.

L'auteur dévoile dans cette histoire les travers d'un système où il est de bon ton d'être consensuel, d'édulcorer pour plaire et faire recette.

Entre complaisance, et lâcheté !

Jusqu'où accepte t-on de transgresser ses valeurs ou son oeuvre quand il est difficile de dire non et de poser des limites ?

J'ai aimé les références cinématographiques diffusées tout au long du récit. Les situations décisives qui à chaque étape du projet enclenche une lente dérive.

J'imagine très bien tout ce que ce texte peut avoir de réalisme dans la succession des concessions, processus parfaitement dénoncé par l'auteur dans un humour grinçant.

J'ai trouvé malgré tout cet opus moins enjoué et moins léger que les précédents.
Le personnage principal est triste et l'humour décapant des autres romans ne fonctionne pas aussi bien, en tout cas pour moi.
J'avais vraiment adoré les précédents et avec le Journal d'un scénario il me manque un petit quelque chose, un peu de peps.
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Le moins bon des romans de Fabcaro, que j'adore, selon moi, avec une fin en eau de boudin assez frustrante.
C'est et ça reste du Fabcaro, du blabla alambiqué, drôle et débile à souhait mais je suis resté sur ma faim. le personnage part avec une idée, d'autres changent tout, ça m'énerve, il s'en accomode.
C'est la réalité, c'est débile, c'est bon... mais pas la fin.
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Ce que j'apprécie chez Fabcaro/Fabrice Caro, c'est le coté humoristique et à la fois poignant de son travail.
Je trouve qu'il excelle dans la création d'histoires et de personnages qui allient humour et émotion, ce qui lui permet d'explorer des thèmes de la vie quotidienne de manière unique et décalée.

Là, on retrouve bien un personnage "corseté dans une politesse maladive qui pourri sa vie entière" qui lui fait "boire le calice jusqu'à la lie".

Mais alors coté histoire, que c'est lourd cette fois. J'ai fini par survoler le texte , juste pour savoir comment finissaient les malheurs de Boris.
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On a l'impression que Fabcaro s'adresse exclusivement à un copain à lui , critique cinéma à Télérama. Pour ma part, lecteur lambda, amateur de cinéma , certes, mais n'ayant pas de diplôme de cinématologue, je suis parfois un peu largué par les références cinématographiques , qui truffent ce petit livre. les personnages sont intéressants, bien décrits avec leurs travers et leurs faiblesses. A lire pour les personnages. Ne vous attardez pas sur les références ciné, si vous ne les avez pas, il y en a trop.
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Alors que l'Automne pointe le bout de son nez et la grisaille fait son retour, offrez-vous une bonne tranche de rigolade avec votre prochaine lecture. Ça tombe bien, Fabrice Caro, auteur du best-seller « le Discours », de « Broadway » ou encore de « samouraï », également connu au rayon BD sous le pseudo de Fabcaro (« Zaï Zaï Zaï »), revient avec un nouveau roman tout à la fois drôle, absurde et… cinéphile. 1,2,3 ACTION ! 🎬

Boris, jeune scénariste de son état, est aux anges le jour où il apprend qu'un producteur est prêt à miser gros sur son projet de film baptisé « Les servitudes silencieuses ». Un long-métrage qu'il imagine empreint d'une cinéphilie pointue, tourné en noir et blanc, condensé d'un an dans la vie de deux amants qu'il voit déjà incarnés par Mélanie Thierry et Louis Garrel.

S'ajoute à cette nouvelle qui le rend déjà fou de bonheur, le début d'une histoire d'amour avec une jeune prof de cinéma, convaincue par son projet. le tableau ne pourrait être plus rayonnant pour notre héros.

Oui mais voilà, dans un roman de Fabrice Caro, les héros sont plutôt à ranger dans la catégorie « anti-héros » et le film rêvé se teinte de couleurs, de dialogues et d'acteurs (vraiment) pas prévus au départ. Adieu le film « Art et Essai » ! de compromis en compromission, de petites défaites en grandes lâchetés, l'avancée du scénario va prendre une tournure inattendue. « On va faire un beau film » : la phrase de son producteur, répétée comme un mantra tout au long du roman, va se charger d'ironie au fil des pages…

Aucune surprise n'est à attendre de ce nouveau roman. Fabrice Caro reprend les recettes de ses précédents succès en les adaptant à l'univers du cinéma. Pourtant l'air de déjà lu qui s'annonce dès les premières pages s'efface très rapidement grâce à l'humour
irrésistible parsemé au fil du récit. Fabrice Caro c'est un peu le pote avec qui on passe toujours un super moment autour d'un verre en prenant un malin plaisir à tourner en dérision les tracas de nos quotidiens.

Petit avertissement malgré tout car on se dit qu'à un moment donné, son comique de répétition finira bien par lasser…

Au-delà de la drôlerie des mésaventures du personnage principal, ce roman raconte avec truculence l'écart parfois abyssal entre nos rêves, nos projets, et la façon dont le principe de réalité a tendance à les dévier de leurs trajectoires.

Enfin, les nombreuses références cinématographiques glissées par l'auteur dans ce « Journal d'un scénario » raviront les lecteurs les plus cinéphiles, quitte à en dérouter d'autres.

Nouvelle démonstration du comique de Fabrice Caro qui, sous couvert d'humour, dénonce les absurdités et les lâchetés de nos contemporains. S'il se renouvelle par sa thématique (le monde du cinéma), le style de narration et la mécanique restent identiques à ses précédents ouvrages.
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Par l'auteur de Zaï Zaï Zaï.
J'aime beaucoup Fabcaro. Mais je commence à ne plus du tout être surpris par ses livres. Il faudra qu'il songe à renouveler la formule qui devient franchement répétitive, même si pas désagréable (ça se lit bien sûr la plage).
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Ce livre m'a attiré par sa jolie couverture. le titre aussi. Ayant un ami scénariste ma curiosité était piquée.
Je suis bien rentrée dans le vivant de ce journal. J'ai adoré le début. C'est drôle. Peu commun. Mais je me suis lassée car ça finit par tourner en rond et j'attendais une suite je crois… un rebondissement… voire… bref je n'en dis pas plus au risque d'en dire trop.
Il faut maintenant que je débrief de cette lecture avec ce fameux ami!
Sans aucun doute: Belle écriture. Facile à lire.
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