Femme au foyer

Cette lecture fut pénible du début à la fin.

Dès le départ je fais le lien avec Bovary. Je sens qu'on a actualisé cet écrit.

Et aucune surprise en effet.
J'ai l'impression tout au long du livre que l'auteure nous pousse à haïr cette pauvre femme. Elle se met dans une position impossible exprès.


Mais cette lecture m'a réellement exaspérée.

J'ai abandonné ma lecture à la page 64. Je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. le personnage principal féminin ne m'a pas intéressée, le mari m'est tout de suite sorti par les yeux ! J'avais envie de découvrir la Suisse, pays dans lequel l'histoire se déroule. Mais je n'ai rien trouvé à quoi m'accrocher...

Je suis arrivée à la page 35. Anna est américaine, 37 ans, femme au foyer d'un riche banquier suisse, et mère de trois beaux enfants dans une belle banlieue de Zurich. Et la pauvre est dépressive, et partage son temps entre batifolages style « 50 nuances de grey » et psychanalyse.
Autant dire que ça m'a rapidement agacée, et le portrait de « cette femme en rupture (de quoi ???) », ce livre où « réalisme » (je dois être déconnectée) et « poésie » (je suis complètement déconnectée) se mêlent, ce livre qui « interroge la sexualité et le désir dans toute leur force libératrice et subversive » m'a laissée de marbre. J'ai donc trouvé Anna horripilante, et je n'ai pas accroché aux malheurs de cette pauvre jeune femme riche et sans souci.

J'ai rarement aussi peu apprécié un livre. J'avais beaucoup d'espoir à la lecture du quatrième de couverture mais j'ai été très déçue. Certes, la plume est soutenue ce qui est agréable mais je ne suis pas parvenue à comprendre le personnage principal et encore moins à l'apprécier. Son ennui dans sa vie et son caractère assez sinistre était communicatif. J'ai peiné à venir à bout de cette oeuvre. J'aurai aimé voir ce personnage essayer de s'en sortir, faire d'autres choix pour trouver un sens à sa vie. Dommage.