Minimaliste, agressif, répétitif sont les mots que j'utiliserais pour décrire ce livre.
L'auteur pointe du doigt les dysfonctionnements politiques et la bavure policière. Mais quelle bavure policière ?
Dans la première partie du livre, l'auteur utilise l'image symbolique d'un enfant victime pour exprimer sa haine, pensant pouvoir toucher les gens avec plus de force. C'est presque honteux ...
Habituellement, j'aime beaucoup les "contre-enquête", c'est souvent très intéressant. Mais dans ce cas-ci, l'auteur s'est répété tellement de fois que ça en est devenu impertinent.
Il est vrai qu'il y a eu de nombreux dysfonctionnements dans cette affaire (ex. le manque de communication) et beaucoup d'éléments qui restent flous. Sujet très délicat ...
Par ailleurs, je suis assez d'accord avec l'auteur quand il dit "c'est l'Etat qui porte la responsabilité morale de ce qui s'est passé."
Cette histoire est triste et a fait couler beaucoup d'encre. Mais ce livre ne méritait pas qu'on en fasse couler davantage. Il aurait pu tenir en à peine 50 pages...
En définitive, ce livre aurait pu être intéressant, mais il est mal écrit. Si l'idée était de faire passer un message, c'est raté. Sa seule fonction ? Un exutoire pour la colère de l'auteur ...
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Au nom de quoi nous nous sommes arrogé le droit de proclamer que certains humains sont "illégaux", alors que les lois sont des inventions humaines et qu'aucune d'entre elles ne peut se placer au dessus du principe qui les fonde toutes : l'humanité.
Michel Collon interroge Vincent Engel sur des sujets très controversés : antisémitisme, antisionisme, judaïsme, histoire de ces notions...
Une interview très riche d'enseignements.