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3,08

sur 297 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Livre très inégal. J'ai ignoré de larges passages qui font référence à la vie culturelle et médiatique spécifique aux USA, dont je n'ai quasiment aucune référence. L'auteur nous parle de ses rencontres avec les acteurs, journalistes… de ses références filmiques, littéraires… ce qui ne m'intéresse pas vraiment. En revanche, une bonne moitié du livre est consacrée à ses réflexions et son ressenti sur la culture et le mode de vie américains. Et là çà devient intéressant. Il ne se prive pas d'éreinter le milieu yuppie, le monde de « l'entreprise », en expliquant l'origine de son roman « American Psycho ». On retiendra également ses prises de position nuancées à l'élection de Trump. Bousculant le parti démocrate et les milieux culturels qui n'ont eu de cesse de diaboliser le nouveau président. Un peu comme s'il disait qu'il fallait y penser avant. Il n'hésite pas à sortir du politiquement correct et à s'affirmer anticonformiste. Pour autant, on sort de cette lecture un peu abasourdi par beaucoup de références et de frivolités médiatiques inutiles. La vie de Bret Easton Ellis ne méritait peut-être pas un livre. Au fait, je n'ai toujours pas lu « American Psycho ». Je me suis pour l'instant contenté de l'adaptation cinéma. Je cherche encore le caractère révolutionnaire du récit.
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Troisième livre d'Ellis pour moi après l'iconique American Psycho et l'intéressant Lunar Park. Merci à NetGalley et aux éditions 10/18 pour me permettre d'explorer cet auteur dont j'apprécie la plume moderne. Même si Lunar Park n'est que faussement autobiographique, on sent que l'auteur glisse doucement vers le nombrilisme de l'auto fiction, même s'il le fait avec un talent d'écriture indéniable.
Avec White, l'auteur passe carrément au genre essai, renonçant à la fiction qu'il semble ne prendre plus plaisir à écrire. Mais il reste bien nombriliste puisqu'il s'attelle si on peut dire à un auto-essai, puisque, sans tomber totalement dans l'autobiographie, il tourne inlassablement autour des sujets en lien avec ses livres, les célébrités qu'il fréquente et le petit monde des happy fews new yorkais ou hollywoodiens.
On pourrait du coup n'être que lassé par ce déballage dont on se sent parfois exclu, cantonnés de notre pauvre côté du bocal (et de l'océan Atlantique) où nous nous trouvons. Mais il y a plusieurs passages qui ne peuvent manquer d'être intéressants.
D'abord parce que (par calcul ou sincèrement on ne saurait totalement le dire) Ellis se place délibérément toujours à l'opposé du politiquement correct de l'époque. Face à tous les anti- (anti Trump, anti mysogynes de Me too, anti raciste de Black live matters) et sans jamais non plus se mettre à defendre le camp opposé, il pointe les incohérences de son temps quand on ne musèle jamais autant qu'en brandissant la defense des droits de l'Homme, quand la soi-disant libre tribune des réseaux sociaux mène à une sorte de folle Inquisition collective qui force les déviants aux excuses. On ne peut rester insensible à ses arguments et la crainte d'une liberté toujours plus restreinte de s'exprimer est bien rendue.

Malgré tout le livre pâtit tout de même de ce que je pointais au début, puisqu'il se limite à dépeindre les aventures de quelques privilégiés. Quand il fait mine de ne pas comprendre que des propos puissent offenser, c'est surtout parce qu'il ne comprend pas que des stars qui s'exposent puissent se plaindre des conséquences néfastes de cette même exposition, et on a tendance à le suivre sur ce terrain. Mais Ellis aurait tort de vouloir étendre ses constatations à toute la société tellement on le sent planer à mille lieues de nos réalités quotidiennes.

Alors, plus que le livre d'un blanc, que le provocateur titre White semble vouloir incarner, c'est aux élucubrations d'une White Star qu'on assiste, pas désagréables à parcourir mais à qui il ne faut pas donner plus d'importance qu'aux voeux qu'on formule en voyant passer une étoile filante.
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A mes yeux, BEE est un trublion et un poseur. Aussi, je n'attendais pas grand-chose de cet essai.
Je crois que son principal défaut est le verbiage.
Ceux qui, comme moi, préfèrent les propos concis, liront la longue interview donnée par BEE lors de la sortie en France de ce bouquin (voir le lien à la fin de ce compte rendu de lecture) .
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Extraits de cette interview, source les Inrocks :
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Sur la confusion esthétique / idéologie :
« [Hélas], l'idéologie triomphe de l'esthétique.
[La génération des millennials] perçoit l'art par un prisme idéologique plutôt qu'esthétique, [ ] donc le message d'une oeuvre doit forcément être très positif, optimiste. Les millennials ne peuvent pas voir la métaphore. »
On appelle ces jeunes aussi snowflake, càd flocon de neige, car ils sont surprotégés par leurs parents.
« Depuis [les réactions négatives à la sortie du roman American Psycho en 1991], je suis devenu un grand défenseur de la liberté d'expression, et je suis contre les institutions libérales, car il faut se souvenir que ce sont les institutions libérales qui ont essayé de faire interdire American Psycho. C'étaient les féministes, les libéraux, les médias, le New York Times… »
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Extrait sur l'indifférence de BEE face à la politique :
Question de l'intervieweur :
« Dans White, vous semblez totalement apolitique. C'est arrivé en vieillissant ? »
Réponse : « Non, je n'y ai jamais cru. Je pense que ne pas être engagé politiquement a à voir avec le fait d'être un homme blanc à l'aise dans la société. [ ] Je ne pouvais pas comprendre que les gens puissent s'y intéresser autant [à la politique], qu'ils ne voient pas la vie à travers une perspective absurde, ironique, car le système politique me semble absurde»
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Extraits sur ses tweets transgressifs qui ont scandalisé les fans / les followers :
« J'ai tweeté au sujet de la mort de Salinger : “Hourrah, il est enfin mort, on est libres, je fais une fête ce soir !” et l'attention que j'ai reçue était démente [ ]
Alice Munro n'aurait pas dû gagner le prix Nobel de littérature, c'est juste une Canadienne surestimée.” Waouh, ce tweet ! »
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Sur le présent essai :
« le titre original était White Privileged Male [ = l'homme blanc privilégié] et c'était juste une blague, un titre de travail. [ ] J'ai passé ma carrière à écrire des romans se moquant de [l'homme blanc privilégié] et le tournant en ridicule. »
Source des extraits :
https://www.lesinrocks.com/livres/bret-easton-ellis-jai-passe-ma-carriere-a-me-moquer-de-lhomme-blanc-privilegie-151121-30-04-2019/
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Phénomène littéraire et personnage sulfureux s'il en est, Bret Easton Ellis était attendu au tournant avec ce premier ouvrage de non fiction sobrement (si on veut) intitulé White.

D'après l'auteur, il s'agit là d'une compilation de petits essais sur l'ère dite "post empire", c'est-à-dire post 11 septembre, avec le déclin de l'hégémonie américaine et l'avènement de la société numérique et de ses réseaux sociaux.

Alors, essai transformé? Pas vraiment...

Si l'ouvrage est loin d'être dénué d'intérêt,il demeure beaucoup trop inégal à mon sens et, en ce, peine à convaincre.

Se succèdent ainsi réflexions fulgurantes d'intelligence et allégations réaco-narcissiques non rappeler tonton Jacky écoutant le son de sa voix à la fin du déjeuner de famille du dimanche.

Les fanatiques de l'auteur y trouveront, leur compte notamment en ce que Bret Easton Ellis se livre sur sa vision de la création, son rapport à ses oeuvres, envisagées comme la résultante pure de leur époque, ainsi qu'à ses personnages, sa vision de l'Art, qui n'a d'autre vocation que d'être de l'Art...

Mais c'est à propos précisément de l'époque actuelle qu'il se livre le plus dans une violente diatribe contre la génération dite Y: les millenials.

Là encore, on perçoit assez rapidement les limites du Bret Easton Ellis essayiste tant son argumentation ressemble effectivement à une compilation de tweets plus ou moins douteux.

Brouillon, injustifié parfois, jamais vraiment abouti, le discours fait pourtant mouche à de nombreuses reprises tant les qualités d'observateur d'Ellis sont évidentes.

Sans idéaliser sa génération, Ellis décrit le basculement des valeurs avec l'avènement des réseaux sociaux du tout numérique et une nouvelle forme d'économie qu'il nomme, pas forcément de manière la plus opportune d'ailleurs, l'économie de la réputation.

Ainsi met-il en exergue les penchants réactionnaires d'une société qui, à force de rechercher l'approbation de l'Autre, en a oublié l'acceptation de l'individualité, trop souvent, et à tort, confondue par ailleurs avec l'individualisme.

"(...) je me souviens d'un temps où vous pouviez avoir des vues très arrêtées et remettre en question les choses ouvertement, sans être considéré comme un "troll" et un ennemi à bannir du monde "civilisé", si vos conclusions s'avéraient différentes"

La génération Y, jouissant pourtant de l'infini des possibles avec internet, a restreint son espace de liberté à une forme de pensée unique lui permettant d'asséner à longueur de journée, dans un flux ininterrompu de pensées irréfléchies, ce qui est Bien, et ce qui est Mal.

"Ne pas être capable ou ne pas vouloir se mettre dans la peau de quelqu'un d'autre - afin de voir le monde d'une façon complètement différente de la vôtre - est le premier pas en direction de l'absence d'empathie, et c'est la raison pour laquelle tant de mouvements progressistes deviennent aussi rigides et autoritaires que les institutions qu'ils combattent"

Evidemment tout ceci, dans une Amérique traumatisée par une mèche orange, a du mal à passer, et Ellis s'est fait étriller par le New Yorker ou The Observer pour des raisons de fond, à mon avis bien contestables, alors qu'une attaque sur les qualités littéraires (ou leur absence) de White auraient été bien plus méritée.

Peut-être que son analyse de la responsabilité des médias américains dans l'élection de Trump en raison des choix éditoriaux malheureux qui ont été faits n'est d'ailleurs pas pour rien dans ces attaques.


Surtout, et ce qui est absolument savoureux, c'est que ces réactions outragées au livre sont comme un ode à l'ironie et donnent raison à Bret Easton Ellis sur (presque) toute la ligne en ce qu'il rappelle que les enjeux d'une saine communication ne résident pas dans l'approbation ou la caution de la pensée de l'Autre, mais dans l'acceptation de l'altérité et de la contradiction comme n'étant pas source de conflit, mais d'enrichissement, pas plus qu'elle ne constitue une remise en cause de sa propre personne.

Objectivement, White n'est pas un grand livre.

Il a le mérite d'ouvrir la réflexion, de poser, tout de même, certaines questions nécessaires notamment quant à l'hystérisation des discours (je n'ose pas dire débat, tellement certains sujets de polémique sont vains) sur les réseaux sociaux.

Allez, terminons bons amis avec Ellis avec cette maxime que je cours faire graver dans la roche comme disais le poète:

"Les sentiments ne sont pas des faits, et les opinions ne sont pas des crimes"


Lien : https://chatpitres.blogspot...
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Nostalgique du cinéma des années 70, Bret se souvient avec délices et nostalgie de tous les films d'horreur dont il se délectait pendant son adolescence, tels « La maison des damnés », « Théâtre de sang » ou « Pantom of the paradise » de Brian de Palma. Alors qu'il n'est encore qu'un étudiant d'une vingtaine d'années, Bret est contacté par « Vanity Fair » pour qu'il écrive son premier article. Contre toute attente, son premier roman (« Moins que zéro ») paru alors qu'il n'a que 23 ans est tout de suite un énorme succès. Et pourtant cet opus ne comporte pas vraiment d'intrigue et ses personnages ne sont ni positifs ni sympathiques, mais parfaitement dans l'air du temps, c'est-à-dire nihilistes, cyniques et désenchantés. Un film en est tiré. Mais peu fidèle à l'esprit du livre, il est loin de rencontrer le succès escompté. Bret aura moins de réussite avec son deuxième opus « Les lois de l'abstraction » mais retrouvera à nouveau la réussite avec le troisième, le fameux « American Psycho » dont on tira un film qu'il trouve assez médiocre et même une comédie musicale…
Il est bien difficile de classer « White » dans une catégorie particulière. Ce n'est pas vraiment un roman, pas vraiment une biographie (encore que Bret Easton Ellis parle énormément de lui-même de son homosexualité qui semble l'alpha et l'oméga de son existence, de sa carrière et de ses fréquentations hollywoodiennes) et pas tout à fait un témoignage sur le monde de l'édition et du cinéma (quoi que les potins, ragots et historiettes sur toutes sortes de stars ne manquent pas). Certains passages raviront le lecteur curieux : par exemple tous ceux consacrés à l'élection de Donald Trump avec la stupeur et l'effroi des milieux bobos américains, choqués au point de le rejeter pour un tweet dans lequel il s'étonne de leurs réactions aussi idiotes que sectaires. Et également les portraits de Charlie Sheen, alcoolique et drogué, de Tom Cruise, dépressif avant de basculer dans la scientologie, et de Kanye West, ostracisé et considéré comme dément pour avoir déclaré que Trump pouvait être considéré comme un président acceptable. Dans l'ensemble, un bouquin agréable à lire pour qui n'est pas révulsé par les potins type Voici-Gala et le nombrilisme homo, mais pas vraiment du niveau de ses deux meilleurs, « Glamorama » et surtout « American psycho ».
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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White, c'est du Frédéric Beigbeder, le côté narcissique en moins (enfin, je crois). Et beaucoup plus analytique. L'auteur parvient à détailler les curiosités de la société (sous-entendu les phénomènes idéologiques) grâce à une distanciation qui peut colorer le texte d'une certaine froideur, voire d'un manque d'empathie envers la race humaine. Or, je pense que c'est le contraire en fin de compte. Car cette distanciation permet, à mon sens, de garder une objectivité que le trop-plein d'émotions oblitère. Finalement, Ellis parle sans jugement de valeur, et devient en cela empathique. Il se met "à la place" de l'autre, de celui qui ne pense pas comme lui, et s'il dénonce une chose, c'est cette incapacité chez les autres. C'est en cela que je ne partage pas l'idée exprimée sur la jaquette et la couverture du livre nous expliquant que White serait "une charge au vitriol contre la bien-pensance", ou "un commentaire au vitriol d'un temps présent rongé par le politiquement correct." L'argument chimique ne tient pas parce que Bret Easton Ellis s'exprime au contraire avec une certaine précaution et cette distanciation dont je parle plus haut. Je le trouve plutôt mesuré et surtout rationnel.

Au passage, Ellis nous explique qu'il s'est identifié à Patrick Bateman pendant la rédaction d'American Psycho; si j'étais son voisin, je m'en soucierais et envisagerais un déménagement !

Le texte est parfois un peu brouillon; peut-être est-ce dû à la traduction, mais la pensée de l'auteur paraît quand même confuse par moment. Par exemple, page 221 (chapitre intitulé "tweeting") pour dénoncer l'intolérance de la néo-gauche wokiste, il écrit:
"Ce qui était troublant à propos de ces réactions, c'était qu'elles étaient dirigées, une fois de plus, contre une opinion."
C'est une explication maladroite, car si c'était le cas, cela ne poserait pas de problème. Or, ce n'est pas la teneur du paragraphe. En effet, il reproche aux détracteurs de Tarantino de s'en prendre à sa personne À CAUSE d'une opinion. Ce qui n'est pas la même chose.

Un des propos de Bret Easton Ellis est de mettre en évidence les contradictions, la rage et l'intolérance stupéfiante de la gauche américaine au lendemain de l'élection de Trump. C'est bien documenté et pertinent.

Des lecteurs de Babelio reprochent à l'auteur de parler de personnes et d'événements propre aux USA et dont nous n'avons jamais entendu parlé. C'est vrai, cela rend la lecture fastidieuse mais Ellis donne quand même pas mal d'explications qui permettent de situer le contexte.

White est typiquement le livre que j'ai plaisir à lire, d'abord parce que le personnage de Bret Easton Ellis m'est sympathique, mais sur lequel je ne reviendrai pas. Ce n'est pas de la littérature, et je préfère me plonger dans ses romans.
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Avec White, Bret Eston Ellis nous parle de lui, de l'art et de sa vision de la société. Il ne verse pas dans le "politiquement correct" mais n'en est pas moins lucide sur les positionnements des uns et des autres. Il reconnait les arguments de tous, les conteste ou les approuve avec une certaine vigueur mais ne s'érige pas en censeur. Il nous parle aussi beaucoup de cinéma et un peu de la vie d'un quinqua pas forcément béat d'admiration pour sa vie.
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Un essai pour le moins à contre-courant, l'auteur subversif d'Américan Psycho fustige la société de la victimisation dans laquelle nous nous enfonçons.
Sous une forme autobiographique de sa jeunesse ou tout le monde pouvait exprimer son opinion sans être exclu d'un groupe dissident, il livre un portrait d'une amérique qui se consume de l'intérieur à grand coup de moral et d'absence de contradictions.
On peut aisément y voir notre propre société et être parfois choqués par son peu d'engagement autre que de défendre le droit de penser politiquement incorrect et de pouvoir le dire sans gêne.
C'est assurément peu dans la mouvance mais il y a de bonnes choses dans cet essai ou cinéma et musique sont en filigrane comme souvent chez Bret.
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Des années 70 à nos jours, le déclin du monde vers l'aseptisation de la parole, de la culture, de la politique ; l'intolérance véhiculée par les réseaux sociaux ; la fin des passions et de la liberté d'expression.
Très très politiquement incorrect par le génial auteur de American Psycho
(Fait notable et exceptionnel pour un livre sorti en 2019 : l'expression "au final" en est absente 😉. Merci à l'auteur et au traducteur!)
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Très inégal quoique j'ai bien apprécié la partie sur la notion de victime et cette recrudescence du "gentil panda gay" notamment dans les séries d'aujourd'hui.
Cependant, je trouve qu'il y a des moments contradictoires dans son histoire, comme lorsqu'il se voit comme un anticonformiste des réseaux sociaux, décriant leur côté narcissique, mais cherche tout de même à choquer sur Twitter, à clasher des gens comme n'importe quel autre personne et à s'y rendre finalement plutôt insipide. Ou lorsqu'il se défend d'adhérer à la politique de Trump mais l'encense dans 50% de son livre en n'oubliant pas de tailler un costard aux démocrates.

Finalement, ce que j'aurais le plus apprécié sont les parties sur la problématique de création de ses oeuvres, livres comme films.

Bret Easton Ellis me semble être au artiste plutôt intéressant mais un être humain exécrable.
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