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4,06

sur 420 notes
Mais qu'est-ce qui a bien pu pousser cette pauvre Dorothea Brooke, orpheline hébergée par son oncle magistrat de Middlemarch, à refuser l'enviable proposition de mariage du jeune et sémillant Baronnet James, pour s'aller marier avec un M. Casaubon, ecclésiastique érudit certes, mais horrible pédant, à la peau parcheminée et jaunâtre du rat de bibliothèque? A vrai dire, il suffit de considérer son irrémédiable idéalisme, son intempestif caractère passionné et puritain, ses lubies d'élévation morale et spirituelle, pour comprendre le choix qui fut le sien. Néanmoins, tout le voisinage s'accorde à dire qu'elle devrait s'approprier un peu du bon sens pratique de sa jeune et ravissante soeur Celia, qui elle, ne laissera pas passer le nobliaux éconduit. Autre mariage qui s'annonçait un tantinet plus heureux, mais qui s'avère lui aussi décevant, celui de Tertius Lydgate, jeune médecin bien né et prometteur, animé d'une saine ambition de reforme de la médecine mais non exempt de préjugé, avec l'éblouissante Rosamond Vincy, summum du conformisme vulgaire et vaniteux, et insensible à ce qui n'est pas son bon plaisir. Middlemarch, portant le sous-titre d'étude de la vie de province, est un roman particulièrement profus, autant dire que ces histoires de mariage malheureux, ne sont qu'une des multiples veines narratives du roman, qui a pour cadre l'Angleterre de 1830, le pays vivant des réformes importantes, s'industrialisant au détriment des campagnes qui connaissent une crise de l'agriculture. L'oeuvre, à mon goût surdimensionnée, bien que d'une valeur littéraire indéniable, est affligée quelquefois de longueurs pénibles, de considérations philosophiques pédantes et superflues. J'en ai trouvé la prose parfois lourde et filandreuse; l'intérêt, et le plaisir que je me promettait du grand oeuvre d'une auteure un peu méconnue en France, mais célébrée par de nombreux critiques et écrivains du monde entier, s'est progressivement éteint au cours de ces quelques 1100 pages. Une déception eu égard au bonheur que j’escomptais à lire ce récit.
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Un livre très pesant par son écriture et ses apartés moralistes. Abandonné en cours pour le moment!
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Roman de moeurs de la société britannique du XIXième siècle. Familles propriétaires de terres, mariages de raison, héritages...

Un égyptologue laisse en mourant une oeuvre inachevée et une veuve à (re)marier...

Voila pour l'ambiance, qui n'est pas désagréable, mais à part cela, je n'ai pas trouvé le livre captivant, tout juste agréable à lire.
Lien : https://perso.cm63.fr/node/245
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enfin quelle longue histoire!!! je dois avouer que je n'ai jamais lu histoire pareil; george eliot a bien un style propre a elle tres bien construit, son ecriture temoigne d'une intelligence et d'un fort caractere
ca parle de la vie en compagne "middlemarch" ceux qui cherchent le bal, l'aristocracie histoire de duc de baron de comte seront decu y'a rien de cela mais y'a beaucoup d'intrigues, y'a beaucoup d'evenements qui se passent ; y'a le mariage de dorothée avec mr casaubon qui avait le double de son age tout les villageois s'etonnaient de cette union mais y'avait dans le caractere de dorothée une excentricité et une attitude a defier tout le monde ; une sorte de je fais ce que je veux et ils pourront se fracasser la tete contre le mur s'ils approuvent pas. mais y'avait toujours chez cette dorothée une aura qui attire les hommes et qui a fait l'objet de jalousie au debut de la part de rosemonde vincy qui elle meme etait reputé d'une grande beauté et nul ne pouvait dire le contraire sa blondeur, sa robe blanche virginale tout en elle fus l'objet d'une convoitise de la part des jeunes filles du village mais elle ne put croire qu'il pu y avoir une femme plus respectée plus adoré qu'elle et cette femme c'etait dorothée mais a la fin du roman les deux femmes vont faire leurs aveux et se reconcilier
les deux personnages du livre que j'ai adoré sont; mary garth hhh mesirable n'eatant pas gaté avec de la beauté elle etait doué d'une sagesse et d'une intelligence remarquable fus convoité par mr farebrother qui la trouva gracieuse et qui été son proffesseur et par le deuxieme personnage que j'ai aimé "fred vincy" l'ami d'enfance de mary garth et le seul qui l'aimat alors que tous la trouvé laide, j'ai aimé comment fred se transformma en enfant gaté pouri en un jeune homme remarquable travaillant honnêtement et c'etait tres genereux de la part de mary de lui accorder le benifice du doute; en l'attendant jusqu'a ce qu'il trouve un emploi fixe pour enfin pouvoir accepter sa main.
a l'inverse de jane austen qui aborde uniquement le sujets des femmes a cette periode, george eliot parle de tout;science,politique,vie provinciale,mariage
je conclu par cette phrase de mary a fred:
"je ne vous hais pas mais je ne vous respecte pas et je ne peut epouser quelqu'un que je ne respecte pas"
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Enfin terminé !! J'ai trouvé cette longuuuuue lecture d'un millier de pages très contrastée...Certains passages sont vraiment bons, pimentés de petites phrases impertinentes à la Jane Austen. Mais d'autres sont pompeux et ennuyeux. Je trouve que ce texte mériterait d'être proposé en version "allégée" en ne gardant que le meilleur (peut être que cela existe d'ailleurs). Sans enlever en rien la compréhension, ni l'ambiance on pourrait facilement couper 200 pages en réduisant quelques phrases et supprimant certains paragraphes sans intérêts.
Catégorie littéro-culinaire : crème anglaise à l'ancienne un peu lourde
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Mon résumé : Middlemarch est un classique de la littérature victorienne britannique. Ce livre a été écrit et publié en 1871.

Middlemarch est la ville autour de laquelle va se dérouler toute l'histoire de ce livre et dont la majorité des personnages sont issus.
Middlemarch est une histoire de classes sociales pimentée de rapports amoureux qui vont venir bouleverser les destins des principaux protagonistes.
Et en premier lieu, Dorothée dont la vie est centrée sur la religion et qui souhaite dédier sa vie au travail et à la foi. Elle épousera donc M. Casaubon qui représente la dévotion à lui-seul, et qui est de loin son aîné.
Lors de son voyage de noces à Rome, elle rencontre le neveu de son époux (M. Ladislaw) et entretient avec lui une relation amicale faite de discussions sur l'art et autres sujets (discussions qu'elle ne peut pas avoir avec son mari qui la considère comme ignorante).
M. Casaubon décèdera quelques temps après leur mariage et après une vie commune empreinte d'une grande tristesse.
Dans le testament de M. Casaubon apparaîtra alors une clause qui bouleversera la vie de Dorothée et de M. Ladislaw...
En parallèle, nous suivons les traces de Rosemonde (fille du maire) qui par amour, épousera M. Lydgate, médecin londonien, venu s'installer à Middlemarch afin d'y pratiquer une médecine moderne...
Malheureusement, sa vision novatrice ne sera jamais couronnée du succès escomptée en raison de la concurrence bien installée depuis de longues années, mais aussi en raison des relations qu'il entretiendra avec certaines personnalités de la ville.
Ces relations vont également jouer son destin et celui de Rosemonde.
Middlemarch, c'est en somme l'histoire de tous ces destins entrecroisés, d'évènements qui vont modifier le cours des choses.

Mon commentaire : Après des débuts très laborieux (j'ai été sur le point d'abandonner à plusieurs reprises), je me suis prise au jeu et ai commencé à m'intéresser aux personnages et à leur histoire.
On y retrouver le style d'écriture si caractéristique de la littérature victorienne. Cependant, j'ai trouvé qu'il y manquait la légèreté de Jane Austen et le romantisme exacerbé des soeurs Brönté (notamment de Jane Eyre).
Certains passages sont très techniques (termes médicaux) et longs et ne m'ont pas permis de rentrer profondément dans l'histoire.
Je crains que ce livre ne me laisse pas un souvenir impérissable et s'il avait été moins long, je l'aurais peut-être déjà effacé de ma mémoire...
Je conseille à celles et ceux qui voudront tenter l'expérience de s'armer de patience car les rebondissements ne foisonnent pas (sauf peut-être sur la fin).
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A quelqu'un qui me demandait « qu'est ce que cela raconte ? » je n'ai pas su exactement quoi répondre.
Qu'est ce qu'un grand livre ? Peut être pas « une grande histoire » comme on l'entend au sens conventionnel que l'on peut s'en faire, mais une grande histoire quand même, une foisonnante histoire, décrite aussi et surtout par une plume incroyable talentueuse. Quel bonheur de plonger dans un tel ouvrage - c'est bien le terme - fin, ciselé, poétique … à côté de toute la littérature facile qui abonde aujourd'hui.
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Hâte de vous en reparler sur ce site et sur mon blog ! Énorme coup de coeur. Lu en anglais et non en français.
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Mon résumé version courte: Middlemarch, ville imaginaire créée par George Eliot, situé au coeur du XIX° siècle de l'Angleterre, est le miroir de ce qui se passe dans la société britannique de ce siècle. Satire sociale, ce texte raconte la vie quotidienne des habitants de Middlemarch et de ses environs où manipulations et corruptions vont de paires avec réforme politique, choc de générations, poids religieux, hiérarchie sociale, mais aussi amitiés, loyautés…
Mon résumé version longue: Middlemarch se décompose en huit livres plus un "Final" et est animé par une foule de personnage dont le lecteur va suivre les pérégrinations pendant un peu plus de trois ans. le fil directeur est assuré par Dorothea Brooke, épouse Casaubon; Dorothea est une femme atypique du XIX° siècle. Vertueuse et réfléchie, elle s'est fixée une ligne de conduite, issue de nombreux principes qui l'animent, à laquelle elle ne déroge pas. Bien qu'elle courbe l'échine, ses principes, au final, lui permettent d'être libre et heureuse. En effet, bien que respectant les conventions de son temps tel le fait d'accepter d'être considérée par son vieux mari jaloux et possessif, M. Casaubon, comme appartenant au sexe inférieur, il n'en demeure pas moins vrai qu'elle en souffrira mais transformera par la suite cette faiblesse en force. Elle est d'ailleurs très appréciée de ses concitoyens qui louent sa pureté d'âme. Sa soeur, Célia Brooke, épouse Chettam, est nettement moins féministe dans l'âme et se complait à se ranger du point de vue de son mari, Sir James Chettam, sur toutes les questions ne pouvant être traitées par une femme. Complices, les soeurs Brooke ne mènent pas leur vie, et plus particulièrement leur vie conjugale de la même façon, mais leur lien de soeur est inébranlable, et leur oncle, M. Brooke, est un socle solide de la famille Brooke. Ayant pris les soeurs Brooke sous son aile dès la mort de leurs parents, il leur laisse la possibilité de faire leur propre choix, notamment en matière de mariage. le fait qu'il leur laisse une telle liberté, n'empêchera pas Dorothea de se tromper mais il ne peut être opposé à M. Brooke d'avoir été de mauvais conseils, bien au contraire! M. Brooke semble être un homme d'affaires qui touche à tout, "comprenez-vous" comme il aime à le dire: politique, journalisme, gestion de domaines, chasseur de nouveaux talents par exemple avec le cousin de M. Casaubon, Will Ladislaw. Ce dernier est un artiste dans l'âme, mais également un jeune homme qui se cherche et qui se réalisera pleinement grâce à l'intervention de M. Brooke, lorsqu'il achètera le journal le Pionner. Ladislaw est mon personnage préféré. Son évolution personnelle et professionnelle lui donnera progressivement confiance en lui, et il m'a plu de le suivre et de voir que son honnêteté intellectuelle, mise à rude épreuve, est restée intacte. En effet, une révélation de taille faite par le banquier le plus célèbre de Middlemarch sur ses origines, M. Bulstrode, aurait pu le rendre riche et lui conférer l'assise sociale de son rang. Mais l'amour qu'il porte à Dorothea, l'épouse de son cousin Casaubon, l'empêche d'accepter la proposition de Bulstrode, source d'un déshonneur assuré. Rosamond Vincy, épouse de Tertius Lydgate, apprécie par ailleurs la fraîcheur et la joie de Will car tous deux aiment chanter et jouer du piano. Pourtant Rosamond, n'aime rien ni personne à part elle-même; soucieuse des apparences et du qu'en dira-t-on, elle est championne dans l'art de la manipulation des hommes. Elle ne saura pas apprécier les qualités de son mari, le Dr Lydgate, qui lui attache énormément d'importance à son bonheur et son confort. Jeune médecin, Lydgate a pour ambition de révolutionner à son échelle la médecine et dispose d'un esprit fortement novateur pour son temps; malheureusement, son attitude sera mal perçue par ses pairs qui lui mettront de nombreux bâtons dans les roues; par ailleurs, les dettes accumulées en raison de son installation avec sa femme le rattraperont et le désintérêt de celle-ci conjugué à ses reproches non justifiés le tireront vers le bas. Rosamond est la fille de M. Vincy, le maire de Middlemarch, ce qui peut expliquer, dans une certaine mesure, cette sensibilité au paraître. Son frère, Fred Vincy, a lui aussi un rapport particulier avec l'argent (problème de jeu). Il ruinera d'ailleurs la famille Garth, dont le patriarche, Caleb Garth, s'était engagé en qualité de caution; en revanche, Fred aura la capacité de changer, mais le chemin sera long et difficile. Là encore, son moteur vient de l'amour qu'il porte à Marie Garth; bien qu'il se sente coupable d'avoir entraîné les Garth dans sa chute, Marie se sentira également coupable vis-à-vis de lui suite à une inaction de sa part quant à un testament écrit par son employeur,l'homme d'église M. Featherstone, quelques heures avant sa mort. Marie Garth, bien que n'ayant pas la beauté de Rosamond, a la beauté du coeur; c'est pourquoi elle sera également courtisée par un homme d'église, M. Farebrother.
Je vais m'arrêter là, vous ayant globalement présenté les personnages principaux, car je me rends compte qu' à part vous décrire les personnages et plus ou moins les liens entre eux, il est difficile de résumé une telle oeuvre! Tout ces middlemachiens, et tant d'autres, sont liés d'une quelconque manière entre eux, par les histoires passées qui refont surface, par leur appartenance à leurs classes sociales, réceptions et mariages, sans oublier le milieu des affaires.

Mes impressions: Bien qu'ayant eu des difficultés à entrer dans cet univers peint par George Eliot, je peux vous dire que j'ai adoré cet ouvrage! Il s'agit d'un classique incontournable de la littérature anglaise que je suis ravie d'avoir découvert. En revanche, il s'agit d'une lecture extrêmement exigeante qui ne laisse place à aucune "rêverie"; chaque mot -sur les 1100 pages- a été choisi avec soin et donne le sens que l'auteur a voulu donné au texte sans interprétation possible. J'ai donc peiné sur les 700 premières pages, notamment parce que le narrateur (l'auteur?) est omniprésent et omniscient; la moindre conversation, pensée, action est commentée et analysée de façon objective et remarquable; cela m'a perturbée pendant un long moment. de plus, les liens entre les personnages ne sont pas clairement établis dès qu'on les rencontre et on se perd facilement dans cette foule d'individus sans cesse en mouvement. Par la suite, je m'y suis habituée et ai regretté d'être arrivée au point final…c'est pour dire! Middlemarch donc est une oeuvre complète, complexe et satirique de la société anglaise du XIXème siècle. Les mutations qui s'opèrent sont palpables mais la réticence de la noblesse anglaise accrochée à ses pouvoirs fait force. Cela est perceptible au livre II. Vieux et jeunes, notamment avec le Dr Lydgate qui a l'ambition de découvrir de nouveaux remèdes, ou plus largement avec la réforme politique qui échouera -mais là j'ai trop de carence en la matière pour en discuter- Il est question de la femme et de sa place au sein de la société; dans les milieux aisés, seuls les mariages arrangés ont la côte. Pourtant, elles sont de plus en plus nombreuses à choisir leurs époux. Dorothea avec M. Casaubon et Rosamond avec Lydgate. Mais leur féminité n'est pas utilisée de la même manière: Dorothea, malgré sa beauté, est une femme cérébrale qui attache une importance capitale, voire vitale, à faire le bien autour d'elle; elle veut s'inscrire dans un schéma sur le long terme qui va au-delà d'elle et de Middlemarch, d'où sa volonté de se marier avec Casaubon, qui peut l'élever intellectuellement parlant. Rosamond, elle, est égoïste et même vulgaire et se sert de ses atours pour arriver à ses fins, ce qui la rend détestable. Dorothea, au final sera heureuse, tandis que Rosamond malgré une prise de conscience tardive ne me semble pas approcher le bonheur…car le vrai bonheur ne réside aucunement dans les apparats d'un milieu social. La religion est aussi un sujet largement évoqué; à la fois vénale pour certains, elle est soutien psychologique pour d'autres. Les activités masculines très en vogue à ce moment là sont évoquées, comme les cercles de jeux et l'addiction à la boisson, mais demeurent davantage connotées comme un mal de ce siècle pour les gens aisés. Et Middlemarch traite aussi du poids du passé, des secrets qui refont surface (Bulstrode et Rigg), de loyauté, de honte, bref de tout ce qui anime l'être humain: peu importe ce qui est fait, l'essentiel est ce qui en découlera!

Je suis ravie d'être allée au bout de cette lecture exigeante car je serais indéniablement passée à côté de beaucoup de choses si je n'avais pas tenu bon; je ne peux que vous inviter à vous immerger dans Middlemarch en vous conseillant cependant d'avoir du temps devant vous (3 mois pour moi) et une réelle motivation; il faut l'apprécier et le digérer, mais quel délice!
Lien : http://leslivresdecamille.wo..
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