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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il y avait au moins dix ans que je n'avais pas lu de MBD et j'étais plutôt une adepte. Aujourd'hui, après la lecture de ce tome 3 de la saga d'Angélina, je suis plutôt réservée. L'écriture est claire et limpide mais n'a rien de remarquable. L'intrigue est certes bien menée pour tenir le lecteur en haleine en utilisant les ingrédients qui font monter la mayonnaise: jalousie et vengeance de femmes. Mais cependant le tout est trop cliché, passe-partout, stéréotypé, dilué. Il y a des anachronismes (le divorce dont il est beaucoup question n'existait pas à l'époque où se déroule l'histoire). On n'apprend rien et on n'en garde rien puisque tout est superficiel. J'attends davantage d'un roman historique.
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Saga à l'eau de rose, c'est un style qu'on aime ou pas. C'est reposant, ça se laisse lire. Pour moi c'est un roman de vacances, idéal pour lire le soir au lit « sans se prendre la tête ». J'ai bien aimé, vraiment. Je justifie ma note par un 4 étoiles sur les 2 premiers mais seulement un tout petit 2 étoiles sur le dernier.

Anecdote amusante : j'ignorais, en commençant la lecture, que la mère de l'héroïne et moi partagions le même prénom (rare en Europe francophone) et pratiquement le même nom (il suffit d'intervertir deux lettres).
Le fond est intéressant et nous montre certains aspects de la vie dans le dernier quart du XIX° siècle dans un coin des Pyrénées, au travers du début de carrière d'une sage-femme. Ça tombe souvent dans le cliché mais je ne pense pas que l'auteure ait des prétentions de sociologue. Bien que... sans doute d'historienne ?
La grosse déception c'est l'apologie du mensonge. On l'enrobe dans de bien pensantes tortures de l'esprit (oh mon Dieu j'ai menti mais je n'avais pas le choix alors je vais utiliser un autre mensonge même si c'est mal, pour corriger le mensonge d'avant) ! Jusqu'au dernier chapitre du dernier tome, où il faut mentir à l'enfant « pour le protéger » alors qu'on vient de passer 3 volumes à lui mentir « pour le protéger ». J'ai un principe : on ne ment pas. Point. Ça ne souffre aucune exception. L'omniprésence du mensonge dans cette histoire, ça m'a vraiment dérangée.

Sur la forme, j'ai apprécié les 2 premiers volumes, mais je suis déçue par le troisième. Fautes d'orthographe et de syntaxe, erreurs historiques (Louis XIV aurait interdit en 1776 la possession d'esclaves sur le territoire français), coquilles, Ursule qui change occasionnellement de prénom (déjà dans le 2° tome), faute de calcul sur les dates (ça ne vous dérange peut-être pas, moi oui), ... A vrai dire, ce dernier tome me laisse avec le sentiment qu'il fallait vite achever de l'écrire, que l'auteure en avait un peu assez de son histoire et que l'éditeur lui mettait la pression pour pouvoir très rapidement… mettre sous presse. Ça se ressent donc tant sur le récit qui perd en qualité et en profondeur que sur le processus de relecture qui a laissé passer des bourdes.
Il me semble que madame Dupuy use et abuse de certaines tournures et qu'il serait bon qu'elle trouve d'autres moyens de nommer ses personnages. J'en ai la nausée des « Cévenole », « Annamite » et autre « Provençale ».
Enfin, quelle est cette mode rencontrée dans de très nombreux romans tous auteurs confondus (je n'ai rien lu d'autre écrit par cette dame), de ponctuer le récit de trop fréquents repères de lieux et de dates (je caricature à peine « trois maisons plus loin, 4 minutes 12 plus tard ») ? Les auteurs sont-ils devenus incapables de rédiger sans utiliser ces artifices ou est-ce un requis des lecteurs d'aujourd'hui ?

À la fin de chaque tome nous sommes invités à nous abonner à la page Facebook de madame Dupuy. Je l'ai fait. Passez votre chemin si comme moi vous espérez y rencontrer de l'échange sur le fond, de la discussion, de l'enrichissement, de la critique constructive. C'est en réalité le monde des bisous et des jolis panneaux, « notre chère Nadette » y est encensée comme un gourou. Dommage. Je respecte totalement les lectrices (il me semble qu'il y a très peu d'hommes) qui font partie de ce groupe mais ce n'est pas mon truc, je m'en irai donc sans bruit. Je trouve extrêmement regrettable d'avoir été censurée (publication supprimée sans explication) pour avoir exprimé ces erreurs techniques du 3° tome alors qu'un « merci, nous en ferons part à l'éditeur » aurait été bien plus positif et aurait montré une ouverture d'esprit pourtant largement prônée tout au long de cette tranche de vie d'Angélina.
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