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EAN : 9782359736533
216 pages
Ravet-Anceau (28/08/2017)
4.3/5   59 notes
Résumé :
Borg traque inlassablement sa princesse. Il a l’espoir de trouver en de très jeunes filles la pureté et l’innocence auxquelles il aspire tant. Mais, invariablement, ses proies le déçoivent. Surgit alors Slavko, son double diabolique. Lui se charge du sale boulot. Pour multiplier les chances de trouver une véritable princesse, Borg décide de gagner une grande ville : Caen. C’est là que son destin croise celui de Jean. L’homme est un ancien mercenaire aguerri rongé pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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« Ce n'est pas une fable de Jean de la Fontaine 😉 »

Je pensais que j'avais compris la structuration d'écriture : simple et prenante, je continuais avec enthousiasme car je voulais savoir la fin de cette histoire dont j'avais deux ou trois idées en tête. Rien de tout cela, le roman est prenant oui, facile à lire oui mais je me suis faite plus que surprendre et à plusieurs reprises par l'écrivain alors que je pensais savoir. C'est de loin tranquille comme je le pensais au début. Il y a des rebondissements et une fin que je n'ai pas vu venir. Une grande partie du roman en huis clos augmente l'intensité du suspense notamment lorsqu'ils et elle se retrouvent dans la même pièce. Peu de personnages, on ne s'y perd pas, cela permet à l'auteur d'approfondir ces personnages dont certains leur côté obscur. Des personnages sont torturés de l'intérieur mais pas seulement, l'obstination de la prostituée me questionnait, je me demandais quel loup cela cachait.

L'intrigue se déroule en Normandie, un peu dans l'Orne et très vite à Caen (Calvados). L'écriture est fluide, il y a du rythme et des surprises, c'est imprévisible, et la fin est magistrale !

Bravo Christophe même un très grand bravo ! Je lirai d'autres de tes romans surtout L'année des loups. J'ai rencontré à plusieurs occasions cet écrivain, il n'est pas que doué, aussi il est abordable et drôle. Je vous recommande ce premier thriller de Christophe Dubourg !

Les loups et l'agneau
de Christophe Dubourg
Éditions Magnus (2023)
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Alerte ! Conquise ! Enchantée ! Coup de coeur ! (oui oui, tout ça !)

Je dégaine ma catégorie « livre qui décoiffe ta tête de lectrice sans te faire bouger de ton canapé ! » !


La vie est faite de rencontres…
Et il y en a certaines qu'on préférerait éviter…

Borg, est un personnage dérangeant, profondément malsain, il est celui qui fera basculer la vie de plusieurs personnes uniquement parce qu'elles se trouveront sur son chemin. Il est une espèce de cinglé, en rupture totale avec la réalité, schizophrène et obnubilé par la recherche de celle qu'il appelle « sa princesse », sorte d'idéal féminin. C'est bien d'avoir un idéal féminin, c'est moins bien quand elle a 8 ans et qu'il prévoit de l'enlever. Il n'est pas à la recherche d'amour non, il est à la recherche d'une proie pour assouvir ses fantasmes… Je ne sais pas si on peut vraiment ça appeler ça un fantasme, une obsession peut-être… Toute sa vie tournera autour de ça, il partira même vivre dans une grande ville uniquement dans ce but. Et lorsqu'il trouve sa cible, commence alors une traque sans merci pour s'en emparer. Il est de ceux qu'on ne voudrait pas croiser au détour d'une rue sombre un soir alors qu'on se balade seule dans la rue. Sous la plume de Christophe Dubourg il prendra forme, devenant terriblement réaliste et crédible grâce à des procédés d'écriture tels que l'introspection ou les flash-back, et pas de doute, mesdames, que si vous êtes un peu angoissée comme moi à l'idée de croiser un jour la route d'un psychopathe (mes lectures n'aident pas!), vous éprouverez une certaine inquiétude à la lecture de ce livre.

Ce qui procurera également un sentiment de malaise chez le lecteur angoissé, c'est quand il se rendra compte des dangers qui peuvent survenir à chaque instant de sa vie, même quand il n'y est pour rien et qu'il n'est en rien concerné par les histoires de vie des gens qu'il croise par hasard ; on est en fait juste là au mauvais endroit, au mauvais moment, et on se retrouve embarqué bien malgré soi dans quelque chose de terrible. Ici, deux personnages vont en faire les frais. le premier est une jeune prostituée qui en a trop vu, le second est un personnage que nous suivons en parallèle de l'histoire de Borg, Robert. Ce dernier, loin d'être un enfant de coeur, est également un chasseur, mais d'un autre genre que Borg car lui, il tue sur commande et pour une grosse liasse de billets. Et quand le chasseur devient la proie, c'est tout son monde qui s'écroule. Il ne sait pas comment réagir dans sa position de victime, il y aura une inversion des rôles, car c'est lui cette fois qui est devenu la personne traquée, et qu'il devra apprendre à se défendre pour s'en sortir.


[ Un premier roman MA-GI-STRAL ! ]

N'ayons pas peur des mots, j'ai adoré ce thriller qui se lit d'une traite en une soirée, et j'ai peine à croire qu'il s'agit du premier livre de l'auteur tant j'ai trouvé l'écriture aboutie et le travail réalisé pour provoquer un sentiment intense d'angoisse parfaitement maîtrisé.

L'auteur joue avec le huis-clos pour créer un cadre angoissant et oppressant, sombre à souhait, qui m'a donné l'impression d'être enfermée dans une sorte de catacombes sans pouvoir en sortir. C'est noir, c'est lugubre, ça suinte l'humidité qui sent mauvais, et l'auteur réussi parfaitement à vous donner l'impression d'y être ! Je trouve d'ailleurs ce livre très cinématographique, dans le sens où j'ai parfaitement ressenti cette atmosphère, que j'ai vraiment réussi à m'imaginer à la place des personnages car tout y est décrit, et que cela nous donne une lecture très immersive.

Je suis passée par plusieurs sentiments différents durant ma lecture : d'abord l'effarement, devant l'horreur du comportement et des travers de Borg, et puis j'ai lentement basculé dans une tension extrême, provoquée d'une part, par sa personnalité, mais également provoquée par le rythme important et le suspense de tous les diables que nous impose Christophe Dubourg durant l'enfermement des personnages jusqu'au dénouement final.



[ le mot de la fin ]

Un p**ain de talent !

Si vous aimez les personnages tordus à souhait, et que vous éprouvez un certain sadisme à observer les victimes qui s'acharnent avec l'énergie du désespoir pour s'en sortir, ce livre est fait pour vous !

Ça faisait un moment que je n'avais pas lu un livre avec une ambiance aussi glauque, et qui vous laisse une impression désagréable une fois la dernière page tournée.

L'auteur, libraire de profession, a réussi le tour de force de séduire la serial lectrice exigeante que je suis, grâce à un premier thriller parfaitement maîtrisé.

Je valide et je recommande évidemment !
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Voilà un nouvel auteur qui ira loin s'il continue dans cette voie.

J'ai beaucoup aimé ce thriller, on est jusqu'à la fin surpris des rebondissements, ne les voyant pas venir... et pourtant en y réfléchissant bien cela ne pouvait être qu'une évidence.

Un auteur rencontré par hasard à la librairie au moment de la période spécial (thrillers, policier), en l'écoutant parlé à un journaliste, il m'a donné envi d'en savoir un peu plus sur son livre. Très sympa et à l'écoute, je le remercie pour cette lecture fort agréable.

Un livre que je ne peux que vous conseiller de découvrir.
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Chroniquer revient à donner son point de vue, son ressenti vis-à-vis d'un roman dont on ne connait l'auteur qu'à postériori… parfois. Ici, l'exercice est tout autre. Il convient de faire le même exercice avec le 1er roman d'un copain. La pression est élevée. Pour l'un comme pour moi. Donner son sentiment avec lucidité et recul, franchise et analyse. Mon avis ne vaut que ce pourquoi NigraFolia est fait. le partage de l'expérience littéraire. Alors, en avant. Lâchons les freins et plongeons.

Les loups et l'agneau de Christophe. Christophe Dubourg, chroniqueur normand de Zonelivre passe de l'autre côté. Il saute dans le côté obscur de la force avec un 1er roman noir. Très noir. Il touche ce qui me révulse le plus, ce que je n'ai jamais pu supporter. Sa thématique, l'horreur générée par ceux qui touchent aux enfants. Au sens littéral du terme. Ceux qui les violentent et les tuent.

Pour le synopsis, soit je te renvoie vers la 4ème de couv'.

Mais j'ai bon coeur, alors, saches juste, lecteur attentif qu'il s'agit de Borg. Pas le joueur de tennis. Non ce Borg là, a un double maléfique et une passion. Il veut trouver sa princesse, celle qui le fait fantasmer. le problème est qu'elle prend corps, dans les corps de toutes jeunes filles. Régulièrement déçu par ses proies, il passe la main à son Slavko, son double sanguinaire et sans pitié pour les éliminer. Au détour de sa quête, il croise celui de Jean, un ancien mercenaire torturé par son passé devenu tueur à gages. Et au milieu, il y a Alice, 8 ans et Robert Chevallier, son père et objet du contrat de Jean. le tueur devient une proie, tout comme Christine, une prostituée présente au mauvais endroit, au mauvais moment. Voilà pour ce qui est du contenu. Pour ce qui est de l'histoire… à toi de jouer, lecteur de cette chronique, file faire l'acquisition de ce roman paru chez Ravet-Anceau.

Christophe, homme doux et presque timide, malmène ses personnages torturés dans une sorte d'huis-clos d'où les odeurs nauséabondes viennent percuter les narines du lecteur. Preuve en est que l'on a tous un double maléfique.

Dans un lieu immonde se joue un drame. Sous les yeux du lecteur, se déverse une litanie de violence, d'horreur et d'émotions. Sous les remugles, la décomposition, l'écriture aboutie engendre une tension, une ambiance glauque. le travail de Christophe mène le lecteur en bateau. Il y prend plaisir. Moi, rivé à mon fauteuil, je prends conscience d'un lourd sentiment d'angoisse.

Les personnages peu nombreux sont parfaitement maîtrisés. On sent le travail acharné, les heures passées à les sculpter, les façonner. Dans la glaise, la boue et parfois avec une légère lueur d'espoir.

Borg, est dérangeant, agressif, souillé et corrompu. Jean brouillé par son passé sombre peut-être à la recherche de la rédemption. Restes Christine, Robert et Alice. L'innocence et la tranquillité de la provinciale Caen s'en trouvent malmenées.

Christophe malmène aussi son lecteur. Car Les loups et l'agneau est truffé de surprises jusqu'à la fin. Mais là, motus ! Saches seulement tranquille lecteur de cette chronique que tu n'es pas au bout de ton étonnement. Je n'ose savoir d'où est venue cette inspiration. Fait est que je vais le regarder différemment le gars Dubourg.

En conclusion, c'est un très bon 1er roman qui n'a pas à rougir et tient la comparaison avec une ribambelle d'auteurs reconnus. Comme un bon café, c'est noir et serré. Très noir. Très serré. Un Ristretto. Et pourtant ce roman court et vif se lit avec une facilité déconcertante. Comme quoi, même les copains peuvent être dotés d'une excellente plume.
Lien : https://nigrafoliablog.wordp..
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Si James Bond et son charisme rencontraient Donkey Kong et sa patte maladroite, ils pourraient confier le récit de leur combat à Christophe Dubourg ! Il inviterait le Petit chaperon rouge à se joindre à la fête, et il y aurait une Mère-grand moderne, déguisée en pute.
James Bond, alias Jean Turuele, est un tueur à gage émérite, une machine programmable exécutant ses contrats avec brio dans les années 70. Mais le tournant des années 80 ne lui semble pas aussi favorable.
Et dans le rôle de Donkey Kong, Borg, brute épaisse, mastodonte au faciès réalisé à la hâte, n'a qu'une passion : trouver une princesse. Mais les petites filles ne voient que le crapaud en lui, et je peux comprendre leur réticence à embrasser la Bête.

La rencontre des deux acteurs se fait sur un ring un peu particulier, Borg se réalisant plombier (un peu de Super Mario là-dessous ?), invite ses joueurs à se déplacer dans de gros tuyaux. Sauf que la version du jeu proposée par Borg n'a aucune couleur, et vous plonge dans des Enfers aux parfums d'égouts et de matières douteuses. La petite Alice est loin du pays des merveilles, et le combat qui s'annonce va lui demander de développer toute sa capacité de résistance à l'horreur de ce qu'elle va rencontrer.

Le rythme est soutenu, les personnages bien campés, et le cadre temporel restitué avec perfection : la bande son est irrésistible !! Les Loups de cette histoire ont les dents limées, et nous attachent facilement.

"- J'ai lu une phrase dans un bouquin une fois et ca m'est resté. Enfin, non... disons plutót que ça me revient là, depuis que t'es avec nous, soldat... c'est une Québécoise qui l'a écrite, cette phrase.
Jean s'efforce de donner le change, de regarder Slavko mais son esprit est occupé ailleurs, travaillant à sa survie. Devant l'absence de réaction de l'ex-mercenaire, le colosse poursuit :
- Andrée Maillet, c'était le nom de la Québécoise, je crois et Andrée, elle a dit un truc pas con : “Un loup est micux caché parmi d'autres loups, que dans une forêt vierge seul, si vierge fût-elle..." C'est joli, non? Et en plus ça dit des choses pas bêtes. Alors tu vois, soldat, je me dis que t'en es peut-être un. Que t'es peut-être bien un loup. Les gens ne sont jamais ce qu'ils paraissent être, pas vrai ? "

Christophe Dubourg m'a embarquée de la première ligne à la dernière, je n'avais pas vu venir les révélations (sauf une), et Les Loups et l'agneau est un roman que je classe irrémédiablement dzns ma bibliothèque des Best-of !!
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
- J'ai lu une phrase dans un bouquin une fois et ca m'est resté. Enfin, non... disons plutót que ça me revient là, depuis que t'es avec nous, soldat... c'est une Québécoise qui l'a écrite, cette phrase.
Jean s'efforce de donner le change, de regarder Slavko mais son esprit est occupé ailleurs, travaillant à sa survie. Devant l'absence de réaction de l'ex-mercenaire, le colosse poursuit :
- Andrée Maillet, c'était le nom de la Québécoise, je crois et Andrée, elle a dit un truc pas con : “Un loup est micux caché parmi d'autres loups, que dans une forêt vierge seul, si vierge fût-elle..." C'est joli, non? Et en plus ça dit des choses pas bêtes. Alors tu vois, soldat, je me dis que t'en es peut-être un. Que t'es peut-être bien un loup. Les gens ne sont jamais ce qu'ils paraissent être, pas vrai ? Si t'es un loup et pas un flic, t'es qui pour te promener avec un calibre ? En plus, c'est pas n'importe quel flingue, j'en ai jamais vu un comme ça, un pistolet aussi léger que le tien», termine-t-il en soupesant le Glock avec admiration.
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Jean. Un homme mystérieux.
Jean, l'homme avec lequel Christine est partie, n'est pas ce qu'il parait être. D'ailleurs, de manière générale, les apparences ne sont jamais ce qu'elles sont, pas vrai ? ll est bien placé pour le savoir, lui aussi.
Jean n'est pas un individu lambda. Et Christine I'a perçu aussi, il en est certain.
Jean porte un masque. Pour Robert Chevallier, c'est un fait, une certitude. Un masque invisible aux yeux de la plupart des gens, peut-être, mais pas pour lui. En dépit de son åge relativement jeune, I'homme d'affaires navigue dans les eaux troublées de l'âme humaine depuis un moment. Et en businessman aguerri, il a déjà eu affaire à ce genre d'individus. Des personnes sans scrupules qui tentent de dissimuler leur véritable visage, leur vraie nature sous la peinture chatoyante d'une façade de circonstance.
Les reflets sombres qu'il a perçus dans les pupilles de Jean renforcent ses certitudes. C'est plus qu'une lueur inquiétante.
Ses yeux ont la dureté d'un d'un diamant. Ils le trahissent. Ils brûlent d'un feu sauvage, aiguisé, pareils à ceux de certains prédateurs humains qu'il a cotoyés. Il connait bien ce type d'hommes, des individus prèts à tout pour arriver à leurs fins. Il le sait parce que lui-même a été l'un d'eux. Dans le domaine des affaires, on les qualifie d'arrivistes. de requins, mais dans ces eaux sombres soumises à aucune des lois connues, vers quel animal tend à se positionner Jean ?
Comment le considérer ?
Qui est-il vraiment ?
Robert est sûr d'une chose : Jean n'est pas flic.
Et persuadé dune autre : Jean représente un danger pour lui et sa fille Alice. Il est une menace pour leur vie. Ça, l'homme d'affaires n'en doute pas un seul instant. Même s'il en ignore la raison.
Jean Turuele est ce type de personnes.
Le père d'Alice a réfléchi. II a trouvé à quel animal Jean se rapporte.
Un carnassier.
Un loup.
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- Le but n'est pas de faire l'inventaire de tes nombreuses tares, susurrait mère dans ce qu'il considérait alors comme un élan d'affection. Non... le but est que tu te rendes bien compte de l'inutilité de ta vie dans ce bas monde. Que viens-tu faire dans un endroit civilisé, "normal" ? Et que veux-tu y faire? assénait la vieille yougoslave au jeune homme. Il n'y a pas et il n'y aura jamais de place pour les monstres comme toi! ! Mets-toi ça dans le crâne s'il te reste encore un peu de place là-dessous! disait-elle encore en frappant du plat de sa main déjà ridée le crâne aux rares cheveux bruns de son fils.
- Oui, m'man, articulait-il à chaque fois lorsqu'elle consentait à lui parler autrement qu'avec un ceinturon de cuir.
- Personne ne t'aimera ni ne t’aidera dans cette vie! Tu m'entends ? Personne... surtout pas les chiennes de ton père, ces chiennes-là!
- Oui, m'man..., répliquait-il encore docilement en suivant le bras de sa mère brandi vers les murs du salon. Des murs jaunis par le tabac, couverts d'affiches de films et de posters de filles en tenues suggestives.
"Les princes, princesses et fées n'existent pas! Mets-toi bien ça dans la tête! Pas pour quelqu'un comme toi en tout cas... Ce monde-là te restera inconnu !"
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Les princesses, ça n’existe pas, c’est que dans les films, avait-elle insinué.
Elle était sérieuse, il le savait. Il l’avait regardée longuement, se dandinant d’un pied sur l’autre. Pourtant il n’avait rien répondu, de peur qu’elle se moque. La voir se jouer de lui aurait été un signe de tromperie. Il ne le supportait pas. C’eût été un aveu même de défaite. La peur de perdre sa princesse Elle était sérieuse, il le savait. Il l’avait regardée longuement, se dandinant d’un pied sur l’autre. Pourtant il n’avait rien répondu, de peur qu’elle se moque. La voir se jouer de lui aurait été un signe de tromperie. Il ne le supportait pas. C’eût été un aveu même de défaite. La peur de perdre sa princesse était plus forte que tout.
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Personne ne sait exactement où et quand sont apparues les premières armes à feu. Ce qui est certain en revanche, c’est qu’au fil des siècles, les armes ont toujours exercé un pouvoir de fascination chez l’homme.
L’individu assis contre le mur jauni près de la fenêtre n’y dérogeait pas.
Leur développement, au cours des guerres, est en quelque sorte le reflet de l’évolution de l’humanité : en perpétuelle transformation et toujours prompte à donner la mort.
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