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« Ce n'est pas une fable de Jean de la Fontaine 😉 »

Je pensais que j'avais compris la structuration d'écriture : simple et prenante, je continuais avec enthousiasme car je voulais savoir la fin de cette histoire dont j'avais deux ou trois idées en tête. Rien de tout cela, le roman est prenant oui, facile à lire oui mais je me suis faite plus que surprendre et à plusieurs reprises par l'écrivain alors que je pensais savoir. C'est de loin tranquille comme je le pensais au début. Il y a des rebondissements et une fin que je n'ai pas vu venir. Une grande partie du roman en huis clos augmente l'intensité du suspense notamment lorsqu'ils et elle se retrouvent dans la même pièce. Peu de personnages, on ne s'y perd pas, cela permet à l'auteur d'approfondir ces personnages dont certains leur côté obscur. Des personnages sont torturés de l'intérieur mais pas seulement, l'obstination de la prostituée me questionnait, je me demandais quel loup cela cachait.

L'intrigue se déroule en Normandie, un peu dans l'Orne et très vite à Caen (Calvados). L'écriture est fluide, il y a du rythme et des surprises, c'est imprévisible, et la fin est magistrale !

Bravo Christophe même un très grand bravo ! Je lirai d'autres de tes romans surtout L'année des loups. J'ai rencontré à plusieurs occasions cet écrivain, il n'est pas que doué, aussi il est abordable et drôle. Je vous recommande ce premier thriller de Christophe Dubourg !

Les loups et l'agneau
de Christophe Dubourg
Éditions Magnus (2023)
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Voilà un nouvel auteur qui ira loin s'il continue dans cette voie.

J'ai beaucoup aimé ce thriller, on est jusqu'à la fin surpris des rebondissements, ne les voyant pas venir... et pourtant en y réfléchissant bien cela ne pouvait être qu'une évidence.

Un auteur rencontré par hasard à la librairie au moment de la période spécial (thrillers, policier), en l'écoutant parlé à un journaliste, il m'a donné envi d'en savoir un peu plus sur son livre. Très sympa et à l'écoute, je le remercie pour cette lecture fort agréable.

Un livre que je ne peux que vous conseiller de découvrir.
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Chroniquer revient à donner son point de vue, son ressenti vis-à-vis d'un roman dont on ne connait l'auteur qu'à postériori… parfois. Ici, l'exercice est tout autre. Il convient de faire le même exercice avec le 1er roman d'un copain. La pression est élevée. Pour l'un comme pour moi. Donner son sentiment avec lucidité et recul, franchise et analyse. Mon avis ne vaut que ce pourquoi NigraFolia est fait. le partage de l'expérience littéraire. Alors, en avant. Lâchons les freins et plongeons.

Les loups et l'agneau de Christophe. Christophe Dubourg, chroniqueur normand de Zonelivre passe de l'autre côté. Il saute dans le côté obscur de la force avec un 1er roman noir. Très noir. Il touche ce qui me révulse le plus, ce que je n'ai jamais pu supporter. Sa thématique, l'horreur générée par ceux qui touchent aux enfants. Au sens littéral du terme. Ceux qui les violentent et les tuent.

Pour le synopsis, soit je te renvoie vers la 4ème de couv'.

Mais j'ai bon coeur, alors, saches juste, lecteur attentif qu'il s'agit de Borg. Pas le joueur de tennis. Non ce Borg là, a un double maléfique et une passion. Il veut trouver sa princesse, celle qui le fait fantasmer. le problème est qu'elle prend corps, dans les corps de toutes jeunes filles. Régulièrement déçu par ses proies, il passe la main à son Slavko, son double sanguinaire et sans pitié pour les éliminer. Au détour de sa quête, il croise celui de Jean, un ancien mercenaire torturé par son passé devenu tueur à gages. Et au milieu, il y a Alice, 8 ans et Robert Chevallier, son père et objet du contrat de Jean. le tueur devient une proie, tout comme Christine, une prostituée présente au mauvais endroit, au mauvais moment. Voilà pour ce qui est du contenu. Pour ce qui est de l'histoire… à toi de jouer, lecteur de cette chronique, file faire l'acquisition de ce roman paru chez Ravet-Anceau.

Christophe, homme doux et presque timide, malmène ses personnages torturés dans une sorte d'huis-clos d'où les odeurs nauséabondes viennent percuter les narines du lecteur. Preuve en est que l'on a tous un double maléfique.

Dans un lieu immonde se joue un drame. Sous les yeux du lecteur, se déverse une litanie de violence, d'horreur et d'émotions. Sous les remugles, la décomposition, l'écriture aboutie engendre une tension, une ambiance glauque. le travail de Christophe mène le lecteur en bateau. Il y prend plaisir. Moi, rivé à mon fauteuil, je prends conscience d'un lourd sentiment d'angoisse.

Les personnages peu nombreux sont parfaitement maîtrisés. On sent le travail acharné, les heures passées à les sculpter, les façonner. Dans la glaise, la boue et parfois avec une légère lueur d'espoir.

Borg, est dérangeant, agressif, souillé et corrompu. Jean brouillé par son passé sombre peut-être à la recherche de la rédemption. Restes Christine, Robert et Alice. L'innocence et la tranquillité de la provinciale Caen s'en trouvent malmenées.

Christophe malmène aussi son lecteur. Car Les loups et l'agneau est truffé de surprises jusqu'à la fin. Mais là, motus ! Saches seulement tranquille lecteur de cette chronique que tu n'es pas au bout de ton étonnement. Je n'ose savoir d'où est venue cette inspiration. Fait est que je vais le regarder différemment le gars Dubourg.

En conclusion, c'est un très bon 1er roman qui n'a pas à rougir et tient la comparaison avec une ribambelle d'auteurs reconnus. Comme un bon café, c'est noir et serré. Très noir. Très serré. Un Ristretto. Et pourtant ce roman court et vif se lit avec une facilité déconcertante. Comme quoi, même les copains peuvent être dotés d'une excellente plume.
Lien : https://nigrafoliablog.wordp..
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Un premier roman mais quel roman !!
J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur, les personnages ainsi que l'intrigue. J'attends impatiemment le prochain roman de Christophe Dubourg qui pourrait bien devenir un grand nom du thriller français !
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Alerte ! Conquise ! Enchantée ! Coup de coeur ! (oui oui, tout ça !)

Je dégaine ma catégorie « livre qui décoiffe ta tête de lectrice sans te faire bouger de ton canapé ! » !


La vie est faite de rencontres…
Et il y en a certaines qu'on préférerait éviter…

Borg, est un personnage dérangeant, profondément malsain, il est celui qui fera basculer la vie de plusieurs personnes uniquement parce qu'elles se trouveront sur son chemin. Il est une espèce de cinglé, en rupture totale avec la réalité, schizophrène et obnubilé par la recherche de celle qu'il appelle « sa princesse », sorte d'idéal féminin. C'est bien d'avoir un idéal féminin, c'est moins bien quand elle a 8 ans et qu'il prévoit de l'enlever. Il n'est pas à la recherche d'amour non, il est à la recherche d'une proie pour assouvir ses fantasmes… Je ne sais pas si on peut vraiment ça appeler ça un fantasme, une obsession peut-être… Toute sa vie tournera autour de ça, il partira même vivre dans une grande ville uniquement dans ce but. Et lorsqu'il trouve sa cible, commence alors une traque sans merci pour s'en emparer. Il est de ceux qu'on ne voudrait pas croiser au détour d'une rue sombre un soir alors qu'on se balade seule dans la rue. Sous la plume de Christophe Dubourg il prendra forme, devenant terriblement réaliste et crédible grâce à des procédés d'écriture tels que l'introspection ou les flash-back, et pas de doute, mesdames, que si vous êtes un peu angoissée comme moi à l'idée de croiser un jour la route d'un psychopathe (mes lectures n'aident pas!), vous éprouverez une certaine inquiétude à la lecture de ce livre.

Ce qui procurera également un sentiment de malaise chez le lecteur angoissé, c'est quand il se rendra compte des dangers qui peuvent survenir à chaque instant de sa vie, même quand il n'y est pour rien et qu'il n'est en rien concerné par les histoires de vie des gens qu'il croise par hasard ; on est en fait juste là au mauvais endroit, au mauvais moment, et on se retrouve embarqué bien malgré soi dans quelque chose de terrible. Ici, deux personnages vont en faire les frais. le premier est une jeune prostituée qui en a trop vu, le second est un personnage que nous suivons en parallèle de l'histoire de Borg, Robert. Ce dernier, loin d'être un enfant de coeur, est également un chasseur, mais d'un autre genre que Borg car lui, il tue sur commande et pour une grosse liasse de billets. Et quand le chasseur devient la proie, c'est tout son monde qui s'écroule. Il ne sait pas comment réagir dans sa position de victime, il y aura une inversion des rôles, car c'est lui cette fois qui est devenu la personne traquée, et qu'il devra apprendre à se défendre pour s'en sortir.


[ Un premier roman MA-GI-STRAL ! ]

N'ayons pas peur des mots, j'ai adoré ce thriller qui se lit d'une traite en une soirée, et j'ai peine à croire qu'il s'agit du premier livre de l'auteur tant j'ai trouvé l'écriture aboutie et le travail réalisé pour provoquer un sentiment intense d'angoisse parfaitement maîtrisé.

L'auteur joue avec le huis-clos pour créer un cadre angoissant et oppressant, sombre à souhait, qui m'a donné l'impression d'être enfermée dans une sorte de catacombes sans pouvoir en sortir. C'est noir, c'est lugubre, ça suinte l'humidité qui sent mauvais, et l'auteur réussi parfaitement à vous donner l'impression d'y être ! Je trouve d'ailleurs ce livre très cinématographique, dans le sens où j'ai parfaitement ressenti cette atmosphère, que j'ai vraiment réussi à m'imaginer à la place des personnages car tout y est décrit, et que cela nous donne une lecture très immersive.

Je suis passée par plusieurs sentiments différents durant ma lecture : d'abord l'effarement, devant l'horreur du comportement et des travers de Borg, et puis j'ai lentement basculé dans une tension extrême, provoquée d'une part, par sa personnalité, mais également provoquée par le rythme important et le suspense de tous les diables que nous impose Christophe Dubourg durant l'enfermement des personnages jusqu'au dénouement final.



[ le mot de la fin ]

Un p**ain de talent !

Si vous aimez les personnages tordus à souhait, et que vous éprouvez un certain sadisme à observer les victimes qui s'acharnent avec l'énergie du désespoir pour s'en sortir, ce livre est fait pour vous !

Ça faisait un moment que je n'avais pas lu un livre avec une ambiance aussi glauque, et qui vous laisse une impression désagréable une fois la dernière page tournée.

L'auteur, libraire de profession, a réussi le tour de force de séduire la serial lectrice exigeante que je suis, grâce à un premier thriller parfaitement maîtrisé.

Je valide et je recommande évidemment !
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Si James Bond et son charisme rencontraient Donkey Kong et sa patte maladroite, ils pourraient confier le récit de leur combat à Christophe Dubourg ! Il inviterait le Petit chaperon rouge à se joindre à la fête, et il y aurait une Mère-grand moderne, déguisée en pute.
James Bond, alias Jean Turuele, est un tueur à gage émérite, une machine programmable exécutant ses contrats avec brio dans les années 70. Mais le tournant des années 80 ne lui semble pas aussi favorable.
Et dans le rôle de Donkey Kong, Borg, brute épaisse, mastodonte au faciès réalisé à la hâte, n'a qu'une passion : trouver une princesse. Mais les petites filles ne voient que le crapaud en lui, et je peux comprendre leur réticence à embrasser la Bête.

La rencontre des deux acteurs se fait sur un ring un peu particulier, Borg se réalisant plombier (un peu de Super Mario là-dessous ?), invite ses joueurs à se déplacer dans de gros tuyaux. Sauf que la version du jeu proposée par Borg n'a aucune couleur, et vous plonge dans des Enfers aux parfums d'égouts et de matières douteuses. La petite Alice est loin du pays des merveilles, et le combat qui s'annonce va lui demander de développer toute sa capacité de résistance à l'horreur de ce qu'elle va rencontrer.

Le rythme est soutenu, les personnages bien campés, et le cadre temporel restitué avec perfection : la bande son est irrésistible !! Les Loups de cette histoire ont les dents limées, et nous attachent facilement.

"- J'ai lu une phrase dans un bouquin une fois et ca m'est resté. Enfin, non... disons plutót que ça me revient là, depuis que t'es avec nous, soldat... c'est une Québécoise qui l'a écrite, cette phrase.
Jean s'efforce de donner le change, de regarder Slavko mais son esprit est occupé ailleurs, travaillant à sa survie. Devant l'absence de réaction de l'ex-mercenaire, le colosse poursuit :
- Andrée Maillet, c'était le nom de la Québécoise, je crois et Andrée, elle a dit un truc pas con : “Un loup est micux caché parmi d'autres loups, que dans une forêt vierge seul, si vierge fût-elle..." C'est joli, non? Et en plus ça dit des choses pas bêtes. Alors tu vois, soldat, je me dis que t'en es peut-être un. Que t'es peut-être bien un loup. Les gens ne sont jamais ce qu'ils paraissent être, pas vrai ? "

Christophe Dubourg m'a embarquée de la première ligne à la dernière, je n'avais pas vu venir les révélations (sauf une), et Les Loups et l'agneau est un roman que je classe irrémédiablement dzns ma bibliothèque des Best-of !!
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Encore une envie de découvrir un nouvel auteur, c'est chose faite, voici mon avis.

Audrey est une jeune fille insouciante, exaltée et inconsciente.
Elle est la seule amie d'un nouveau venu dans le village, "un étranger".
Il la prend pour une princesse, mais Audrey n'est pas celle qu'il imagine, alors il l'attire dans un endroit isolé et la tue.
Borg va continuer sa quête de princesses...

Le sujet est dur, très dur, j'y suis sensible et prête à poser mes tripes sur la table pour hurler tout ce que ça m'inspire.
Ces êtres qui violentent et tuent des enfants me révulsent à un point inimaginable.
Les scènes ne sont pas détaillées, ça en fait un bon roman noir et ça se digère relativement bien.
J'appréhende toujours quand j'y suis confrontée, j'ai vite été rassurée, les auteurs savent doser et gérer.

Je me suis sentie tellement impuissante face à ce qui arrive aux personnages, complètement désemparée.
L'auteur les malmène, c'est le moins que l'on puisse dire.
Borg est vraiment la pire créature qui soit, il ne peut pas être humain, il relève du monstre, tout est monstrueux en lui, tout...
Pour faire clair il est parfait.

Vous connaissez les poupées "Audrey"? Ça fait d'autant plus froid dans le dos que c'est mon prénom, il faudra les découvrir par vous-même, même sous la torture je n'en dirais pas plus.

Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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La Kronik d'Eppy Fanny
Christophe Dubourg, je l'ai rencontré à Noeux les Mines pour l'édition des Mines Noires 2017 où il avait déjà été mis dans la lumière.


Je l'y ai retrouvé avec plaisir cette année et nous avons fait une colo dissipée ensemble. C'était en mai chez les irréductibles Bretons de Plaine-Haute.


Ce livre-là, j'avais très envie de le lire depuis sa parution. C'est chose faite.




L'histoire :


1962, Jean, un barbouze mandaté par le SDECE (devevu la DGSE) fait son job. Sans état d'âme. Il n'en faut pas. Puis tuer le responsable de tant de morts, rien de plus qu'un assassinat supplémentaire.« Juste une rentrée d'argent en guise de bonne conscience pour le travail bien fait ». (Extrait p.15)

1963, une fillette de 13 ans, séductrice et très libre, que son père a du mal à canaliser, est amie avec un « Yougo » Borg. Il est plus âgé, et différent. Pour lui elle est une princesse. Sa princesse. Audrey ne se doute pas que Borg est accompagné, possédé par celui-qui-sait, Slavko. Celui qui sait n'aime pas Audrey. Il est dangereux et lorsqu'il prend le contrôle, totalement, le pire arrive et cette 1ère fois ne sera pas la dernière. « Il n'aimait pas la façon dont ça s'était passé. Non pas qu'il déplorait la mort d'Audrey, non… Il avait aimé jusqu'à ses couinements dans ses derniers instants de vie… Il ne regrettait rien mais se disait juste qu'un meurtre ne s'improvisait pas. Qu'il lui faudrait prendre quelques précautions les prochaines fois. ». (Extrait p.27)

Les années passent. Slavko est toujours dans la tête de Borg et leurs pulsions combinées n'ont rien d'un conte de fée. Les princesses trouvées, chassées, séquestrées qui croisent leur route démoniaque ne rêvent plus au Prince charmant. Ne rêve plus du tout. Elles sont sur le qui-vive ne serait-ce que pour avoir un répit avant que la lumière ne s'éteigne sur elles et ce qu'elles sont devenues.

Extrait p.36 :
« Princesse…
Princesse…
Ce dédale de pourriture.
Mon immonde univers.
Mon enfer.
L'odeur écoeurante qui est aussi la mienne. La chair putréfiée, décomposée, qui pose les jalons de ma trop courte vie.
A vomir… »

Et un jour, l'improbable se produit. Les routes de ces deux prédateurs vont se croiser. L'un vieillissant mais toujours dans le métier, l'autre devenu un adulte redoutable doté d'une force herculéenne et dont la part sombre a grandi d'autant.

23/12/1981 –
« … difficile de ne pas voir l'incendie qui s'est déclenché aux Nouvelles Galeries, un méfait supplémentaire du tueur du vendredi… Encore trop tôt pour l'affirmer. Ce qui est certain en revanche, c'est que le nom du tueur est une fois de plus dans toutes les conversations… » Extrait p.86

« Flash spécial… enlèvement à Caen… Rebondissements dans l'affaire de l'assassin de prostituées… Il semblerait que le tueur ait modifié ses habitudes, changé de méthode… Nous ne parlons plus de meurtre mais également d'enlèvement… » Extrait partiel p. 91

Car Borg n'a pas pu résister. Il a enfin trouvé SA poupée. Celle qu'il attend depuis toujours et peu importent les obstacles, elle est à lui. Là dans son antre, même si pour ce faire il a dû embarquer le père moribond, ainsi que la prostituée qui se trouvait sur son chemin et ce type dangereux dont le regard sent la mort. Sa princesse s'appelle Alice. Son père, Robert Chevallier était la cible de Jean. Pour ce qui est de Christine, la prostituée, disons que ce n'était pas son jour.
Mais voilà, la Princesse reste mutique et refuse de collaborer, le type dangereux n'a pas peur de la mort. Il la fréquente depuis trop longtemps. Et lui aussi refuse de parler.
La colère de Borg gronde. Celle de Slavko déborde. D'abord dans la tête de Borg où il résonne de plus en plus fort. Puis…
Mais les êtres ne sont pas toujours ce qu'ils paraissent, le salut n'est pas toujours au RDV. le pardon non plus.
Christophe nous offre un final inattendu et une histoire très sombre.

C'est un 1er roman prometteur avec quelques maladresses inhérentes à un premier roman, et qui, pour ma part, me le rendent encore plus attachant. Un très bon moment de lecture.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Un livre que je ne pouvais pas manquer !
Nous sommes en 1981, en Normandie. Borg traque et enlève de toutes jeunes filles, espérant trouver en elles la pureté et l'innocence. Mais ses « fées », ses « princesses », peuvent-elles lui apporter ce qu'il cherche ? Toujours, ses proies le déçoivent... Dangereux, il ne travaille pas seul : il y a Slavko, son double maléfique, qui est encore pire que lui. Déçu dans sa chasse, Borg se rend un jour à Caen. C'est peut-être là qu'il trouvera la bonne fille.
C'est là que plusieurs destins vont se croiser et se nouer. Il y a bien sûr Borg, sur les traces d'une nouvelle « princesse », Robert Chevallier et Alice, sa fille de huit ans, Christine une prostituée, mais surtout Jean, un ancien mercenaire au passé trouble.
Tout ce petit monde va être réuni dans l'antre de Borg, dans une lutte pour la survie, en conflit entre différents volontés et différentes envies. Qui l'emportera ?

(Voir mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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J'insiste vraiment sur cela, car très honnêtement je n'ai pas trouvé de défauts à cette histoire car l'auteur a tout réuni pour que le lecteur plonge dans une atmosphère sombre, ces endroits sales, clos, remplis de rats, de fange, parfois de cadavres au milieu de personnages torturés, dérangés et très déterminés.

Cette impression constante de me trouver aussi dans cet endroit étroit, immonde, empli d'odeurs nauséabondes. Etant claustrophobe, la suffocation, la respiration courte et haletante furent de nombreuses fois au rendez-vous. Je n'ai pas fermé le livre pour autant et j'en ressors avec un sentiment bizarre, et pourtant positif.

L'auteur emprunte des chemins tortueux, une écriture nette, tranchée, sans aucune longueur. Un conseil, lisez-le et parlez-en autour de vous. Je suis déjà impatiente de découvrir le prochain roman de Christophe Dubourg.
Lien : http://pausepolars.canalblog..
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