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EAN : 9782020403429
211 pages
Seuil (02/03/2000)
3.6/5   317 notes
Résumé :
« C'est à ce moment-là, je crois, que je décidai de partir pour un voyage dont j'ignorais la destination et la durée. J'étais désargenté, désenchanté. Mais je voulais me replonger dans le courant de la vie, me battre pour ou contre quelque chose, retrouver l'envie du bonheur et le goût de la peur, lutter contre la force des vents, éprouver la chaleur, le froid, casser des cailloux et, s'il le fallait, creuser les flancs de la terre. »


Paul Per... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (37) Voir plus Ajouter une critique
3,6

sur 317 notes
Le narrateur et écrivain Paul Permülter est au bord de la dépression. Fraîchement divorcé et sans enfant, il dresse à cinquante ans le bilan d'une vie creuse et stérile, qu'il résume avec morosité aux quelques décimètres cubes de papier où loge toute son oeuvre. Il décide de secouer ce quotidien qui ne le satisfait plus, en partant à l'aventure outre-Atlantique. Après plusieurs petits boulots aux Etats-Unis, il atterrit au Canada, dans la région des lacs où son père s'est noyé il y a bien longtemps. Son parcours ne tardera pas à l'emporter bien au-delà des traces paternelles, par ailleurs pleines de surprises…


Il aura fallu l'âge mûr, et tout le poids de ses désillusions et de sa solitude, pour que Paul en arrive à affronter ses peurs et ses démons, passage obligé pour enfin devenir lui-même et trouver la sérénité. Loin de son ancienne vie bourgeoise et au gré des imprévus d'une bourlingue sans but précis, son voyage va s'avérer un parcours aussi bien intérieur et personnel qu'intercontinental. Au fil de multiples rebondissements et de rencontres marquantes, Paul nous embarque ainsi dans un récit d'aventures qui, le confrontant d'abord à ses semblables, puis à la nature grandiose du Canada, et enfin à lui-même, monte peu à peu en puissance pour s'achever dans une apothéose haletante.


Captivé à ne plus pouvoir lâcher le livre, le lecteur s'attache à ce personnage en perdition, qui devra d'abord régler ses vieux comptes avec son père pour trouver ensuite le courage de vaincre ses propres ténèbres. le charme du récit doit beaucoup au talent narratif de l'auteur et à son style. L'écriture de Jean-Paul Dubois est toujours un régal de perfection et de dérision, qui vous envoûte et vous fait regretter de déjà tourner la dernière page. du coup de foudre de mon premier titre « duboisien » à mes coups de coeur successifs dans ma découverte de ses autres romans, cet écrivain n'est pas prêt de quitter le panthéon de mes auteurs favoris. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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C'est un de livres préférés de Jean-Paul Dubois, avec son titre compliqué dans lequel chacun peut réaliser le rapprochement personnel qu'il désire. Une belle histoire riche et variée, avec une fin dans les majestueux décors du Canada que l'auteur transcende par la poésie de son écriture.

Le héros du roman est écrivain, à la cinquantaine, pris dans ses démons, il part outre-atlantique pour y vivre autre chose. Cette bascule de la vie l'amène vers de multiples rencontres, des partages enrichissants, surprenants quelquefois, toujours décrits avec une plume alerte capable de traduire les sentiments les plus enfouis et de les faire remonter à la surface de l'âme.

Les descriptions de la nature sont tout simplement belles, les arbres, les lacs, les silences de la forêt canadienne incitent à la méditation et peu à peu le lecteur participe à la quête du héros qui veut voir le lac où son père s'est noyé et y trouver peut-être une présence ou, en tout cas, ressentir différemment l'absence.

C'est aussi le roman de l'âge dit mûr, le tournant de la vie, et Jean-Paul Dubois sait parfaitement exprimer ces états d'âmes qui saisissent l'homme tôt ou tard. Il le fait avec un réalisme et un souci de traduire un vécu, le sien en partie sans doute.

Pour ma part, ce livre m'a vraiment rapproché de son auteur.

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« Il est temps que je change ma vie. Cette vie qui n'avance pas et ne mène à rien. Je veux plonger les mains dans l'eau claire comme le faisait mon père. » Raymond Carver.

Si ce livre m'a rapproché de toi c'est d'abord par son style classieux et ses phrases bien écrites. C'est un pur bonheur de lire un roman où les idées énoncées déclenchent des myriades d'images que l'on peut immédiatement pénétrer et classer au rayonnage intime dans les cases « sensibles » ou dans les tiroirs « souvenirs » des fichiers « mémoire » de son disque interne qu'il soit dur ou moelleux.

« Un livre n'a jamais rendu meilleur. Ni celui qui l'écrit, ni celui qui le lit. »

Néanmoins un livre éclaire, un livre enseigne, éduque, soigne, sème, cultive, surtout si il raconte une quête de soi, une quête de toi.

Et si ce livre était destiné à un proche ? Pourquoi pas à son père disparu ? C'est le clapot de l'eau, le bruissement des arbres, le vent qui s'engouffre dans une faille, le bruit du parquet qui craque des lieux qu'il a fréquentés, des maisons qu'il a habitées qui répondraient aux questions que tu te poses et que tu confierais à ton livre qui tente de rapprocher.
As-tu imaginé que ces réponses pourraient convenir à une multitude de gens et contenir les clés des serrures d'affection ou des cadenas de malaise verrouillés depuis des lustres ?

Parler de quelqu'un, c'est l'empêcher de mourir le temps d'un instant. Ecrire sur quelqu'un c'est autoriser à faire renaître sa vie, à dévoiler une part de son intimité pour l'éternité.
C'est aussi, à travers lui, exprimer qui tu es. T'échapper de ton passé. Montrer comment tu as évolué. T'évader de toi-même. Excuser ou brandir ce que tu es devenu. Grâce à lui ou à cause de lui.
Et finalement, accomplir quelque chose dont il aurait été fier comme un trophée. Quelque chose d'entier, toi qui n'en a jamais trop fait.

Ce livre est un peu tout ça, du moins c'est ce que j'y ai lu.
Ce n'était pas ma quête mais ce livre m'a tout de même rapproché de lui.

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« En me lançant dans cet étrange voyage, avec l'impulsivité et la naïveté d'une mouche, j'avais confusément réalisé le rêve de tout homme : traverser la forêt de ses peurs pour accéder à ses émotions secrètes, ces infimes parcelles de bonheur qui sont en nous, tapies dans un endroit que nous ignorons, et que, souvent, nous recherchons pendant toute une vie ».

Ces lignes qui terminent Si ce livre pouvait me rapprocher de toi de Jean-Paul Dubois (sorti en 1999 et joliment réédité dans la Bibliothèque de l'Olivier pour les 30 ans de la maison) fonctionnent tout aussi bien en exergue de chronique, tellement ces mots résument bien la quête de Paul Peremülter, écrivain, la cinquantaine, au creux de tout, au fond de sa vie.

Le succès de treize livres publiés n'a pas empêché sa femme de le quitter, le plongeant dans une solitude semi-dépressive et dans une remise en cause profonde. Si ses gonades asséchées ne lui ont pas permis de procréer, ses questionnements sans réponse sur son propre père à la vie rangée mais à la fin mystérieuse le taraudent et le poussent à partir sur ses traces au Québec…

À l'image d'un Fromm, d'un Tesson voire d'un Vann, Peremülter va aller se ressourcer en se posant dans une maison isolée au bord d'un lac et de la forêt des Bois Sales. Et en cherchant à percer les énigmes de son père, il va trouver son propre chemin de vie.

Si ce livre… fonctionne immédiatement grâce à l'empathie générée par Peremülter, anti-héros banal aux faiblesses et petites lâchetés du quotidien qui pourraient facilement être les nôtres. Dubois s'y livre en partie, comme souvent. Notamment lorsqu'il évoque les livres et l'écriture.

Pour y asséner quelques vérités discutables : « Un livre n'a jamais rendu meilleur. Ni celui qui l'écrit, ni celui qui le lit. » Ou prendre du recul sur les limites de son oeuvre : « Les livres ne sont qu'un tout petit miroir du monde où se mirent les hommes et l'état de leur âme, mais qui jamais n'englobe la stature des arbres, l'infini des marais, l'immensité des mers. »

Vingt ans avant que la gloire ne lui tombe dessus, Dubois écrit avec Si ce livre… un roman émouvant, rédempteur et réfléchi. Mais surtout rempli d'espoir pour tous ceux qui, à un moment ou à un autre, voient leur vie basculer. Morale à l'appui :

« Comme les alliages de métaux qui reprennent leur forme après un choc, la vie possède elle aussi cette mémoire de carrossage qui lui permet, en peu de temps, de débosseler les impacts les plus violents, d'éliminer les traces du chaos pour imposer son ordre immémorial, ses normes et le lissé de ses formes. C'est pour cela que nous survivons à la disparition de ceux que nous aimons. Parce que l'existence est un tôlier d'exception… ».
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Si ce livre pouvait me rapprocher de toi m'a été offert, je ne l'aurais pas acheté moi-même, je craignais qu'il s'agisse d'un roman à l'eau de rose , (autrement dit un peu cul-cul) mais ce n'est pas du tout le cas !!!
Je n'ai toutefois pas été complétement séduite. Oui, c'est bien écrit mais toute la première partie ( tant que Paul n'a pas rejoint Jean) m'a semblé longue, trop longue. Je n'ai pas réussi à suivre avec intérêt les pérégrinations de Paul. J'ai eu beaucoup plus de plaisir avec la 2ème partie. Paul m'est devenu de plus en plus attachant et je l'ai même quitté avec regret.
Comme le début a été plus fastidieux, je ne mets que trois étoiles.
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Citations et extraits (79) Voir plus Ajouter une citation
Tous les étés, depuis quatre ans, je lis un tome de ces romans à Arthur et Clémentine, ils avaient 6 et 4 ans le premier été, ils ont immédiatement adoré le premier roman. Dans l’internat de l’île aux Cigales, une femme appelée « La Cigale » recrute 5 enfants avec un don ou une passion, elle les choisit pour qu’ils puissent suivre des études aux collèges en internat sur une île au large de Cherbourg et améliorer leur don avec un professeur particulier. Nous suivrons la scolarité au collège, de Marguerite, violoncelliste, Agostino, peintre et guitariste, Caleb, math et piano, Nordine sportif et joueur de Derbouka et Cerise chanteuse.

Dans le premier tome, on verra les enfants résoudre une énigme à propos d’une enfant juive qui a été cachée dans ce manoir pendant la deuxième guerre mondiale, dans le deuxième tome ils feront la connaissance d’Annie la nièce de la Cigale et cuisinière extraordinaire, mais aussi d’Omid un jeune réfugié Afghan, dans le troisième tome les enfants se lanceront dans la création d’un disque, et enfin dans le dernier tome, alors que leur île a été détruite par un ouragan, les « tigres » (nom de leur groupe de musique) essaient de gagner un tremplin pour obtenir une somme d’argent importante permettant de reconstruire leur cher internat. Des personnages secondaires souvent très intéressants sont aux côtés des enfants.

Beaucoup de thèmes sont abordés, l’adolescence et les problèmes familiaux, la shoah, le réchauffement climatique, la place des handicapés dans notre société, l’exil des émigrés, et pendant tous les tomes la création musicale, il faut dire que l’autrice est aussi chanteuse et connaît bien les difficultés des groupes de musique.

Pour expliquer les cinq coquillages je vais laisser la parole aux enfants :

Est ce que vous avez aimé que je vous lise ces romans ? et pourquoi ?
Clémentine 8 ans :
Oui, parce qu’ils permettent d’apprendre beaucoup de choses sur la musique.

Arthur 10 ans
Oui, je suis d’accord avec Clémentine pour la musique , mais surtout les histoires sont très bien racontées .



Quel est ton personnage préféré ? Pourquoi ?
Arthur
Caleb, parce qu’il fait des math et moi j’adore les math et qu’il fait du piano et j’aime bien le piano moi aussi.



Clémentine
Mia, parce qu’elle a un petit frère adorable, moi j’en ai un grand et que j’adore, comme elle, faire de la danse.



Est ce que les quatre tomes sont très différents ?
Clémentine
Les tomes ne se répètent pas, les histoires sont différentes même si on suit les mêmes collégiens.



Arthur
Chaque roman est vraiment différent.



Est ce que tu aimerais aller au collège de l’île aux Cigales ?
Arthur
Oui, parce que le travail est très rigoureux et que je pourrais choisir la spécialité mathématiques

Clémentine
Oui j’aimerais aller à cet internat car cela permet de faire évoluer nos talents et moi je choisirais la gymnastique.

Que pourrais-tu dire pour donner envie à d’autres enfants de lire cette série ?
Clémentine (8 ans !)
Comme ça se passe au collège, cela pourrait apprendre aux collégiens à vivre des moment difficiles et à devenir plus autonomes.



Arthur
Je suis jeune et j’ai beaucoup aimé, ces romans peuvent être lus par des enfants plus jeunes que des collégiens car l’auteur écrit bien et on peut tout comprendre. Cela nous permet de savoir comment ça se passe pour faire de la musique et surtout à devenir plus solidaires entre enfants.
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Tandis que je contemplai cet orage, je songeais qu’un jour, si j’écrivais un nouveau livre, j’essaierai de raconter ce moment, d’en rendre l’intensité et la beauté. A présent, je mesure la vanité d’une telle ambition. Les mots quels qu’ils soient, n’ont pas l’humidité féconde que charrie le souffle de la tempête chargée de la multitude des senteurs dérobées à la cime des arbres et au sol des sous-bois. Comment restituer le bonheur de se sentir à l’abri lorsque sous le vent, battent les branches et que geignent les troncs courbés par les rafales ? Et dire cette angoisse ancestrale qui s’abat alors sur la forêt et tous ceux qui l’habitent ? Les livres ne sont qu’un tout petit miroir du monde où se mirent les hommes et l’état de leur âme mais qui jamais n’englobe la stature des arbres, l’infini des marais l’immensité des mers. Si beau que soit le texte, si attentif le lecteur de Melville, il manquera toujours à ce dernier l’émotion fondatrice, l’indispensable synapse avec le réel, ce bref instant ou surgit la baleine et où vous comprenez qu’elle vient « vous » chercher. Une chose est de lire la peur, une autre affronter.
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Da Rocha était l’un de ces êtres dont le hasard m’avait fait un temps, partager l’existence, et qui, par le seul souvenir, m’avait accompagné toute une vie. Des années plus tard, j’envoyais à cet homme un exemplaire de mon premier roman. Après l’avoir lu, il me retourna ce petit mot : « Tu as bâti tout seul ta première maison. Je suis certain que tu en construiras beaucoup d’autres, mais celle-là restera jamais dans mon cœur. » La fréquentation de Da Rocha, sa ténacité, son honnêteté professionnelle, son obstination à mener à terme un chantier dans les délais, m’ont appris davantage sur la manière de construire une histoire que tous les précis de littérature.
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Il a neigé toute la nuit. Le jardin est si blanc que le monde a l’air neuf. Nous sommes le premier janvier, il fera bientôt jour. Je suis posté devant la fenêtre. Au-dessus des nuages, par une trouée, je distingue un avion. Il ne fait aucun bruit, et seules au bout des ailes, ses lumières clignotent. Il suit la route des oiseaux migrateurs, descend vers le sud, la chaleur du soleil. Je vis à la pointe du nord sur les terres du froid. Peu à peu j’apprends à endurer les rigueurs du climat et à différencier toutes sortes de neiges.
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Le bonheur, c’est d’être auprès de quelqu’un à qui l’on tient, dans un endroit où l’on est bien, dont on n’a pas envie de partir. Trouver sa place sur cette terre et y rester en vie. Être présent, simplement. Offrir du réconfort et savoir que l’on peut en espérer. Aimer l’autre pour sa chaleur, son corps, son odeur. Et, bon dieu, ne pas voir le jour se lever en se disant qu’on voudrait être ailleurs.
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Videos de Jean-Paul Dubois (39) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Paul Dubois
Rencontre avec Jean-Paul Dubois à l'occasion de la parution de L'origine des larmes aux éditions de l'Olivier.
Jean-Paul Dubois est né en 1950 à Toulouse où il vit actuellement. Journaliste, il commence par écrire des chroniques sportives dans Sud-Ouest. Après la justice et le cinéma au Matin de Paris, il devient grand reporter en 1984 pour Le Nouvel Observateur. Il examine au scalpel les États-Unis et livre des chroniques qui seront publiées en 2 volumes aux Éditions de l'Olivier : L'Amérique m'inquiète (1996) et Jusque-là tout allait bien en Amérique (2002). Écrivain , Jean-Paul Dubois a publié de nombreux romans (Je pense à autre chose, Si ce livre pouvait me rapprocher de toi). Il a obtenu le prix France Télévisions pour Kennedy et moi (Le Seuil, 1996), le prix Femina et le prix du roman Fnac pour Une vie française (Éditions de l'Olivier, 2004). ©(Ulrich Lebeuf/Myop/éditions de l'Olivier)


L'origine des larmes
Paul a commis l'irréparable : il a tué son père. Seulement voilà : quand il s'est décidé à passer à l'acte, Thomas Lanski était déjà mort... de mort naturelle. Il ne faudra rien de moins qu'une obligation de soins pendant un an pour démêler les circonstances qui ont conduit Paul à ce parricide dont il n'est pas vraiment l'auteur. L'Origine des larmes est le récit que Paul confie à son psychiatre : l'histoire d'un homme blessé, qui voue une haine obsessionnelle à son géniteur coupable à ses yeux d'avoir fait souffrir sa femme et son fils tout au long de leur vie. L'apprentissage de la vengeance, en quelque sorte. Mélange d'humour et de mélancolie, ce roman peut se lire comme une comédie noire ou un drame burlesque. Ou les deux à la fois.
voir sur le site (https://www.ombres-blanches.fr/product/1915411/jean-paul-dubois-l-origine-des-larmes)


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27/04/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite (https://ausha.co/politique-de-confidentialite) pour plus d'informations.
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