En ce moment, je ne lis que des premiers romans, voir des seconds. J'adore, il y a quelque chose de frais, de nouveau qui me comble. Avec ce roman d'
Olivier Dorchamps je suis aux anges : j'y retrouve une sensibilité qui m'émeut. L'histoire d'abord : un homme meurt. Un type bien. Il veut retourner au pays, son pays, qui n'est pas celui qu'il a donné à ses enfants. Ça sent le secret de famille, le truc indicible, le parpaing qu'on prendra en pleine figure, à la fin. L'auteur,
Olivier Dorchamps avance en terrain mouvant : celui des origines, qui ne sont pas les siennes, visiblement. Dangereux. Mais il s'en tire avec brio : le Maroc nous vient, malgré la pluie, le vent, le covid. Dans mon lit, je voyage. J'aime tellement ça ! Un superbe premier roman, fait de douceurs, d'amour filial. Une histoire de père et de fils, dont je suis restée spectatrice moi, femme, et qui m'a rendue admirative de cette masculinité. Après «Ce qu'il faut de nuit » je vais finir par me demander si la douceur et la tendresse sont masculines ?
Commenter  J’apprécie         70