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104 pages
Editions Plagiat (08/02/2021)
4.5/5   2 notes
Résumé :
Les luttes se croisent et se ressemblent, comme celles des Kurdes et des gilets jaunes. Le même combat pour la liberté et l'égalité sociale rencontre la même répression. La dessinatrice Mamoste Dîn nous fait découvrir le camp autogéré d'exilés kurdes de Lavrio en Grèce. Dans un subtil va-et-vient entre la Grèce et la France, entre les histoires personnelles et les combats politiques des activistes kurdes et de la jeune Judith, venue documenter leur quotidien, nous p... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Très belle découverte que cette bande dessinée. Un morceau de vie capté dans un camp de réfugiés Kurdes.
La réussite est avant tout graphique. L'auteure nous propose une jolie histoire de rencontre, d'amitié-amour avec une palette et des pinceaux. C'est de la peinture, c'est beau, c'est adapté au récit.
Ensuite, elle parle très peu de politique au sens de dénoncer tel ou tel régime. Ses personnages sont kurdes et on aurait pu s'attendre à une mise en coupe de la Turquie, lui assurant en France un succès d'édition et des plateaux télés sur les spécialistes de l'offuscation sélective.
Il n'en est rien, elle réussit l'exploit de transcender un jugement basique et généraliser la notion de lutte à tous les opprimés. C'est la notion de combat pour la justice et la liberté qui est mise en avant dans ces échanges entre les personnages rencontrés au camp.
Je ne résiste pas à la tentation de retranscrire la citation de Don Helder Camara qui clôt cette très belle bande dessinée ;
« Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d'Hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d'abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d'étouffer la seconde en se faisant l'auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n'y a pas de pire hypocrisie de n'appeler violence que la seconde, en feignant d'oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
Cette réflexion est au coeur de cet ouvrage.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
D'un côté ils acclament Rosa Luxembourg, Louise Michel, Nelson Mandela, Martin Luther King etc et d'un autre ils pleurent pour les vitrines, les banques et les voitures cassées...
Comme si toutes ces luttes qui sont devenues des références d'égalité et de liberté s'étaient produites dans le calme et la douceur.
Ils croient à cette définition apprise par cœur à l'école de la violence et la liste de ceux qu'elle désigne comme ennemis de la démocratie.
Et acceptent de manière schizophrénique de se masturber sur 1968, la Commune, le féminisme, 1936 sans se rendre compte que toutes ces références ont été aseptisées et vidées de leur sens.
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