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4,18

sur 30452 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est mon deuxième Dickers, j'en est un troisième sous le coude bien au chaud dans ma liseuse et il paraît que le tout nouveau tout beau arrive bientôt. Ouh ! Tant mieux ! Voilà mon challenge "auteurs francophones" largement soulagés. Bref, D'habitude, la côte est américaine et ses petits bleds, ce n'est franchement pas mon truc. Sauf dans "Arabesque". Mais ici, ce n'était pas si grave. Et même, oserais-je dire, ce que ce livre a de plus dérangeant est peut-être aussi ce qu'il a de plus attirant. En parallèle de cette lecture, j'ai reçu deux romans qu'on va publier et qui expliquent que je ne "critique" plus trop ici. Aussi, le côté écrivain en déroute philosophe à l'excès a failli m'arrêter net. Ces bouquins sont géniaux, j'ai hâte d'en parler ici, mais sur le coup, ils ont un peu teinté mon approche de ce livre. le cadre est bizarre. Je ne saurais pas l'expliquer, il y a quelque chose qui ne va pas. Comme si Dickers était aussi que son (anti) héros au moment de l'écriture. mais comme il est bien meilleur que lui, il capte notre attention, et comme toujours, quand on croit avoir trouvé la solution cinquante ou cent pages avant la fin (et qu'est-ce qu'on en est fier !) bam ! il nous assomme d'un de ces twist dont lui seul à le secret. Conclusion : oui, le bouquin est bon. Tous les bouquins de ce livre sont bons ! Et certains plus que d'autres.
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C'est avec une certaine tristesse que je referme ce livre et le range dans ma bibliothèque. La ville d'Aurora me manquera ainsi que ses habitants.
L'histoire je ne vous la relate pas ne voulant trop en dire ou trop peu, je vous laisse le choix de la découvrir ou de vous plonger dans cette histoire à l'aveugle.
Tout ce que je vais vous dire c'est qu'il s'agit d'un polar et que je n'ai pas du tout l'habitude d'en lire. En l'achetant, je ne m'y attendais pas vraiment, même si j'avais lu le résumé il y a fort longtemps et que le titre l'évoque vaguement, je me suis laissée duper par cette couverture aux allures de petite ville tranquille, habitée par des personnages qui se connaissent tous, s'adorent et se détestent à la fois. Si vous êtes originaire d'un village, vous voyez ce que je veux dire...

Cette ville est pleine de secrets, de non-dits qui causeront la perte de ses habitants. Joël Dicker relate avec beaucoup de simplicité les événements qui ne font que se succéder et vous emmener dans un tourbillon de sentiments et de vérités que vous croyez déceler pour au final repartir à zéro. Ça pourrait faire perdre la tête de plus d'un, surtout vu l'épaisseur du bouquin mais pour ma part ça n'a fait qu'accroître mon envie d'arriver à la fin et de connaître enfin la vérité.
Le personnage principal, ou du moins un des personnages principal, Marcus Goldman, m'a beaucoup touché, je l'ai trouvé sincère et vrai jusqu'au bout. Malgré des moments où ses agissements semblaient trop fictifs. le bouquin est peuplé de jolies citations sur la vie, la lecture et l'amour que j'aurais aimé toutes retenir.
Pour finir, malgré quelques longueurs et plusieurs répétitions et impressions de relire la même chose, ce livre me restera en tête longtemps et j'ai hâte de découvrir la série et de partager mon avis et mes émotions avec mon entourage pas très ami avec la lecture. Vous l'aurez compris mais, fan de polar ou non, ce livre est certainement fait pour vous.
Lien : https://un-point-c-est-tout...
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Que dire de ce pavé , dense mais en toute légèreté , retors à maints égards?
Joël Dicker est-il allé chercher tous ces rebondissements? Cet homme doit être bien tordu !
855 pages qui oscillent entre les années 70 et 2000 , empruntes d'amité , d'entêtement , de conviction , de heurts...
L'histoire n'a plus trop de secrets pour personne , ce livre étant un best-seller , primé ,...
En bref , Marcus , qui a lié une belle amitié avec son mentor , professeur et écrivain phare , Harry Quebert , est bien secoué lorsque celui-ci est arrêté pour le meurtre de la jeune Nola , de laquelle il était tombé éperdument amoureux.
Marcus , dont l'amitié pour Harry semble indéfectible , remuera ciel et terre , et ce n'est rien de le dire , pour prouver l'innocence de son idole.
Tant de rebondissements pourraient être indigestes et faire perdre toute crédibilité au récit , mais il n'en est rien.
Joël Dicker nous emmène , nous embrouille , nous agace , nous titille tout au long de ce roman.
Du grand Art !
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Ce livre m'a tenue en haleine très rapidement, avec une accélération des plus captivantes sur les 80 dernières pages.
Il mêle habilement un thriller mystérieux, l'histoire d'un amour interdit et une touchante histoire d'amitié entre deux écrivains, l'apprenti et son mentor.
L'intrigue, naviguant entre 1975 et 2008, est parfaitement construite, avec une fin des plus étonnantes, à plusieurs points de vue.
Chaque chapitre s'ouvre sur un conseil d'écrivain et/ou de vie, ce qui donne une touche personnelle et une saveur particulière à chacun d'eux.
Bref , une lecture agréable dans l'ensemble.
J'ai par contre un immense regret : les extraits du soi-disant chef d'oeuvre de Harry Quebert, qui se révèlent page après page d'une platitude et d'une banalité des plus deconcertantes... peut être que Joël Dicker ne voulait pas se faire voler la vedette?
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Je jette un bref coup d'oeil au premières pages et quand je les lèvent, il fait nuit, déjà ? A peine 12h ? Non, il est minuit passé plutôt. le fois où je n'ai pas pu lâcher un livre au point d'en oublier la notion de temps à ce point se compte sur les doigts d'une main. J'espère vite oublier l'histoire pour revivre ces moments palpitants.

Du début à la fin j'ai été happé par l'histoire, voulant savoir le fin mot de cette sordide affaire. Les numéros des chapitres allant en décroissants, m'ont donné l'illusion de me rapprocher de plus en plus de la vérité sur l'affaire Harry Quebert, ou plutôt celle de Nola et du mystère qui l'entoure, également celle de ce petit patelin des Etats-Unis et de ses habitants.

L'ambiance est ce qui m'a tout de suite plu, me donnant l'impression de suivre une sordide affaire dans mon petit village, celui où tout le monde se connait, laissant place à des émotions fortes, entre peur et passion.

Marcus, l'écrivain, est celui avec qui on évolue dans le roman, et bizarrement sans le détester, il ne m'a pas marquer plus que ça. Son personnage est réfléchi, il a un passé, un présent, un futur mais sans plus. En y réfléchissant... c'est pas plus mal, ça m'as permis de me mettre à sa place d'être plus qu'un simple spectateur.

Joël Dicker a parfaitement su me donner l'envie constante de continuer le récit (en dépit du sommeil), c'est un roman très dynamique, une intrigue puissante et pleine de rebondissements.
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Enthousiasme quasi général pour ce livre.
Sa sortie en Livre de Poche le relance. Il fleurit, mis en évidence, dans toutes les librairies.
Un libraire va jusqu'à apposer sur la couverture un post-it en forme de coeur sur lequel est inscrit ; "On adore!".
Il me fallait donc - la curiosité dévorant - rejoindre la grande communauté des lecteurs-ayant-lu-ce-livre, doublement primé.
Non, je ne l'ai pas adoré, je l'ai aimé.
Je me suis laissée dévorer par une lecture vertigineuse produite par ces phrases courtes, sans fioritures, sans effets littéraires, bondissantes et rebondissantes.
Des faits, des situations, des flash-back, des mises en abyme, des personnages bien campés, des lieux bien réels, une logorrhée éblouissante et l'idée géniale des deux écrivains ont retenu mon attention sans relâche.
J'avoue avoir ressenti un agacement vers la fin du livre (en poche : plus de 800 pages) : quoi! encore! nous n'avons toujours pas la solution!
Le "jeu" de l'écrivain avec ses lecteurs devient un peu lourd.
Quelques passages aussi m'ont semblé peu crédibles mais qu'à cela ne tienne, c'est pardonné parce qu'il y a "le reste" qui entraîne, nous essouffle de mots jusqu'à la dernière ligne et maintient vif notre envie de savoir.
Je salue la performance de ce jeune auteur.
A-t-il écrit dans un état second, haletant, proche de l'extase, hors monde comme la lecture nous le donne à penser? J'aimerais visiter les cellules de son cerveau...
Prix du Roman de l'Académie française décrié par certains.
L'originalité de la construction, l'aisance d'une écriture naturelle, l'histoire déroutante en font un livre particulier dans l'histoire des prix littéraires. On y adhère ou pas... il ne laisse pas indifférent.
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Mon 1er Joel Dicker, dans ma wish list depuis pas mal de temps puis dans ma PAL aussi pendant quelques temps avant que je trouve le courage de m'attaquer à ce pavé... et quelle claque !

J'ai pris un grand plaisir à lire ce roman.
Je vois qu'il attire des critiques dans les 2 extrêmes.
Alors oui, l'hsitoire d'amour entre Harry et la jeune Nola est un peu "pan-pan culcul" mais j'ai adoré le style !
Les aller retour entre le présent et le passé, les chapitres très court, en fait un livre très rapide à lire, un véritable page turner comme j'aime.
Bon, quelques personnages trop caricaturaux & énervant mais c'est récurrent dans mes dernières lectures !

Je comprends complètement que ce livre puisse diviser à ce point & aussi l'intérêt que certains y ont vu pour faire 1 film (qu'il faudra que je regarde à l'occasion).

La grande question que je me suis posée pendant toute ma lecture est : à quel point Joel Dicker s'est inspiré de lui-même pour le personnage de Marcus Goldman ?
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Ce livre se lit très rapidement malgré sa taille, emporté que l'on est pas les rebondissements (sans fin, il est d'ailleurs temps que cela cesse à la fin...) les personnages manquent un peu de profondeur, mais cela reste une excellent moment de lecture, accessible et distrayant.
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A quoi définit-on le fait qu'un roman nous a plus ? Par exemple à cette manie qui consiste à se dire que « alleeeez, encore juste quelques pages, et après c'est promis, je vais dormir… Non mais je peux pas arrêter maintenant, faut que je connaisse la suite, sinon je vais pas pouvoir dormir là ! ».
Donc, je pense pouvoir dire que ce roman m'a plu.
Pourtant, je lui ai trouvé également bien des défauts. Des choses qui m'ont un peu agacées sur la durée.

Ce livre, c'est l'histoire d'une roman dans le roman, d'une affaire dans l'affaire. L'histoire de deux époques : l'actuelle et celles des années 75. L'histoire d'une liaison entre une jeune fille de 15 ans et un homme de 35 en 1975. le roman entremêle pas mal de faits, mais il est aisé de les distingués les uns des autres.

Alors oui, j'ai aimé ce roman, parce que l'intrigue principale m'a plu. Je l'ai trouvée bien amenée, j'ai suivi avec attention le déroulement des événements, des révélations faites au fur et à mesure. Cette quête sur ce qui s'est vraiment passé, comment la jeune fille est morte, sur ce que Harry Québert ne peut ou ne veut avouer, vraiment, je l'ai trouvée passionnante. Je voulais vraiment avoir le fin mot de l'histoire, presque comme une nécessité.
Et puis, il y a Marcus, cet écrivain à la recherche de son futur Best Seller. On le voit se poser des questions sur ce qu'est un bon roman, sur comment l'écrire. Et si de prime abord, le lien entre une affaire de meurtre et un écrivain en mal d'inspiration peut sembler bizarre, il ne l'est pas tant que cela.
Ce roman m'a plu pour ses personnages. Alors oui, certains peuvent paraître très caricaturaux, comme cet homme tout bougon qui n'aime personne au début, et se révèle avoir un coeur en or à la fin. Mais moi, ça ne m'a pas du tout gênée, parce que finalement ça ne gâche en rien l'intérêt de l'histoire. Dans l'ensemble, j'ai trouvé que l'auteur exploitait bien chacun de ses personnages, et qu'ils apportaient à leur manière quelque chose de plus à l'ensemble de l'intrigue.

Ce qui m'a un peu moins emballée, en revanche, c'est l'écriture en elle-même, que j'ai trouvée parfois un peu trop légère. Disons que je ne retiendrai pas ce roman pour son lyrisme ou son côté belles phrases. Et notamment, si au début je trouvais mignon les « je t'aime Nola chérie » et autres phrases du genre, j'ai fini par m'en lasser, tout comme quelques réflexions sur l'amour qui m'on laissée.. dubitative devant tant de niaiserie. Car même s'il faut replacer les choses dans leur contexte : les années 70, j'avais en réalité le sentiment d'avoir à faire à un couple des années 50-60. J'ai trouvé que les faits de 1975 manquaient de modernité pour leur époque, et ça m'a fait tiqué diverses reprises.
Pour ces deux raisons, je ne mettrai pas ce roman dans la catégorie des chefs d'oeuvre

En conclusion, sans être une oeuvre magistrale, j'ai vraiment aimé ce roman, qui m'a surprise par son intrigue et par son dénouement. Et si j'ai eu tant de mal à le lâcher malgré ses quelques défauts, bah c'est que lesdits défauts n'étaient pas si importants que ça ^^
Lien : http://voyageauboutdelapage...
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J'ai résisté longtemps aux sirènes des médias, mais un matin, conduit par je ne sais quel instinct (sûrement une bactérie publicitaire oubliée dans l'organisme), je me suis retrouvée un beau matin à lire ce bouquin. Je m'attendais à beaucoup de choses, étant donné les avis divergents entendus ici et là, mais je reste agréablement surprise malgré quelques points négatifs.
A l'instant où j'ai démarré ma lecture, je n'ai pas réussi à décrocher et mon obsession était de connaître le dénouement : qui a assassiné Nola Kellergan ? L'auteur nous offre ici un récit bien construit, avec plusieurs retours en arrière sur les évènements de l'été 1975 et de multiples rebondissements. L'auteur nous embrouille, nous égare sur de fausses pistes et on a l'impression que lui-même se perd. C'est un thriller haletant qui se déroule dans une petite ville tranquille des Etats-Unis, Aurora dans le New Hampshire. On est dans un environnement à priori paisible, mais derrière les murs de chaque famille se cachent de noirs secrets.
Mais, je trouve que trois points ont rendu ce livre un peu bancal, et parfois agaçant :
- les extraits du livre Les Origines du mal, qui à mes yeux sont puérils et aux antipodes d'un chef-d'oeuvre littéraire. On a l'impression de lire du Marc Lévy plutôt que du Tolstoï, et faire croire que ces phrases banales constituent un ouvrage étudié dans toute l'Amérique est juste peu crédible.
- les conseils d'Harry Quebert sur le travail d'écrivain, (oups!), de producteur de best-sellers.
- la relation Harry-Nola est un peu surfaite pour ne pas dire forcée, et s'il faut dire les choses honnêtement, ridicule avec les « Harry-chéri » et « Nola-chérie » disséminés ici et là.
Le style d'écriture est agréable, mais je trouve qu'il est parfois trop détaillé. En voulant être trop précis, l'auteur a tendance à nous étouffer et j'ai senti quelques longueurs et plusieurs répétitions, notamment plusieurs lots de paragraphes.
C'est une lecture pour se distraire, et uniquement pour se distraire !
A mon avis, le prix du Grand roman de l'Académie française est peu mérité (mais chut, ne polémiquons pas là-dessus, cela fait un moment que je ne crois plus en cette institution !).
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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