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3,89

sur 2346 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le style de Dickens est inimitable, lui seul a le don de dépeindre des situations graves avec force et justesse.
Oliver Twist, c'est l'histoire d'un enfant qui se retrouve orphelin dès sa naissance, sa mère étant morte en couches. Placé, il échoue chez un croque-mort qui lui inflige privations et mauvais traitements. Suite à une altercation avec un apprenti du fabriquant de cercueils, le petit Oliver s'enfuit à Londres en espérant vivre une nouvelle vie. Une fois de plus, la destin lui jouera un mauvais tour en mettant sur sa route une bande de voleurs, dirigée par Fagin, un vieux juif qui lui fait accomplir des petits larcins. Arrêté pour un vol qu'il n'a pas commis, un gentilhomme, Mr Brownlow, prends Oliver sous son aile, mais la bande à Fagin qui ne compte pas en rester là, retrouve le petit et l'obligent à participer à un cambriolage qui tourne mal. Blessé, Oliver est récupéré par la famille Maylie qui v'a s'occuper de lui jusqu'à ce qu'il puisse retourner avec Mr Brownlow et enfin connaître la vérité concernant ses origines et sa famille...

Ce roman est tout simplement époustouflant, il décrit avec précision la situation des enfants orphelins dans l'Angleterre Victorienne du XIXème siècle. Il met en avant les différences entre les classes sociales et l'injustice qui en découle. Poignant de vérité, à mes yeux Oliver Twist est une très grande oeuvre qui prend aux tripes. A lire et à relire !
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Il me semble que plus je lis Dickens et plus je l'apprécie.
Avec son célèbre "Oliver Twist", cet auteur emblématique de la littérature classique anglaise a réussi le double prodige de m'intéresser à une histoire que je connaissais déjà, et de me faire rire à la lecture d'un drame aussi noir que les bas-fonds de Londres.

Plus encore qu'avec "De grandes espérances" qui souffre de vraies longueurs, et qu'avec "Le magasin d'antiquités" qui pèche par un accès de mièvrerie - et bien que j'aie apprécié ces deux romans -, avec "Oliver Twist" on touche à une telle misère, la narration atteint une telle gravité, qu'on se sent envahi par un respect infini, et pour le thème traité, et pour son auteur.

Orphelin confié dès sa naissance à un dépôt de mendicité de la banlieue londonienne, le jeune Oliver possède une nature qui le préserve des vices et des défauts malgré des conditions de vie plus que spartiates. Chétif et obligeant, Oliver est condamné au rôle de la proie jusqu'au jour où la Providence décide qu'il est grand temps de placer sur son chemin quelques protecteurs aimants et charitables. Longtemps la marionnette d'une bande de brigands vicieux et violents, cible de surcroît d'un demi-frère haineux décidé à le faire disparaître de la surface de la terre, le jeune garçon échappe finalement aux dangers mortels qui le menacent grâce à la chance et à ses amis.

Au-delà du parcours initiatique d'Oliver, Dickens souhaite donner en spectacle un Londres des misérables - Hugo fera de même trente ans plus tard avec Paris. Avec une acuité du détail proprement étonnante pour l'époque, avec parfois même une mise à nue crue de la violence meurtrière et de l'indécence qui animent les crapules dont il a fait ses personnages, Dickens nous emmène très loin du confort de notre fauteuil de lecteur.

Bien sûr, on peut reprocher aux romans de Dickens un certain manichéisme - et "Oliver Twist" n'y échappe pas - mais au-delà de ce petit travers si fréquent en littérature on perçoit un intérêt véritable pour la nature humaine dans ce qu'elle offre de meilleur et de pire. Et puis le verbe est haut, le style est superbe, unique en son genre, reconnaissable entre mille, tout comme cet humour et ce goût pour la moquerie qui font sourire et rire même au coeur des pages les plus sombres.


Challenge PAVES 2016 - 2017
Challenge MULTI-DÉFIS 2016 - 2017
Challenge XIXème siècle 2017
Challenge BBC
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Sombre plongée dans l'Angleterre victorienne, à travers l'histoire de ce petit garçon orphelin et baladé d'hospice à brigands. Dickens, face aux critiques, s'est défendu de tout misérabilisme et a voulu révéler les bas-fonds et la violence dans laquelle vivaient les orphelins sous le règne de la Reine Victoria.
Effectivement, c'est triste, et Oliver Twist est comme un pantin malmené de tous côtés. Mais ce livre se lit aussi comme un roman d'aventures, tant il lui en arrive, et on découvre Londres, son atmosphère, ses gens, ses maisons.

Quand j'ai commencé ce livre, par curiosité mais aussi un peu par obligation - quoi, je n'avais encore jamais lu un Dickens!! - j'ai été surprise d'y pénétrer aussi facilement et de le trouver tellement dur à lâcher! Je me suis profondément attachée à ce petit bonhomme à la fois fragile, gentil et résistant, et j'aurais voulu ne plus le quitter.
Depuis, de temps en temps, je pense à lui, et je me demande ce qu'il devient...
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Un classique dont je connaissais peu de choses, n'ayant vu aucune adaptation à la télé. Ce qui n'est pas plus mal comme ça j'ai eu quelques surprises pendant ma lecture. C'est du Dickens dans toute sa splendeur ,maniant l'humour noir pour dénoncer les graves dérives des institutions charitables. Oliver Twist et ses compagnons d'infortunes subissent la faim, le manque d'amour et la maltraitance dans une banalité consternante. Et ce ne sera que le début pour Oliver, dont les tristes aventures ne s'arrangeront que tardivement. Des personnages mauvais côtoient des perles d'humanité, c'est assez manichéens mais en même temps la rédemption existe pour Dickens. Il raconte une réalité assez dure ,quelques passages sont en effet bien triste mais l'espoir est au bout et l'humanité de certains personnages en ressort d'autant plus. Certains clichés ne sont pas évités et la fin est convenue mais ça reste un très bon roman . A lire !
Multi-défis 2019
Challenge pavés 2019
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Coup de foudre pour l écriture de Charles Dickens.
Un style inimitable pour conter l histoire d un orphelin que la vie maltraite. Oliver (nommé ainsi en suivant l ordre alphabétique ) passe ses premières années dans un dépôt sordide de mendicité . Placé ensuite chez un fabricant de cercueils où il n est pas mieux traité, il s enfuit et arrive à Londres où une bande de voleurs tente de le convertir . Malgré son infortune Oliver reste un coeur pur. Il croisera la Route de bonnes personnes.
Impossible de lâcher la main d Oliver tant le récit est prenant. Je me suis glissée avec délice dans les lignes de Dickens.
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Les aventures d'Oliver Twist évoquent la vie d'un gamin confié aux institutions dès sa naissance, après la mort de sa mère en le mettant au monde. Son enfance, dans ce milieu difficile, lui permet néanmoins de lier des amitiés et de se forger assez de maturité pour, à l'âge de 12 ans et, après avoir été un peu plus maltraité que d'habitude, de partir avec son baluchon pour Londres. S'ensuit sa vie dans les bas-fonds quand il tombe dans les pattes de Fagin, le vieux juif qui entretient de jeunes voleurs, pickpockets, et autres jeunes filles perdues mais, dans son malheur, il fait la connaissance de Mr Brownlow, un vieux gentleman qui l'aidera en dépit de quelques déceptions que le jeune Oliver Twist va lui infliger bien malgré lui, à enfin trouver une famille.

En commençant la lecture de ce roman que Charles Dickens a écrit dans sa jeunesse, je m'attendais à suivre l'apprentissage du jeune Oliver au début de sa jeune vie et à vivre les épisodes mouvementés dans la vie du jeune garçon, or, s'il est le personnage principal, il agit assez peu pendant tout le roman, il subit - après tout ce n'est qu'un enfant - et ce sont, les personnages secondaires qui sont mis au premier plan, projetés dans la lumière et souvent dans l'obscurité... En tête Fagin, le juif tantôt protecteur, tantôt persécuteur mais toujours manipulateur, les gamins le Renard et Bates, délurés princes des voleurs, Nancy, la jeune fille perdue au grand cœur, le bedeau Mr Bumble, l'intrigant Monks, des personnages hauts en couleur, contrebalancés par la gentillesse de Rose et Mr Brownlow. Charles Dickens construit la trame des péripéties en s'appuyant sur ces personnages périphériques, avec toujours le décor inquiétant de la ville de Londres. Chacun des chapitres est cinématographique, on voit les rues sombres, entrelacées dans les quartiers mal famés, les personnages, leurs sentiments, leurs traits de caractère, les déplacements dans les rues sombres de Londres ou dans la campagne anglaise.
J'ai été très sensible à l'humour, dans les noms des personnages qui les identifient selon leur caractéristique principale, et la causticité de Dickens quand il décrit la cupidité, l'égoïsme des puissants qui méprisent les faibles, la médiocrité de certaines petites gens qui écrasent les plus faibles.

Un roman où Charles Dickens dépeint, dans une ville belle et inquiétante, la vie difficile des petites gens à l'aube de la révolution industrielle. Un classique que je suis heureuse avoir lu.
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Il y a quelque chose de très déroutant, mais également très attachant chez Dickens, c'est ce vif contraste entre l'humour tout en circonvolutions caustiques de sa plume, et l'horreur de ce qu'elle raconte.
Car il en bave, ce brave petit bonhomme d'Oliver ! de l'asile sordide au bouge du malfaisant Fagin, son calvaire a de quoi nous tirer des larmes, et pourtant, Dickens m'a plus souvent fait rire que pleurer.
Il faut dire que le récit riche en rebondissements ne laisse pas le temps de s'apitoyer, et s'achève sur le happy end attendu d'une histoire devenue un immense classique de la littérature anglaise, qui nous aura conduit dans les bas fonds du Londres du début du 19ème siècle dont l'auteur réalise un peinture implacable. A tel point que je me demande si l'on ose encore aujourd'hui la faire lire aux enfants !
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Je vais résumer ces cinq cents pages en quatre mots : un bonheur de lecture. La littérature comprend son lot de chefs d'oeuvre fastidieux qu'on repose satisfait d'être venu au terme d'un ouvrage de référence qui s'est révélé être un monument d'ennui. Ce n'est pas le cas de ce roman ; il est question ici d'aventures et leur récit est captivant de bout en bout. Olivier Twist est un orphelin au coeur pur va fuir l'institution barbare à laquelle il a été confié pour affronter tous les dangers des bas-fonds de Londres. Vous connaissez peut-être la suite grâce aux nombreuses adaptations qui ont été tirées du roman. le récit se tient sur cinquante-trois chapitres d'une grande maîtrise tant dans le style que dans la construction. Avec ce type de remarque, je risque de gagner l'insigne Babelio "enfonceur de portes ouvertes". Mais que dire d'autre? C'est comme observer une cathédrale ou le tableau d'un maître, chaque détail comme l'ensemble est une réussite. Certains passages sont vraiment marquants, comme lorsque l'auteur nous conte la fuite d'un assassin ou les derniers jours d'un condamné à la peine capitale. J'ai parfois eu l'impression d'assister à la représentation d'une comédie cruelle. le physique et le caractère des personnages sont décrits avec des traits marqués, à la limite de la caricature. Ils appartiennent au camp du bien ou à celui du mal, même si bien sûr certains coeurs se révèleront plus purs que le milieu dans lequel ils évoluent. Dickens use d'un humour grinçant et d'une satire féroce. Ses cibles ? L'appareil judiciaire et les institutions de bienfaisance gérés par des individus plus soucieux de leurs petits pouvoirs et prérogatives que de rendre la justice ou de faire le bien. Les quartiers miséreux de Londres offrent un décor saisissant à l'action ; ce tableau poignant est tempéré par quelques scènes qui se tiennent dans une campagne idyllique. Dickens apporte ainsi un éclairage sur la triste réalité sociale de son époque. Un bien bel ouvrage que j'ai tardé à découvrir et que j'ai apprécié de la première à la dernière page.
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Véritable monument de la littérature britannique, « Oliver Twist » n'a cessé de passionner et d'inspirer depuis 1839, suscitant d'innombrables adaptations théatrales, cinématographiques ou télévisées. Il faut dire que le roman est particulièrement riche : à la fois récit initiatique, roman policier et critique des institutions, Dickens transporte le lecteur dans les bas-fonds londoniens et sans misérabilisme, nous fait nous attacher à son héros, pauvre gamin exploité par des adultes sans scrupules. L'auteur nous offre d'ailleurs une exceptionnelle galerie de portraits avec en tête évidemment l'affreux Fagin mais également des personnages plus positifs tel Nancy, une prostituée au grand coeur qui va protéger Oliver au risque de déplaire au reste de la bande.
On peut bien sûr émettre quelques réserves, trouver le final sirupeux et certains personnages manichéens mais ce roman possède une telle force qu'elles sont vite balayées.
Surtout ne pas se laisser intimider par l'épaisseur du roman : génial et indémodable, « Oliver Twist » n'a pas volé son statut de chef d'oeuvre.
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Charles Dickens est l'un de mes (nombreux) auteurs favoris depuis que j'ai découvert le grillon du foyer et Un chant de Noël (soit à un très jeune âge).

Le lire en V.O. est toujours un challenge, mais je m'y attelle en général avec beaucoup de plaisir, car Dickens en anglais, c'est toujours plus agréable que Dickens traduit. L'écriture de Dickens et sa façon de raconter et de construire une intrigue sous nos yeux sont tellement élégantes, qu'il serait dommage de se limiter à une simple traduction quand on sait le lire en anglais.

Revenons à Oliver Twist. Je parlais justement de cette lecture à un ami, qui est également amateur du grand Charles et qui m'a tout de suite dit, connaissant le titre de ma lecture du moment : « Tu vas finir dépressive ! » Je déteste donner tort à des amis mais, s'il est vrai que l'histoire du petit orphelin est assez dramatique, je suis loin de la dépression après avoir refermé ce roman.

La raison principale justifiant cet état d'esprit relativement serein malgré le roman que je viens de terminer réside encore une fois dans l'écriture de Dickens. L'auteur parvient en effet à glisser quelques touches d'ironie, voire d'humour assez noir, dans son histoire et est parvenu à me faire sourire au milieu des drames vécus par les différents personnages. J'ai toujours trouvé la plume de Dickens très vive et malicieuse et Oliver Twist confirme cette impression. L'auteur y décrit des scènes atroces et désespérées sans pour autant horrifier le lecteur : on observe, en « spectateur », les scènes décrites, sans pour autant en ressentir la douleur à laquelle on pourrait s'y attendre.

Toutefois tout n'est pas drôle et amusant dans ce roman. Dickens est un grand connaisseur de la société de son époque et il se montre, ici, très conscient des manquements de la société victorienne envers les pauvres et les orphelins. L'histoire du petit orphelin semble n'être qu'un prétexte que l'auteur utilise afin de pouvoir écorcher les grands principes de « l'aide sociale » de l'époque et pour dénoncer l'hypocrisie du système. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi je parle « d'aide » sociale : on est plutôt dans une sorte de grande machination mise en place afin de punir les pauvres et les orphelins qui osent déparer la grandeur de l'époque… Une preuve de cet état d'esprit se retrouve bien dans ce passage, dans lequel Mr Bumble explique sa vision des choses en ce qui concerne l'assistance aux plus démunis :
“The great principle of out-of-door relief is, to give the paupers exactly what they don't want; and then they get tired of coming” (en français : « le principe fondamental de l'assistance en dehors du dépôt, c'est de fournir aux pauvres justement ce dont ils n'ont que faire, et alors, de guerre lasse, ils cessent leurs importunités »).
Je tiens à préciser que Mr Bumble est bedeau et très « impliqué » dans la gestion du système d'aide aux pauvres de sa paroisse : une telle information donne tout de suite le ton du roman et permet de comprendre le genre de mentalités que Dickens dénonce dans ce roman.

Une fois Oliver arrivé à Londres (je ne vous expliquerai pas comment ni pourquoi, histoire de ne pas gâcher le suspense), la situation semble aussi désespérée : les plus démunis ne sont pas mieux lotis dans la capitale qu'à la campagne et constituent des proies faciles pour une faune douteuse dans le genre de Bill Sikes et de Fagin.
Mais malgré ses mauvais côtés, même Fagin m'a semblé moins corrompu que Mr Bumble et sa bande. C'est Nancy, l'une des miséreuses qui gravite autour d'eux, qui résume le mieux ce que je ressens lorsqu'elle explique à Mr Brownlow pourquoi elle ne souhaite pas dénoncer les pratiques du vieux voleur :
“For one reason,” rejoined the girl firmly, “for one reason, that the lady knows and will stand by me in, I know she will, for I have her promise: and for this other reason, besides, that, bad life as he has led, I have led a bad life too; there are many of us who have kept the same courses together, and I'll not turn upon them, who might—any of them—have turned upon me, but didn't, bad as they are.” (en français : « Pour une raison, répondit la jeune fille avec fermeté, pour une raison que mademoiselle connaît et qu'elle admettra, je le sais, car elle me l'a promis ; et pour une autre raison encore, c'est que, s'il a mené une vie criminelle, la mienne ne vaut pas mieux ; beaucoup d'entre nous ont eu la même existence, et je ne me tournerai pas contre ceux, qui auraient pu… quelques-uns du moins… se tourner contre moi, et qui ne l'ont pas fait, tout pervers qu'ils sont. »)

Il y a donc une forme d'honneur dans le milieu que fréquentent Sikes et Fagin, alors que cette qualité est totalement absente chez Mr Bumble et ses semblables…
La fin du roman réserve quelques surprises, avec l'entrée en scène de Monks et les détails qu'il semble connaître sur le passé d'Oliver (ou, du moins, sur sa mère). Monks est aussi celui qui créé un lien entre les « deux vies » du jeune orphelin, puisqu'il pousse Nancy (la créature de Fagin) à rencontrer Rose Maylie, celle que l'on pourrait qualifier de « bonne fée » d'Oliver.

La plume de Dickens reste à la fois douce et affûtée jusqu'à la toute fin du roman, qui réserve une belle surprise. de quoi terminer en beauté un roman que je suis très heureuse d'avoir découvert !
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