Le Cercle des mensonges

Le lieutenant Urbain Malot enquête sur le suicide du neveu du ministre des finances à Toulouse.
Un suicide assez ordinaire selon les premiers éléments de l'enquête.
Mais il ne sait pas encore que l'agent d'entretien qui travaillait dans l'immeuble d'à coté, a vu ce qui s'est vraiment passé. Et qu'elle est en fuite depuis que celle qui travaillait avec elle ce même jour s'est faite assassiner, probablement parce que les assassins, qui l'ont repérée aussi, ont dû la confondre.

De son coté et non loin de là, le Capitaine Éloïse Bouquet enquête sur le meurtre d'une jeune femme sans histoire, retrouvée dans un bois.

Au fil de leurs découvertes respectives, ils avanceront l'un vers l'autre car leurs enquêtes sont reliées par une organisation dont ils ignorent tout, mais dont la taille et l'influence dépasse leur imagination.

Tout en travaillant sur la résolution du meurtre de cette jeune femme, Éloïse est également en quête de retrouver Anne Poey, la grande prêtresse du Cheptel, toujours en fuite.

A mon avis :
Trois affaires en une, c'est beaucoup. Cela fait intervenir de nombreux personnages différents, qu'il est plus facile de cerner lorsqu'on a déjà lu le Cheptel, car ce sont pour certains d'entre eux les mêmes protagonistes.

Dans le cas contraire, on a tendance à se perdre dans la multiplicité des identités.

C'est le premier écueil de ce roman, pourtant ciselé dans son scénario et extrêmement précis dans ses descriptions.
Les chapitres s'enchainent tous de la même façon : un petit paragraphe sur la météo et l'atmosphère de la scène, puis une description très précise des situations, une action et des enquêtes bien menées qui permettent au lecteur d'avancer au rythme des enquêteurs. Ça c'est vraiment réussi.
Le deuxième écueil cependant, c'est la fin de l'enquête sur les assassinats du neveu du ministre et de la jeune femme retrouvée dans les bois, puisque les deux se rejoignent. Pour ne pas dévoiler le scénario je ne vous en dirai pas davantage, mais la conclusion de cette affaire est assez décevante, même si elle est sans doute très réaliste et proche de ce que l'on doit rencontrer dans la "vraie vie".

C'est certainement pour cette raison que l'affaire Virinaë (du nom de la prêtresse du Cheptel), refait surface et trouve son épilogue ici. Sans quoi, ce roman serait sans doute un peu creux.

C'est dommage car la construction et les mises en situations sont assez réussies.

Alors bien sûr, il n'est pas indispensable d'avoir lu le Cheptel en amont, mais tout de même c'est beaucoup plus confortable pour aborder ce roman dont le sens du titre m'échappe encore.


Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :
https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..

Je tiens à remercier les éditions Marabout pour l'envoi de ce livre. » le Cercle des Mensonges « est le dernier thriller de l'auteure Céline DENJEAN paru en mars 2021 aux éditions Marabout dans la collection Blacklab.

Une femme de ménage en situation irrégulière devient le témoin capital du meurtre du neveu du Ministre des Finances. Un scientifique reconnu se retrouve les mains recouvertes du sang de sa maîtresse. Deux intrigues parallèles et une affaire non résolue qui vient s'y greffer. Seul le lecteur possède cette vision d'ensemble et des liens qui les unissent, tandis que les deux équipes d'enquêteurs de la gendarmerie et de la police ne peuvent converger leurs informations respectives.

p. 104 : » – Si les deux intrigues sont liées et qu'il n'y a effectivement qu'un seul et même tireur, l'enquête sur Sissoko est aussi un chemin vers l'auteur du crime de Thomas Andrieu… «

Si tous les événements étaient liés ? Si l'ensemble formait une seule et même gigantesque toile ? On retrouve le personnage d'Héloïse, présent dans les thrillers précédents » le Cheptel » et » Double amnésie « . Impulsive, sensible et surtout déterminée, elle a soif de vengeance !

p. 109 : » La sociopathe sévissait-elle ailleurs à l'heure actuelle ? Ou avait-elle refait sa vie sous une nouvelle identité, profitant des millions qu'elle avait amassés durant plusieurs décennies ? «

Céline DENJEAN prend Toulouse comme sombre décor de ce nouveau polar. Tout au long de ces 470 pages, des personnages issus de milieux que tout oppose vont se croiser à des fins machiavéliques. Bioéthique, SDF, jeux, politique…. ils n'ont rien en commun, et pourtant…

Malgré une écriture précise et efficace et une intrigue à l'intensité progressive, ce thriller accumule les éléments, les personnages et les pistes d'investigation au point de créer une réelle confusion. de plus, il y a une certaine frustration à lire ce polar indépendamment des précédents puisque le lien est indéniable. Je n'ai donc pas été sensible à l'intrigue.

Je tiens malgré tout à souligner un texte richement documenté en terme de procédures, ainsi que l'originalité donnée à la voix du meurtrier dans la lecture. Il s'en dégage une dynamique et un relief non négligeable. Je reste cependant sur un avis mitigé de lecture.
Lien : https://missbook85.wordpress..

A la fin de son service de nettoyage de nuit d'un bureau d'un immeuble de Toulouse, une femme de ménage est témoin d'un crime. Un jeune homme a été assassiné sous ses yeux, il s'agit du neveu du ministre des finances. Non loin de là, une femme est retrouvée morte dans une forêt. Une autre femme de ménage est morte également.
L'équipe d'Eloise Bouquet va enquêter sur ces morts qui sont sans doute liées.
Parallèlement, Éloïse reste hantée par la mort de son ex, Jean-Marc, et poursuit Anne Poet, sorte de déesse d'une secte ( voir " le cheptel").
Un roman assez effrayant et très documenté mais trop d'intrigues et trop de description, un certain manque de rythme. Pas mal mais pas son meilleur.

"Le cercle des mensonges" est le 5e livre de Céline Denjean que je lis .
Comme avec tous les précédents , à aucun moment , je ne me suis ennuyé mais l'intrigue " ne prend pas aux tripes " comme me l' avaient fait
"Le cheptel" et encore plus "La fille de Kali" .
On suit les progrès des enquêtes de la police et de la gendarmerie en totale immersion .
Le suspense n'arrive que dans les toutes dernières pages .
La lecture de ces 660 pages a été très agréable
mais pas aussi palpitante ou addictive que je m'y attendais .
Un bon moment ... sans plus !

Une gendarme enquête sur le meurtre d'une femme et un policier sur le suicide suspect du neveu d'un ministre
Bien sûr les deux enquêtes vont se rejoindre
Bon rythme bons personnages
Il est noté que le livre a été écrit avant le covid car effectivement il invite à réfléchir

On ne va pas se mentir Céline Denjean sait manier l'art du suspens et de l'intrigue palpitante.
Pour les lecteurs qui aiment suivre l'intrigue au plus près des enquêteurs ce livre est l'équivalent d'un buffet à volonté. On y suit pas moins de trois enquêtes, trois mystères à élucidé. le suicide improbable d'un étudiant en sociologie, le meurtre d'une professeure d'université sans oublier la traque vengeresse d'Anne Poey, la redoutable criminelle du Cheptel, l'un des précédents romans de l'auteure.
C'est un plaisir d'assister au déroulement de l'enquête, on a presque l'impression d'être avec l'équipe dans leur salle de réunion ou avec eux dans leur voiture pendant qu'ils échafaudent des hypothèses et partent à la traque d'un suspect. C'est vraiment le point fort de ce polar.

Pourtant à mesure que l'intrigue prend une ampleur démesurée on sent une volonté de la part de l'auteure de se freiner, de crainte peut-être de pénétrer un territoire fictionelle qu'elle ne maîtrise pas. Malheureusement cela amène une fin abrupte et insatisfaisante.

Au niveau des personnages cela manque de profondeur. En tant que flics ils sont crédibles mais la plume de l'auteure échoue à faire d'eux des êtres de papiers dotés d'une réelle personnalité. C'est un peu caricatural par moments et la romance mise en scène dans le dernier tiers du livre tombe comme un cheveu sur la soupe tellement elle paraît improbable. le personnage d'Urbain est celui qui s'en tire le mieux.

L'amour que porte Denjean pour les mystères à résoudre et les enquêtes transparaît dans l'ouvrage mais je pense qu'elle gagnerait à signer des intrigues plus terre à terre, centrées sur un ou deux personnages, plutôt que d'essayer de tisser une toile qu'elle n'est pas sûr de maîtriser. Et si l'on pouvait se mettre d'accord une bonne fois pour toutes pour cesser l'utilisation des chapitres de remplissage consacrés au meurtrier se serait parfait.

Une première expérience avec Céline Denjean et un avis mitigé.

Dans ce roman, deux enquêtes sont menées en parallèle. Jusque là pas de problème, j'aime assez cette façon d'écrire.
Puis, une troisième enquête intervient, qui fait suite à deux tomes précédents écrits par l'auteure et que, (là c'est de ma faute !) je n'avais pas lus.
Ajoutons à cela une multitude de personnages de part et d'autre, et je vous laisse deviner..., je me suis totalement perdue !

De plus, j'ai attendu longtemps que les deux premières enquêtes se rejoignent et c'est bien dommage car la fin est trop rapide, voire bâclée à mon goût.

Toutefois, les éloges sur l'auteure étant si nombreuses, je ne vais pas m'arrêter là et vais tenter rapidement un nouveau roman.

Il est nécessaire d'avoir lu le Cheptel avant sinon la traque d'Anne Poey revient tel un cheveu dans la soupe.
Pourquoi ce titre, je ne vois pas le rapport.
La fin est bizarre, qui est derrière tout çà ? Je suppose qu'hélas, dans la vraie vie, cette situation se produit, j'espère rarement, mais ce doit être bien frustrant pour les enquêteurs, davantage que pour nous.
Le sujet est intéressant, quand on voit ce qui est arrivé avec l'épidémie de COVID.

Je suis assez déçu par cette opus de Céline Denjean que j'avais appréciée pourtant jusqu'ici. 3 histoires en 1 dont une, la conclusion du Cheptel, qui, pour moi, n'apporte rien aux deux autres enquêtes. Les deux autres enquêtes qui se déroulent pendant 535 pages(sur 577 si on ne compte pas le final avec Anne Poey) complétement séparément même si on se doute bien qu'elles sont liées.
Le rythme ne m'a pas plus, le reste oui mais le rythme, non.
Petit détail, page 415 où le même personnage est appelé de 3 manières différentes sur la même page.
Dommage !
Cela ne remet pas en cause la confiance que je porte en Celine Denjean mais cette fin de cycle, enfin je le pense en voyant les nouveaux acteurs dans les deux prochaines, aurait pu être plus réussie.

Quand l'enfant d'un ministre décède en bas d'une tour, le suicide est inenvisagé, les moyens pour chercher une autre possibilité sont illimités. Quand une femme est retrouvée morte en pleine forêt, étrangement l'implication est différente. Jusqu'au moment où les deux se rejoignent.
Un début de lecture palpitant avec cette femme de ménage affairé à sa tâche qui surprend les tueurs essayant de faire passer ce meurtre pour un suicide, mais très vite on se prend les pieds dans la semoule, retour aux livres précédents (non lu pour ma part), longueur dans les descriptifs, personnages multiples avec en prime des surnoms (j'adore le zèbre). On sent qu'on fait le tour mais ça ne va pas assez vite, l'originalité du scénario n'est pas là, l'essentiel n'y est pas, et cette fin, quel dommage. On passera au suivant très vite et sans regret.