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Critique de Gabylarvaire


En 1888, Kurtz choisit de partir au Congo pour s'enrichir en pillant l'ivoire avec quelques compatriotes. Sur place, il est choqué par la violence qui prédomine, entre les coutumes des indigènes mais également des siens envers les autochtones, comme si l'humanité avait perdu toute sa place au sein de ses villages.

Un jour, lui-même perd pied. Ou pas. Peut-être a-t-il en réalité trouvé sa vraie nature ou est-ce la folie qui deviendra son compagnon de route ?…

Critique sur la colonisation mêlée de fantastique, je serais happée par l'écriture de Denize qui m'entraînera au fin fond d'une forêt où règnent une étrange plante blanche télépathique, une tribut matriarcale dirigée par une hermétique splendeur féminine et d'autres créatures…

*****

Je n'ai jamais lu Au Coeur des Ténèbres de Joseph Conrad et évidemment, la lecture du roman de Denize me donnera envie de le lire. La quatrième de couverture cite : « une réécriture brillante et divertissante de l'oeuvre de Conrad doublée d'un hommage à Lovecraft, qui ravira les amateurs de romans d'aventures, d'épouvante et de fantastique. » Je confirme. J'ai pris un grand plaisir à lire ce roman dépaysant, dont l'écriture presque lyrique est très soignée.

Mention spéciale pour cette citation, qui parle d'un cauchemar que fait Kurtz, mais qui pour moi, est une excellente métamorphe de ce que les pays occidentaux ont fait à l'Afrique : « Dans l'un d'eux, je voyais mes indigènes amputés de leurs mains ou de leurs pieds, avancer en rampant dans une avenue bruxelloise décorée pour les fêtes de Noël, remplie de passants endimanchés qui ignoraient les mutilés et s'extasiaient devant des vitrines étincelantes où les membres coupés étaient exposés, agrémentés de guirlandes et de paillettes. »
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