Abbie se réveille à l'hôpital, sans aucun souvenir. A son chevet, Tim, son mari, à la tête d'une importante société de technologie, lui apprend qu'elle n'est plus qu'une machine, très évoluée et douée d'empathie, dans laquelle a été intégrée la mémoire d'Abbie: un " cobot", robot-compagnon.
Elle va cheminer dans les méandres de données encodées, mais être vite. confrontée à des incohérences, qui lui feront douter de la sincérité de Tim. Elle doit aussi composer avec le petit Danny, fils du couplé, atteint d'une forme d'autisme sévère.
Un double chapitre fait intervenir un mystérieux proche de l'entreprise, qui nous livre son ressenti depuis l'arrivée d'Abbie, artiste renommée, dans la start-up en vogue de l'homme d'affaires Tim Scott. Il raconte comment leur relation passant de professionnelle à sentimentale, a été scrutée par tous leurs collègues.
Les chapitres relatés par l'Intelligence Artificielle nous permettent une totale immersion dans ses pensées, puisque narrés à la 2ème personne du singulier.
On va donc remonter, en alternance, la piste de ce qui est réellement arrivé à Abbie, dont le corps n'a jamais été retrouvé.
Une déception pour moi, je suis passée complètement à côté du livre. le point de départ me semblait déjà périlleux, mais je voulais lui donner une chance au vu de bonnes critiques lues à son sujet. J'avais même trouvé une allusion au très bon "
Les femmes de Stepford" d'
Ira Levin ( un auteur que j'aime beaucoup).
Hélas, au final, j'ai trouvé le récit tarabiscoté, répétitif dans son code narratif, et n'ai eu aucune empathie pour les personnages, même pour IA/Abbie, que j'ai trouvé fort passive. Ce qui m'a le plus touchée, en fait, ce sont les confidences personnelles de l'auteur en fin de roman.
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