Matilda

Cet ouvrage je l'ai lu et relu au moins une dizaine de fois tant cette petite fille "dévoreuse" de livres me plaît. Et à chaque fois je tombe sous le charme de cette histoire peut-être un peu naïve. Mais c'est si agréable de voir les bons triompher des méchants!

Une charmante personne a posée une question sur Babelio sur Roald dahl mais je ne retrouve pas sa page , j'espère qu'elle trouvera ma tentative de réponse ici ; )

La question reposait sur le projet de supprimer les mots et termes choquants de tous les livres de roald dahl et ce qu'en pensaient les gens: je répondrais que pour bien comprendre le projet de censure de toute l'oeuvre de Roald dahl il faut remonter à 2016 , date de cadidature et d'élection de Donald Trump.

Tout à coup la gauche et les médias délirent ,  tout à coup tout est " sexiste " " raciste " transphobe " " homophobe " grossophobe " , la presse écrite et les médias parlent de " white Washing " " de racisme systémique " , et les grandes corporations suivent en changeant leurs couleurs aux drapeaux LGBT+ , de nouvelles sexualités imaginaires sont inventées comme " lesbienne rouge à lèvres "  et " skoliosexuel ", les pubs deviennent si bien pensantes qu'elles en deviennent délirantes , les films Disney sont supprimés, des émissions cultes sont annulés , et une population américaine hallucinée par le " délire woke " voit en Donald Trump son sauveur politiquement incorrect.

Tout celà à relevé et continue de relever d'une manipulation politique à grande échelle.

Maintenant la droite conservatrice fait le relais : les personnages m&m's sont annulés car un m&m's féminin violet ne leur a pas plu car trop " woke ", des associations de parents d'élèves manifestent pour faire interdire des livres LGBT+ dans les bibliothèques ; les analystes politiques américains sérieux estiment que les " culture wars " aux états-unis risquent de conduire potentiellement les états-unis vers une désunion et une potentielle guerre civile ...

Concernant Roald Dahl et les controverses le concernant l'affaire est passionante car celui-ci détestait le : "politiquement correct ".

Un de ses contes pour enfants en rimes pourrait être interprété comme infesté de métaphores pédophiles avec des enfants terrorisés qui se font dévorer par des animaux et des monstres.

Malgré un soutien indéfectible au camp des démocraties en tant qu'agent du MI5 britannique enquêtant sur le parti isolationniste pro-nazi et antisémite " américa first " du célèbre aviateur Charles Lindberg (  Regan et Trump ont repris le slogan )  il pouvait paradoxalement dire à la radio britannique

- même un type puant comme Hitler avait de bonnes raisons de haïr les juifs "

Roald dahl représente des enfants se faire humilier et punir dans Charlie et la chocolaterie et avait dû d'ailleurs changer les si tendres " oompa-loompas " , que nous aimons tous , car même dans les années 50 celà choquait qu'ils étaient dans la version d'origine des " nègres " caricaturaux et sauvages ...

Roald Dahl a aussi feraillé avec ses propres éditeurs , la si tendre Matilda , que nous aimons tous , était à l'origine imaginée par Roald Dahl comme une " salope " une " petite catin " quasiment une trainée et ce sont les éditeurs qui ont convaincus Roald dahl de changer Matilda vers la version que nous aimons tous aujourd'hui.

Roald Dahl à aussi écrit " mon oncle oswald " considéré à l'époque comme une hilarante comédie sur un homme qui drogue et viole des femmes d'après ce que j'ai lu sur le babelio américain good-reads de la part d'une femme féministe indignée ...

Roald dahl écrivait aussi de très cruels et méchantes histoires pour adultes...

Finalement c'est ça qui plaisait aux enfants et aux adultes chez Roald dahl , le sadisme et la cruauté.

Si personnellement j'aime Roald dahl et ses fabuleux univers c'est qu'il est capable du meilleur comme du pire et qu'il excelle dans les deux.

Pape britannique du politiquement incorrect , comme le hilarant Louis ferdinand Céline en france , Roald dahl et Céline ne peuvent être que des pièces de choix sur le billard de la décapitation contemporaine de la littérature, mais ne vous trompez pas Dahl n'est qu'un détail , tout y passe et y passera.

Moi je m'en fiche j'ai déjà les Roald dahl chez moi édités avant cette polémique.

Je voudrais remercier celle qui a lancée la question et le débat, le sujet est riche et passionant.

Célèbre aviateur , comme Saint Exupéry , Roald Dahl à aussi écrit son autobiographie magistrale et boulversante , " moi Boy ".

Roald Dahl c'est un peu le Saint Exupéry de nous autres les britanniques , et à son meilleur , il avait un coeur de petit prince.

J'ai déjà fait une critique sur un livre de Roal Dahl qui est Charlie et la chocolaterie mais celui là est de loin mon préféré.
Pour commencer Matilda a des parents très méchants, (ils me font penser à l'oncle et à la tante de Harry Potter).
Matilda est déjà surdoué à l'age de trois ans.
La professeur qui habite une petite cabane est vraiment très gentille, mais par contre, la directrice est vraiment très méchante, elle fait des punitions aux élèves que Roal Dahl nous explique très bien en donnant des détails à nous couper le souffle.
Dès que j'avais finit ce livre, j'avais tout de suite envie de le voir en film.
Quand je l'ai vus, j'ai trouvé ça génial. Les réalisateurs ont parfaitement prit les détails qu'avait mit Roal Dahl dans le livre.
Tout les acteurs ont super bien joué.
Et si vous aimez les livres, je pense que celui là et l'un de vos préféré(e)s voir même votre préféré(e).

Cette année Matilda fête ses 30 ans, et moi aussi. Alors quand je suis passée devant cette édition collector, je l'ai tout de suite embarquée. Comme beaucoup de personnes de mon âge, j'ai découvert Matilda en primaire, je l'ai tellement aimée que mes parents m'en avaient offert un exemplaire pour Noël. Cette relecture fut un véritable plaisir, Matilda est à Roald Dahl tout comme la madeleine est à Marcel Proust, c'est délicieusement bon !

Quel plaisir de retrouver Matilda, cette petite fille ayant une soif de connaissances inépuisable et qui ne ressemble à aucune autre. Mais quel plaisir également de retrouver l'ensemble des personnages bons ou mauvais, tous apportent quelque chose d'unique qui rend cette histoire si distrayante et passionnante.



L'univers de Matilda est singulier et extraordinaire, malgré le côté comique qui peut ressortir de certains passages, Roald Dahl fait passer des messages notamment en opposant les adultes aux enfants, la majorité des enfants rencontrés dans ce roman sont loin d'être des terreurs ce qui n'est pas le cas des adultes, les parents Verdebois et Mlle Legourdin, escroquerie, violence, incivilité ont un sacré palmarès à leur actif.

21 ans après la première lecture, rien n'a changé, Matilda fait partie des livres qui m'ont fait aimer la lecture, la magie de Roald Dahl a fonctionné, en inventant une petite fille passionnée par les livres, il a passionné des milliers d'enfants et en passionne encore, Matilda traverse les générations. Un retour en enfance réussi !

Petit plus de cette magnifique édition, Quentin Blake a imaginé ce qu'est devenu Matilda à travers un dépliant proposant plusieurs métiers, à chacun son imagination!

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« Matilda » est l'un des livres qui a le plus marqué mon enfance. Je l'ai lu pour la première fois lorsque j'avais six ou sept ans après l'avoir emprunté à la bibliothèque de l'école. C'était mon premier roman de Roald DAHL et c'est très certainement mon préféré. J'ai tout de suite adoré cette petite fille surdouée, passionnée de littérature qui vivait avec des parents ignorants et pas vraiment sympathique. Et puis il y avait mademoiselle Candy, la maîtresse douce et gentille, madame Folyot, la bibliothécaire, Anémone, Hortense, Victor et tous les autres camarades de classe de Matilda, mais aussi et surtout Mlle Legourdin, la terrible et abominable directrice d'école. Tous ces personnages m'ont marqué tout autan que l'histoire que j'avais adoré et que j'aime toujours autant. Je trouve la trame de ce roman vraiment bien construite pour un livre jeunesse. Il s'y passe plein de choses et on ne s'ennuie pas un instant que ce soit en découvrant les capacités de Matilda, les idées qu'elle a lorsqu'il s'agit de se venger des injustices qu'elle subit ou même l'histoire de Mlle Candy qui est vraiment touchante et qui apporte de l'émotion mais aussi un peu d'animation au livre. C'est avec plaisir que je l'ai relu il y a peu de temps et je me rends compte que tout comme « Charlie et la Chocolaterie », c'est un livre intemporel et intergénarationnel qui continue à être lu par de nombreux enfants dans divers pays. Il fait vraiment partie des livres que l'on peut lire à tout âge et qui permettre de passer un très bon moment d'échange en famille. En plus de cela c'est une histoire dont on ne se lasse pas. J'ai beau l'avoir lu et relu des dizaines de fois je ne m'ennuie jamais pendant ma lecture. Je suis quasiment sûre que si j'ai des enfants un jour, il fera parti des premiers romans que je leur ferai découvrir…
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J'avais envie de me faire une petite relecture de ce roman jeunesse et c'est désormais chose faite !

J'ai pris énormément de plaisir à redécouvrir Matilda, cette petite fille prodige, qui, à 5 ans, a déjà lu les plus grands classiques et est capable de calculer aussi bien qu'une calculatrice !
On s'attache rapidement à elle car elle est incomprise par sa famille, qui n'aspire à rien. Sa mère est superficielle, son frère est abruti par la télé (ou abruti tout court d'ailleurs lol) tandis qu'elle subit les brimades de son père, un arnaqueur sans scrupule, bête comme ses pieds, qui est incapable de remarquer l'intelligence de sa fille à cause de son esprit étriqué ! Cependant, elle ne va pas se laisser faire. Elle ne peut peut-être se confronter aux adultes du haut de ses 5 ans mais elle va mettre en oeuvre des stratagèmes afin de punir sa famille. Franchement, j'ai trouvé cette initiative extrêmement drôle !
D'autre part, on va découvrir l'histoire poignante de Mlle Candy, la maîtresse de Matilda. Elle-aussi est terriblement attachante car elle n'a pas une vie facile mais n'hésite à aider les uns et les autres, ou s'opposer à la directrice de l'école, Mlle Bourdin. Celle-ci est complètement folle et tyrannique. Son personnage manque un peu de profondeur mais c'est le parfait méchant de l'histoire. Son sport préféré ? Martyriser les enfants en les lançant comme au lancer de poids. Bon j'avoue que c'est complètement loufoque et pas crédible, mais ça reste un livre jeunesse...

Pour conclure, Roald Dahl nous offre une belle caricature du monde des adultes à travers les aventures de l'adorable Matilda ! Ce roman jeunesse plaira à petits et grands !

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Qui aurais pu croire un livre qui parle de livre , mais si le livre contient des pouvoir ça c'est spécial! Une héroïne littéraire c'est trop attiré par le pouvoir aimanté de la littérature. Malchance ou chance.

Matilda est une petite fille surdouée de cinq ans. Elle apprend toute seule à lire et connaît très bien les grands auteurs de la littérature anglo-saxone. Son père est un escroc qui vend des voitures volées, sa mère n'est intéressée que par le loto. Ils négligent la petite fille et ne manquent pas une occasion de la rabaisser. Ils aiment regarder des émissions stupides à la télé et Matilda doit se cacher pour lire les livres fournis par la gentille bibliothécaire du village.

Puis Matilda entre à l'école primaire, son institutrice, Mlle Candy détecte ses dons pour la lecture et les maths. Elle propose de lui faire intégrer une classe supérieure, mais tant la directrice que ses parents s'y opposent, accusant Matilda d'être une sale gamine manipulatrice. Tous les enfants aiment Mlle Candy qui leur permet de progresser dans leur apprentissage et de s'épanouir. Matilda découvre qu'elle a un don qui lui permet de déplacer les objets, elle va s'en servir pour jouer les justicières.

Je n'aurais jamais lu ce livre sans le challenge Mauvais genre, il m'a davantage plu que ce à quoi je m'attendais avec de la littérature jeunesse, un genre que je ne lis jamais ou presque. J'ai bien aimé la fable sociale : Même s'il semble n'avoir aucune chance au départ, un enfant peut s'épanouir et avoir un avenir.

Je ne pense pas lire d'autres livres de cet auteur,je préfère la littérature pour adulte. Toutefois cette lecture n'a pas été la corvée que j'attendais.
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C'est dans le cadre d'une liaison CM2/6e que j'ai eu l'occasion de découvrir ce classique de la littérature jeunesse. C'est une histoire à la fois triste et drôle, autour d'une fillette hors du commun.
Il y a des personnages hauts en couleur dans ce roman, à commencer par les parents de Matilda. Férus de télévision, sans aucune culture ni même de curiosité intellectuelle, ils ne comprennent pas l'engouement de leur fille pour la lecture ("On a une belle télé avec un écran de 56, et toi tu réclames des bouquins !"). La mère est une "créature adipeuse" qui ne jure que par le loto, le père, un escroc qui se vante de toutes les arnaques automobiles dont il tire d'honteux bénéfices. Ses costumes bariolés sont ridicules et ses propos sexistes insupportables ("C'est pas avec sa cervelle qu'une fille va dégoter un homme."). Bref c'est un homme borné, un crétin ignoble qui rejette sa fille parce qu'en réalité son intelligence, qui le renvoie à ses propres limites, l'humilie. Dans les scènes récurrentes où il la traite d'idiote, le personnage oscille entre le ridicule et l'abject.

Alors quand l'institutrice rend visite aux Verdebois, c'est le choc des cultures ! "Vous avez choisi les livres, j'ai choisi de bien vivre", lui lance la grotesque mère. La charmante Mlle Candy comprend vite que ces gens sont impossibles à raisonner. Elle est bien placée pour connaître ce genre d'attitude : la directrice de l'école est une sorte d'ogresse traumatisant les enfants. J'ai trouvé que les chapitres relatant tous les mauvais traitements que Mlle Legourdin leur fait subir sont un peu longs. Là encore, on est dans la caricature, avec des réactions pas du tout crédibles (elle balance le petit Jules par la fenêtre, fait tournoyer Amanda par les tresses...). Tout est fait pour qu'on identifie bien le camp des gentils et celui des méchants ("Elle est folle à lier").

Et au milieu il y a Matilda, qui "a l'air d'une petite fille mais avec l'esprit et la faculté de raisonnement d'un adulte". C'est une enfant précoce mais qui n'a pas véritablement conscience de ses capacités hors norme ("Je suis un phénomène, moi?"), et donc qui ne s'en vante pas. Au contraire, elle va, plus ou moins malgré elle, les mettre au service de la douce Mlle Candy (là encore, les patronymes sont choisis pour identifier d'emblée les caractères) dont elle découvre la triste situation. Car la colère et le sentiment d'injustice vont déclencher en elle un étrange pouvoir... qui permettra de rétablir l'équité et d'offrir une fin heureuse à ceux qui le méritent. Une histoire aux allures de conte !
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J'ai toujours adoré le film. J'aimais bien Matilda, avec son bandeau dans les cheveux et ses pouvoirs. C'était cultissime pour moi, je connaissais les dialogues et les musiques par coeur.

Et un jour de grand ennui vînt. Que faire ? Un moment plus tard, je commençais à lire Matilda (passée la surprise de découvrir grâce à Babelio que mon merveilleux film était en fait adapté d'un roman, qu'entends-je ? Après avoir appris ça, j'apprends aussi que l'auteur est aussi celui de Charlie et la chocolaterie, et qu'il a inspiré les Gremlins, ce type est un génie)… en anglais, puisque je me suis plantée de pdf. Pour finir, je l'ai fini dans un anglais très accessible.

Je n'ai bien sûr pas pu m'empêcher de comparer le livre et le film. En fait, ils sont très semblables, mis à part quelques détails, du genre que Mlle Candy (in english, Miss Honey) est beaucoup plus pauvre qu'on ne l'imagine ou que le père de Matilda est sensé être un Danny DeVito maigre, petit et ressemblant à un rat. La directrice Mlle Legourdin (in english Miss Trunchbull) est parfaitement bien choisie aussi.

C'était tout mignon, c'était un bon exercice d'anglais et l'amour de la petite fille pour les livres devrait faire écho dans tous les coeurs des lecteurs.