Et voici donc le dernier tome de la Passe-Miroir. Et je dois dire que même si j'ai été ravie de retrouver ces personnages, d'en découvrir de nouveaux, de visiter de nouveaux endroits (peu), bref, de replonger dans l'univers de l'auteure, et bien une fois la dernière page tournée, je suis un peu déçue.
Attention, il va probablement y avoir des spoilers par-ci par-là.
Dans ma critique du tome précédent, j'expliquais que je n'avais rien contre Babel, mais que j'avais hâte de découvrir Arc-en-Terre. Quelle ne fut pas ma déception de voir que ce nouveau tome se passait presque intégralement sur Babel. Pas de nouvelle contrée à découvrir. Et pour le peu que l'on sait d'Arc-en-Terre au final...
Ensuite, depuis le début, Ophélie n'est pas mon personnage préféré. Je trouve de loin Thorn et Archibald plus intéressants. Et bien là aussi, je suis servie....
Dans le tome précédent, je n'avais pas trop aimé le passage à l'école, avec les cours, que j'avais trouvé rébarbatif. Et bien cette fois il y a eu l'observatoire des Déviations... pas mieux.
Mais ce qui m'a le plus déçue, c'est la fin. Je trouve que c'est vraiment une drôle de façon de conclure pour l'auteure, et de laisser définitivement des personnages avec lesquels elle a vécu pendant des années. le bilan :
Ophélie : plus de doigts, plus une liseuse, aucun problème liés à son inversion résolus suite à sa rencontre avec E.D.
Archibald : condamné.
Thorn : le pire de tous je pense. Il va errer dans un univers parallèle jusqu'à la fin des temps sans vrai espoir d'en sortir.
Les esprits de famille : Janus et son apparition éclair (merci d'être passé) et les autres qui n'ont plus de pouvoir, ne sont plus immortels et sont redevenus des "enfants". Sympa pour Berenilde...
Je trouve vraiment cela dommage. Je peux comprendre qu'il n'y ait pas un happy ending total, mais là ça laisse un sacré goût amer en bouche.
Je souhaiterais presque un tome supplémentaire qui raconterait comment Ophélie sauve Thorn.
J'écris sans doute un peu encore sous le coup de la déception. Et puis c'est loin d'être la cata, comme le montre ma note. Au fil des pages on a hâte de percer enfin le mystère. J'avoue d'ailleurs qu'avant la fin, les explications sont tout de même un peu fouillis. le style de
Christelle Dabos est toujours agréable à lire, et son imagination est toujours aussi débordante.
Mais le mot qui me reste en bouche au final c'est "dommage".