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3,48

sur 457 notes
Cécile Coulon s'y entend pour créer des ambiances. On visualise sans peine la petite ville paumée des années 50, quelque part dans le sud profond des USA, et ses habitants en perdition. Surtout les hommes, qui après s'être tués à la tâche à la scierie le jour, finissent de s'abrutir avec le tord-boyaux du bar local le soir.
Parmi ces hommes, on nous parle d'abord de Thomas Hogan, et dès les premières pages, on comprend que ça se passera mal pour lui. Un peu plus loin, on remonte le temps et on nous présente William Hogan, père du précédent, mort inopinément alors que Thomas n'était qu'un enfant.
Les 140 pages du roman tentent de nous expliquer pourquoi Thomas a mal tourné, alors qu'il semblait pourtant né sous une moins mauvaise étoile que celles allouées à ses camarades du même âge.
Pour comprendre cette « malédiction », on nous fait remonter aux supposées racines du mal, c'est-à-dire à la jeunesse du père, William. Celui-ci est un travailleur acharné, qui à force de labeur, réussit à économiser pour acheter le domaine dont il rêvait. Il épouse Mary, le meilleur parti de la ville. Tout pour être heureux, donc. Sauf que William a parfois un regard étrange, dans lequel Mary voit sourdre la violence, sans comprendre d'où elle vient. C'est là qu'on nous donne un indice : certains soirs, William donne un coup de main au poste de police pour classer les fiches vertes, sur lesquelles sont répertoriées toutes les atrocités perpétrées dans la région.
Thomas grandit dans la quasi-indifférence de son père, qui ne retrouve guère son image dans la silhouette de ce frêle et inoffensif gringalet.
A la mort de William, la vie de Thomas prend un tournant, obligé qu'il est de devenir l'homme de la maison. Dans ce rôle-là, il sera parfait : bon élève à l'école, il ne se laisse pas entraîner sur la mauvaise pente par son copain Paul ; travailleur, il aide sa mère à entretenir le domaine ; devenu bel homme, il se laisse séduire par Donna, jeune fille parfaite. Tout pour être heureux, donc. Mais cette future belle histoire va déraper en même temps que la voiture de Thomas.
Pourquoi ? C'est là tout le problème, je n'ai pas compris pourquoi.
D'accord, le père de Thomas est étrange et violent. Mais est-ce que tout homme bagarreur engendre nécessairement un fils « maudit » ?
Bien sûr, William a eu sous les yeux des fiches de police horribles. Y avait-il donc tant de meurtres sordides commis dans ce trou perdu ? Pas de réponse. Et si encore William en avait parlé à son fils, mais ce n'est pas le cas.
Ensuite, certes, Thomas a perdu son père trop tôt. Et alors ?
Admettons, il subit une déception amoureuse. Mais tous les coeurs brisés ne vont pas en prison.
Bref, ce roman ne me semble pas abouti. Trop elliptique, trop mystérieux. On veut nous faire croire à un certain atavisme, au gène de la violence. Je ne nie pas que le contexte familial et social puisse joue un rôle dans la reproduction de certains comportements, mais ici c'est trop peu étayé psychologiquement. L'auteur n'explique rien, se contente de sous-entendus, avec la conséquence que pour moi, ce n'est pas vraisemblable.
Ceci dit, en dépit de quelques métaphores hasardeuses (y compris le titre), l'auteur possède un talent d'écriture certain, qui fait que malgré tout on reste captivé jusqu'au bout par l'histoire. Mais il reste un goût de trop peu, ce n'est pas assez percutant. N'est pas Steinbeck qui veut…

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Que s'est-il passé ce jour-là pour Thomas Hogan, dans ce coin reculé d'une Amérique profonde au temps trépassé ? Personne ne le sait. Personne n'a jamais su… Spoiler Alerte : j'ai croisé Thomas au Blue Budd, des tables de poker, des courtisanes à la poitrine fièrement dressée, des crachats et des tabourets cassés, des bouteilles de bières et quelques verres d'alcool de poire… Fin du spoiler alerte. Tu peux retourner au frigo te chercher une nouvelle bière sans attendre, sans perdre le fil.

Ce fil que tu tiens et déroule sur le comptoir collant du Blue Budd se coule sur plusieurs années. Tu suis Thomas depuis sa plus tendre enfance qui ne fut guère tendre, avec un père William entre violence et absence et qui mordra rapidement la poussière, le coeur éteint au milieu de la sciure de bois de la scierie locale, le lieu où tous les gros bras du coin travaillent. Tu croises quelques personnes gravitant autour de cette maison délabrée, qu'un vent de mystère souffle, sa mère Mary, le vieux doc O'Brien, la belle Donna… Un fil qui te fait dire que de toute façon l'histoire va mal finir pour Thomas le maudit, et qu'avant de poursuivre le fil de mes idées, tu retournes vers la porte du frigo pour te décapsuler une autre bière…

Cela fait maintenant quelques années que le Blue Budd se vide inexorablement de sa clientèle, de ses femmes aux charmes fous et aux culs accueillants, de cette odeur de sciure et de relents d'alcool et de vomis. Mais personne n'a oublié. Lorsqu'il n'y a pas de concert du Marshall Tucker Band, on se conte encore la légende de Thomas Hogan qui reste encore dans tous les esprits du comté. En réalité, - prends-toi une dernière bière pour encaisser le coup, - personne n'a jamais su. A part moi. Et toi, nouveau lecteur de ce roman auquel, si tu as envie de savoir, j'ai envie de dire take the highway and drink beers…
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On sait dès le premier chapitre que quelque chose a mal tourné pour le jeune Thomas Hogan. «Thomas avait pris le mauvais tournant au moment où tout lui souriait. Il n'y avait aucune raison, se disait-il, pour que cette histoire se termine ainsi.» Qu'est-ce qui a bien pu déraper chez ce garçon taiseux et sans histoires ? Les chapitres suivants déroulent sa vie depuis son enfance jusqu'au moment fatidique.

L'écriture est belle, émaillée de descriptions qui concourent à nous plonger dans une atmosphère feutrée au rythme lent. On a un peu l'impression d'être hors du temps en lisant ce livre, coupé du monde, prisonnier de cette bourgade des Etats Unis. D'ailleurs, on ne sait pas exactement quand l'histoire se déroule.
Le hic, c'est que cela manque singulièrement de souffle. J'ai eu l'impression d'évoluer dans un décor. Comme si ces descriptions, aussi agréables soient-elles, faisaient de l'ombre aux personnages, les empêchaient d'exister. du coup, je suis restée plus ou moins indifférente à leur sort, à l'exception peut-être de la mère. Et pour ne rien arranger, le dénouement, du moins les raisons qui y ont conduit (puisque le dénouement en lui-même est connu dès le départ), ne m'ont pas paru en phase avec le reste. Décevant. Les qualités d'écriture laissaient présager bien plus.


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Un roman assez spécial je dois l'avouer dont la critique parue dans le Magazine littéraire il y a quelques mois de cela m'avait alléchée. Un roman très bien écrit nous narrant la vie de Thomas Hogan, un jeune enfant originaire du petit village de Haven, un village où tout le monde se connaît et où il faut y être né pour être considéré comme un habitant du village à part entière et non comme un meuble.
Ayant perdu son père très jeune et ayant vite compris que sa mère, Mary, n'avait pas été heureuse durant son mariage, Thomas resta longtemps un jeune enfant frêle et fragile mais néanmoins assez doué en classe jusqu'au jour où...

Dans ce roman, des amitiés se font et se défont, des destins sont chamboulés, des vies brisées, une prédestinée à un grand avenir anéanti et bien d'autres choses encore. Et pourtant...pourtant, il est vrai que ce roman n'a pas été réellement à la hauteur de mes attentes. Il y manque une pointe de "je-ne-sais-quoi" qui le rende bouleversant mais l'écriture est tellement belle et agréable à lire, la psychologie des personnages est si bien analysée que je me suis néanmoins régalée en découvrant ce petit livre. A découvrir et à vous de juger !
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C'est le troisième roman de Cécile Coulon que je lis et j'ai retrouvé une plume qui me va droit au coeur.
J'aime aussi beaucoup l'atmosphère qu'elle décrit avec soin même si ici c'est une lourdeur, une pesanteur qui émane de ce roman.
Les paysages sont enchanteresques.
Les personnages, eux, sont abîmés, paumés, fragiles.
Cécile Coulon sait percer les âmes et sait nous les décrire avec une grande force.
Le roman commence par l'arrestation de Thomas Hogan, "l'enfant maudit", le ton est donné.
On suit l'enfance de ce petit Thomas, fragile, vulnérable, un brin farouche. Son père, William, succombe, suite à une blessure à la main qui se gangrène. On comprend dès lors que plane désormais sur Thomas une épée de Damoclès.
Thomas est torturé intérieurement, sa violence intérieure l'empêche de vivre sereinement et de profiter de la vie. le drame arrive.
Ce roman est aussi un livre sur la transmission, l'héritage des douleurs, des tourments. la fin est-elle prévisible ? je ne sais pas, mais elle m'a heurtée, coupé le souffle. Je vais sans doute me répéter mais je suis vraiment admirative devant le talent de cette jeune auteur.
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Au moment où l'on rencontre Thomas Hogan pour la première fois, il est arrêté par la police et sa mère s'élance dans la rue en hurlant d'incompréhension et de désespoir. Thomas Hogan, que les langues bien pendues de cette petite ville de province imaginaire n'hésitent pas à surnommer "le fils maudit". Comment en est-il arrivé là ?

Aurait-on pu prévoir qu'il tournerait mal ? Et d'ailleurs, qu'a-t-il fait exactement ? Voilà comment s'ouvre le dernier roman de Cécile Coulon : avec une bonne dose d'interrogations et un désir irrépressible d'en savoir un peu plus.

Composée des deux parents, William et Mary, et de leur fils unique, Thomas, la famille Hogan occupe le devant de la scène. Thomas grandit à l'ombre d'un père rustre et violent, qui emploie toute son énergie entre la scierie et la caserne, avec pour seuls rayons de soleil la tendresse et l'amour que lui prodigue sa mère. Enfant, puis adolescent, ce garçon fait l'effet d'une touffe d'herbes hautes sans cesse balayée par des vents contraires. Mais finalement, alors qu'arrivé à la maturité, il est rattrapé par son destin, on se rend compte qu'une épée de Damoclès le suivait depuis le berceau et même un peu avant. En effet, son patrimoine génétique avait tout d'une bombe à retardement prête à exploser à n'importe quel moment.

Le roi n'a pas sommeil est donc avant tout un roman sur l'atavisme et sur l'impuissance des hommes face à certaines formes de déterminisme.

Cécile Coulon offre de sombres et magnifiques portraits d'un homme, d'une famille, d'une petite ville de l'Amérique profonde où tout se sait, rien ne s'oublie et les regards savent le rappeler à chaque instant. L'écriture est maîtrisée et la précision des descriptions dissèque indirectement les âmes et les caractères de personnages denses, épais et puissants dégageant une espèce de violence sauvage aussi attendrissante qu'effrayante, le tout avec un humour toujours très fin. Par ailleurs, la tension narrative qu'elle parvient à installer par le biais d'une construction sans faille, à commencer par une scène inaugurale étonnante qui, sous couvert de donner les clés de l'histoire, ne fait qu'attiser la curiosité du lecteur, contribue à faire de ce roman un livre à la fois marquant et extrêmement abouti !
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C'est un bled paumé de l'Amérique profonde. Une scierie, un troquet, un shérif, un médecin... Tout se sait, rien ne s'oublie. William Hogan y a acquis le domaine de ses rêves, une vaste propriété où les arbres sont centenaires. de son union parfois tumultueuse avec Mary est né le petit Thomas. Un gamin frêle, sensible, taciturne, ombrageux. A la mort du père, Thomas se retrouve seul avec sa mère. Une vie simple et heureuse. Mais le temps passe, le gamin grandit et les événements vont façonner peu à peu sa personnalité. L'enfant sage va laisser sa place à un jeune adulte en proie aux pires tourments. Il faudra cet accident épouvantable pour que les choses basculent définitivement...

Ce n'est pas pour rien que l'on trouve une citation de Steinbeck en exergue du premier chapitre. L'influence de l'auteur des Raisins de la colère est ici évidente. Difficile d'imaginer que Cécile Coulon n'a que 22 ans tant son écriture exprime déjà une belle maturité. Une grande sobriété, pas de chichi ni d'envolée lyrique, juste quelques métaphores parfaitement troussées. Tout tient dans la force d'incarnation de personnages disséqués jusqu'à l'os. Proche d'une certaine oralité, la prose est celle d'une raconteuse d'histoire qui vous prend par la main et vous demande de vous laisser guider.

Chronique familiale, le roi n'a pas sommeil est aussi et surtout une ballade tragique. le malheur de Thomas ne lui appartient pas, il lui tombe dessus sans crier gare. En filigrane, on décèle une volonté de décortiquer un modèle de vie à priori idyllique où la part d'ombre de chacun peut à tout moment venir brouiller les cartes.

Un roman puissant et maîtrisé.


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Avis aux amateurs de plume prometteuse, le roi n'a pas sommeil de Cécile Coulon en est l'incarnation flagrante. Mais pourquoi me direz-vous ? Et bien parce que Cécile Coulon a seulement 24 ans et déjà deux romans à son actif, et que de surcroît elle peut se targuer d'un vrai talent de conteuse des temps modernes (bon je suis jalouse!). Néanmoins, là réside le paradoxe, à la lecture du Roi n'a pas sommeil, je suis partagée : j'ai trouvé l'histoire presque sans intérêt sans pour autant lâcher le roman, le style et l'atmosphère à la Steinbeck m'ayant ferrée jusqu'au bout. Ah ah, voilà du paradoxe !

L'histoire est celle de Thomas Hogan, fils d'un homme violent et d'une femme fragile et soumise, Mary, dans une bourgade paumée du coeur des USA à une époque indéterminée (mon imagination associant souvent ce type d'histoire aux années 40/50 allez savoir pourquoi). Dès les premières ligne nous savons que Thomas, l'unique enfant chéri de Mary, sa raison d'être, tourne mal et qu'une chose grave s'est déroulée plongeant sa mère dans un sombre désespoir. Cécile Coulon nous livre ainsi leur histoire, ou comment un enfant gracile, timide et bon élève, gentil et généreux, se meut en jeune homme buveur et joueur invétéré, dont le destin bascule tragiquement. En filigrane notre jeune romancière s'interroge sur la notion d'atavisme, le fils reproduisant malgré lui le comportement de son père (les gènes sont les gènes par une fatalité digne des plus grandes tragédies anciennes). J'avoue ne pas avoir accroché à cette histoire, à cette notion de déterminisme familial et de fatalité. Je suis restée à côté du roman tout en reconnaissant le vrai talent de Cécile Coulon, son écriture, puissante et précise qui s'inscrit dans la droite lignée des auteurs américains que j'affectionne (John Steinbeck et Truman Capote). Elle décortique avec justesse les états d'âme et la puissance dévastatrice des émotions contenues et des frustrations. Malgré un sentiment d'inachevé, j'ai apprécié ce livre que je recommande car je reste persuadée d'avoir trouvé en Cécile Coulon une future grande plume de la scène littéraire française et que son véritable chef-d'oeuvre ne saurait tarder. Affaire à suivre…
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Il est indéniable que Cécile Coulon sait créer chez ses lecteurs une oppression croissante et les amener dans quelque chose d'un peu masochiste, à poursuivre leur lecture jusqu'à confirmation qu'aucune lumière n'apparaîtra.
Il est question avec ce Roi qui n'a pas sommeil du poid du traumatisme de l'enfance,de l'héritage psychologique qui plombe tout espoir d'un avenir radieux. C'est un drame cornélien dans la mesure où aucune issue heureuse n'est possible mais l'honneur n'est pas en cause ici. le personnage ne choisit rien. Il subit un traumatisme à la façon d'une possession monstrueuse qui s'empare de son corps et son esprit pour l'entraîner vers les ténèbres.
Pour ce talent à prendre le lecteur dans un filet d'émotions emprisonnantes,pour cette écriture pertinente et juste j'aurais donné sans hésiter les 5 étoiles. Cependant j'ai ressenti un malaise,un sentiment de voyeurisme malsain à suivre cette chronique d'une catastrophe annoncée. C'est ce qui justifie ma note moyenne. Il est donc davantage question de mon ressenti que des qualités littéraires indiscutables de ce roman.
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Placée en exergue de son roman, une citation de Steinbeck.
C'est le moins que pouvait faire Cécile Coulon qui a dû beaucoup lire les auteurs américains du milieu du XXe siècle. Si ce roman n'est pas Les raisins de la colère, il pourrait en porter le titre et si Thomas Hogan n'a pas la naïveté d'un Lennie Small dans Des souris et des hommes, la tragédie qui le submerge en a la même force.

Heaven aurait pu être le paradis pour la famille Hogan, un père travailleur mais taciturne , une mère aimante mais effacée, un fils sage, un peu trop justement, une maison solide dans un cadre sauvage, magnifique, pas de conflits de voisinage, pas de chômage non plus, on ne roule pas sur l'or mais on mange à sa faim, alors pourquoi tout se dérègle pour Thomas, le fils, quand son père se blesse à la scierie où il travaille ?

Le titre est prémonitoire, ce livre vous tiendra éveillés jusqu'à la 143ème et dernière page.
Une ouverture qui titille et harponne le lecteur, une construction rondement ménée, une ambiance qui alterne idyllisme et réalisme - là où il y a un paradis, il y a forcément un serpent - un style concis et direct qui nous fait toucher du doigt chacun des personnages, suer dans l'atmosphère chaude et sèche du bourg, sentir les effluves mêlées de sciure et de bourbon, et une intensité qui monte lentement mais sûrement dans une parfaite maîtrise pour un dénouement qui pète comme un élastique sur lequel on a trop tiré. le thème de la transmission filiale se passe ici de longs discours, il est abordé par de brefs mais subtils ricochets. Si on ajoute à ça un art affûté de la métaphore, je crois qu'on a tout dit.

Il y avait longtemps que je n'avais pas musardé dans les éditions Viviane Hamy, des retrouvailles grandioses pour un roman à la perfection stupéfiante quand on sait que l'auteur a à peine vingt-deux ans... ça laisse rêveur pour la suite !

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