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L'auteur nous livre un roman mi- historique , mi- frictionnel qui nous plonge en plein coeur de la deuxième guerre mondiale, du début de l'envahissement ennemi jusqu'à la libération sous un angle original.: chaque jour, au café Eva, une bande de zazous se retrouve pour écouter du jazz.
Être Zazou, jeune et libre mais peut - on être sérieux quand on a Quinze Ans ?
Être Zazou ? :
Ils portent des vêtements originaux, vestes longues à carreaux , toupets frisottés et cheveux longs pour les hommes , jupes très courtes , maquillage appuyé pour les femmes .....

Comment vivre sous l'occupation?

Josette, .Pierre et Jean sont lycéens , Sarah, coiffeuse, Charlie trompettiste , Marie , danseuse, et Lucienne apprentie mannequin , Henri revenu du stalag XIII. ....

Le monde est à feu et à sang mais eux se passionnent pour le nom d'un batteur ou d'un clarinettiste , écoutent les airs les plus Hot, c'est leur façon de résister , ils aiment la musique, dansent le swing , lisent des livres interdits , chaussent des lunettes de soleil sans cesse, privés de leur Jeunesse ils essaient quand même de profiter au maximum ,——-swing, swing , swing ——

Cette jeunesse insolente , avide de plaisirs dans un Paris occupé rit derrière la peur, fait la nique à l'occupant à sa manière , sème la panique dans les théâtres et les salles de cinéma , y pousse des cris d'animaux , dépose une gerbe le 11 novembre sous l'arc de triomphe, arbore par provocation et solidarité l'étoile jaune , barbouille le V de la victoire un peu partout , perturbe , se rebelle, s'enflamme sur fond de musique déferlante de Django Reinhard à Charles Trenet à Yves Montand et bien d'autres ....

La bande son virevoltante nous accompagne jusqu'à plus soif, au coeur d'un fait de société, ignoré, ces Zazous, qui seront traqués par les nazis, pourchassés par les collabos, rejetés par la résistance mais l'Histoire n'est pas si simple .....

L'auteur rend hommage à ces adolescents sur fond de Jazz , aux accents exaltés de comédie musicale, qui ne veulent pas tant « changer la vie »qu'empêcher qu'on ne « leur confisque leur jeunesse .... »

Amitiés et amours, confrontations , explorations d'histoires compliquées et torturées , condamnations à mort, assassinats , rafles , restrictions, rumeurs infernales , bombes ,dénonciations , petites histoires mêlées à la Grande Histoire , ce roman recense le réel où la lâcheté côtoie l'inconscience, l'innocence et la lâcheté, la cruauté ....et la belle figure de Josette , jeune orpheline forte dont le destin transcendera les autres . N'en disons pas plus ...
Un livre tendu,vivant, émouvant , poignant , sous la botte allemande surtout dans les dernières parties , gorgé de références culturelles: films , ouvrages, musique , pièces de théâtres , spectacles à Paris, quotidien en guerre ..
Attention: la surabondance musicale peut fatiguer ou énerver ...
«  On ne gagne la guerre qu'avec des chansons . »

Emmanuel D'astier de la Vigerie .

«  Il faut du swing.
Le swing n'est pas une mélodie
Le swing n'est pas une maladie
Mais aussitôt qu'il vous a plu
Il vous prend et n'vous lâche plus . »

Johnny Hess, Je suis swing ..







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Suis souvent restée en lisière de cette histoire. Une sensation que l'auteur, après avoir déniché une multitude de renseignements sur les zazous, a voulu tous les mettre. Chansons, artistes, de multiples noms. Ce qui en fait un vrai bazar là-dedans ! (comme dirait le chanteur Arno) Un gros travail de l'auteur mais qui, pour moi, a plus écrit avec la tête qu'avec le coeur. Une bande de jeunes parisiens qui se revendiquent haut et fort zazou durant l'occupation allemande. Quelques passages forts quand le lecteur arrive à se sentir dans l'action. Nul doute que le ‘héros' principal est la guerre, mais aussi Josette, jeune fille qui se voudrait tant libre. Gênée par le fait qu'il n'y a nulle mention des parents, frère et soeur, etc. Une belle histoire d'amitié et d'amour qui aurait été renforcée en élaguant ce roman de 528 pages. Lecture ennuyeuse dans l'ensemble. Pour divertir faire des pauses avec Brigitte Fontaine et Mathieu Chedid Y'a Des Zazous
https://www.youtube.com/watch?v=86MnpJ40Kwk
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Quand j'étais jeune,il m'est arrivé de m'entendre affectueusement traiter de "zazou".Je trouvais ce mot joli et je ne me posais pas de question,un Zazou était forcément sympa puisqu'il m'était adressé gentiment .Plus tard,j'ai trouvé une définition un peu plus précise de ce mot.
Et puis,un ouvrage se présente à moi sous le titre de "Zazous" et excite ma curiosité.Et me voici devenu un vrai "zazou",intègre' dans une bonne bande d'ados insouciants,farfelus,décomplexés, "rois du pétrole",un peu "décontractés",un peu "reacs".Et puis,voici la guerre,les petits jeux quand les allemands sont encore un peu "respectueux",les provocations,l'art de se moquer....hélas,l'étau se resserre,les choses deviennent plus difficiles,la mort rôde,les rapports se tendent,la violence saute à la gueule,les sourires se figent,l'insouciance disparaît.Terrible.
Cet ouvrage n'est pas une fiction,les personnages ne sont qu'un prétexte pour décrire une époque.J'ai appris énormément de choses.Le talent de l'auteur est impressionnant,mettre une telle page d'histoire à portée des lecteurs,lui donner de la vie.Peut être y a t il trop de mentions de titres de films,de noms de "vedettes",de paroles de chansons,je l'admets mais j'avoue m'être autorisé à "sauter" certains passages sans perdre le fil de l'histoire.
J'ai été content d'approfondir ma connaissance d'une période qui me plaît beaucoup.Je suis partant pour la prochaine aventure avec un auteur de talent que je remercie pour l'intérêt de son travail.
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Les Zazous sont jeunes et libres.. jusqu'à ce que les allemands débarquent et les privent de cette insouciance jouissive. Paris est occupé et eux sont en colère: par des petits gestes, ils décident de le faire savoir mais aussi de continuer à vivre, à rire et à s'aimer..


J'ai l'impression de me répéter ces dernières jours mais encore une fois je n'ai pas réellement accroché à ce roman.. Et pourtant je l'attendais! Avec une impatience toute fébrile, j'ai guetté ma boîte aux lettres, espérant que cette petite merveille ferait son apparition.. Et c'est peut-être mon erreur, je l'ai trop surestimé, j'ai gagé d'avance que je l'adorerais et pas du tout.

Dès les premières pages j'ai senti que cela ne collerait pas. L'écriture manque un poil de fluidité et le fait d'être lancé dans un récit de manière aussi brutale était un poil déconcertant. On nous présente une tonne de personnages en même temps et j'ai été vite perdue en essayant de retenir qui était qui. le problème, c'est que cela m'a donc empêché de m'attacher tout de suite aux héros et qu'une fois que l'histoire était lancée, il était trop tard, je suis vraiment restée spectatrice externe au récit, ce que je déteste.

Le contexte est intéressant pourtant, ces jeunes entre 15 et 20 ans qui vivent l'Occupation comme ils peuvent, difficilement souvent. Ils espéraient que rien ne changerait mais déchantent vite, voyant leur quotidien s'assombrir petit à petit. Certains décident de se rebeller, d'autres de s'aimer, d'autres vivent des histoires torturées et compliquées.. mais ils vivent et sentent tout intensément, c'est malgré tout ce courage, cet espoir et cette force qui reste beau à voir. La surabondance du côté musical est assez fatiguant quand on n'est pas un réel fan de swing également, il faut l'avouer. Moi qui ne connaît absolument rien à ce genre (un peu plus du coup, à force d'aller écouter 2-3 trucs dont on parle dans le livre) je dois dire qu'après une dizaine d'allusions à des chanteurs ou à des chansons célèbres dont je n'avais jamais entendu parler.. l'auteur m'a perdue, encore plus à chaque page.

Enfin voilà, une lecture à côté de laquelle je suis vraiment passée et je le regrette beaucoup, je suis sûre qu'elle plaira par contre aux fans de swing et de cette période forte en émotions.

Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Selon vous, c'est quoi un zazou ?

Cette histoire se déroule dans un contexte de Seconde guerre mondiale, alors que les Allemands ont envahis la capitale française que les zazous, cette bande jeunes, résistent aux assaillants à leur manière. Les zazous, c'est un groupe d'amis, qui se retrouvent fréquemment au Café Eva tenu par Jo. Les zazous aiment la musique, particulièrement le swing, ils aiment s'amuser et veulent profiter de leur jeunesse. Une jeunesse malheureusement gâchée par l'occupation nazie, qui s'accroît de jour en jour.

Gérard de Cortanze nous montre la seconde Guerre mondiale sous un nouveau jour. Nous sommes au coeur de Paris, un Paris envahi par les Allemands nazis, qui imposent leurs lois aux habitants. Un Paris de restrictions, d'interdictions, de persécutions. le lecteur est entièrement plongé à l'intérieur de cette guerre. Grâce aux nombreux détails apportés par l'auteur, on peut se faire une large idée des dégâts occasionnés par les allemands. C'est tristement cruel.

L'auteur met en exsangue la violence et la cruauté dont font preuve les nazis, avec la musique swing et l'attitude fêtarde de la bande de jeunes. La violence de la guerre, telle qu'elle nous ait racontée est, tout au long du récit, bercé par la musique swing et jazz des zazous. C'est assez déroutant, ce constraste, mais ça me plaît.
Les zazous, c'est en fait cela : des jeunes qui, privés de leur jeunesse, essaient quand même d'en profiter un maximum, malgré l'horreur qui se déroule sous leurs yeux. Ils sortent, en soirée, au cinéma, au théâtre, ils écoutent de la musique et vont même danser dans des bals.

Les personnages qui constituent le groupe d'amis sont hautement attachants. On apprécie Jo, le restaurateur qui permet au groupe de se retrouver dans son café. On s'inquiète pour Sarah, d'origine juive, elle risque la mort. On découvre la discrète Josette, qui tentera de lutter contre ses sentiments amoureux. Faire la liste de tous les zazous du Café Eva serait trop long. Sachez seulement que tous sont soudés et liés par la musique swing, et qu'ils incarnent un seul et même objectif : celui de résister à l'envahisseur allemand.

Ce roman, mi-historique mi-fictionnel, a le pouvoir de nous plonger en pleins coeur de la seconde Guerre mondiale. du début de l'envahissement jusqu'à la libération, nous allons suivre un groupe de jeunes résistants, ceux-là même qui se font appeler "zazous". C'est émouvant et terriblement poignant !
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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ZAZOU ! Ce vocable puise ses racines dans les célèbres
« zoot suits » (suit : tenue) du chanteur et chef d'orchestre américain Cab Calloway .
L'adolescence sera toujours un âge de la vie nourri d'idéaux, de tourments, d'irrévérences , de frasques…
Et quand on a entre 15 et 25 ans pendant l'Occupation, qu'on est fan de musique nègre et de jazz hot, qu'on arbore un look et une tenue vestimentaire jugés outranciers : pour les garçons, longs cheveux ondulés, petit chapeau mou, haut faux col, veston à carreaux battant les cuisses , aux larges épaules tombantes qui, dessine cette silhouette si caractéristique , parapluie Chamberlain… , et pour les filles, jupe large , courte colorée , maquillage outré, sac en bandoulière, … on est ZAZOU .
On se veut à la fois « m'enfoutistes », réactionnaires, et, toutes les occasions sont bonnes pour défier le bourgeois, la morale, et surtout l'occupant par ses excentricités, sa liberté, en se fichant éperdument des consignes, des interdictions, en faisant la fête, buvant, dansant écoutant une musique survoltée.
Une petite bande d'amis parisiens, des « J3 » , se réunit au café Eva, à Paris. Ils sont zazous.
Il y a Sarah, coiffeuse , de confession juive, Odette, vendeuse dans une boulangerie , Marie danseuse, Pierre, Jean,le cinéphile, Charlie trompettiste et surtout Josette/Catherine/Irène/Katharine.
Chacun va, au fil des évènements, se comporter différemment, participant collectivement ou individuellement à une certaine Résistance, d'abord celle envers une société conservatrice, moraliste, étriquée. Mais au fur et à mesure du temps chacun marquera, à sa manière , son hostilité, sa rébellion envers l'occupant, chacun revendiquant ainsi sa différence « Je suis zazou, le reste je m'en fous ».

L'intrigue est mince, mais la force de ce roman réside dans l'évocation de cette époque tourmentée, faite de sang et de larmes, mais aussi d'espoir et permet de mieux faire connaitre ce courant en donnant moult détails sur les airs à la mode, les chansons, les artistes, les détails vestimentaires, les activités de ces jeunes révoltés.



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Ils sont nombreux les Zazous du café Eva. Il y a Odette, Marie, l'artiste qui chante dans les cabarets, Lucienne, Sarah la jeune fille juive, Josette, Jean et Pierre les lycéens, Charlie, l'américain qui devient français-antillais pour survivre, et Gerhard, le soldat allemand qui aime tant la musique. On a un peu de mal à les reconnaitre. Et pourtant, ils vivent tous les maux des jeunes grandis trop vite dans les tourments de l'histoire. Qu'il s'agisse d'amour ou d'amitié, leurs aventures sont celles des jeunes de leur âge, relations torturées, compliquées ou évidentes, heureuses ou tristes, mais souvent réalistes. Malgré tous les interdits qui paraissent tellement incroyables, énormes ou dérisoires, mais qui lorsqu'on les brave chaque jour deviennent mortellement dangereux.
Au fil des pages, l'auteur nous présente un panorama assez complet de la vie artistique, de la musique, de la mode, de la vie en somme, de cette jeunesse qui vit dans un Paris occupé mais pas vaincu. Vision que l'on trouve rarement dans les romans traitant de cette époque. C'est étonnant et permet de comprendre comment chacun a réussi à se débrouiller pour vivre, s'habiller, faire bonne figure, pour trouver ce semblant de normalité qui même dans l'excès prouve que l'on existe.
Petit bémol peut être, au fil de la lecture, on se demande d'où viennent ces jeunes qui vont si souvent au cinéma et au concert l'après-midi - puisqu'il faut rentrer avant le couvre-feu et parce que tout s'arrête le soir- et qui chaque jour ou presque se retrouvent au café Eva. Quand vont-ils au travail, quelle est leur vie, où sont leurs familles et que fait leur entourage, sont-ils des étudiants sans parents, qu'elle est donc leur réalité dans ce monde des années 40 ?
Dans ce roman de Gérard de Cortanze, l'occupation et les années sombres de la seconde guerre mondiale sont décrites en musique et avec beaucoup d'originalité, car le phénomène Zazous est peu connu et peu décrit finalement. Tout le monde à plus ou moins entendu le mot sans toujours savoir ce qu'il recouvre. Nous voilà donc un peu moins ignorants, et sans doute un peu admiratifs de ces jeunes de 15 à 20 ans qui, sous couvert d'insouciance, cherchaient malgré tout à montrer leur refus de vivre sans agir dans un Paris occupé par l'ennemi, après l'armistice signée par un général Pétain collaborateur et tellement décevant.
Le texte est parsemé de très nombreuses anecdotes et de faits historiques, ce qui aurait peut-être mérité un deuxième tome, rendant ainsi plus crédible et plus fluide l'histoire de cette bande de zazous auxquels on met un peu de temps à s'attacher. C'est cependant un roman très complet, intéressant et passionnant surtout lorsqu'on s'intéresse à la petite histoire, celle qui par ses actions combinées forme la grande Histoire.

Lien : https://domiclire.wordpress...
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Une agréable fresque historique construite autour de cette jeunesse qui avait entre 15 et 20 ans en 1940 et de ce genre musical, le swing, qui va générer toute une culture. Les Zazous, gentils potaches qui ont choisi de prendre la vie du bon côté, vont devenir la bête noire de la France collabo. Résistants sans vraiment l'être, ils sont un caillou dans la chaussure de Vichy, au risque de leur vie.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Quel magnifique roman, quelle claque, quel cri de rébellion...
Je ne reviendrai pas sur le résumé, d'autres l'ont fait avant moi. Mais je voulais noter les éléments qui m'avaient plu :
D'abord, les personnages sont terriblement attachants, même si l'on suit la jeune Catherine, dite Josette, d'un peu plus près. Dès le début du roman, on se sent un membre à part entière de leur bande, on tremble avec eux au Café Eva, on a peur avec eux, on s'emballe avec eux et on se surprend à prier pour qu'il ne leur arrive rien.
L'ambiance est absolument incroyable. On ne lit pas seulement : on voit. On respire le Paris occupé. On le prend en pleine face. Les paysages, les décors, les gens... On est immergé dans cette ville abîmée, des "Boches" à tous les coins de rues, on a froid lorsqu'il neige, on a mal au ventre lorsque les manifestations dégénèrent, mais toujours s'élèvent cette hâte de vivre zazoue, sur fond de jazz incessant, ce courage d'une jeunesse qui se moque de l'Occupant, qui le tourne en dérision, qui crie haut et fort que la France n'est pas vaincue, cette jeunesse qui voudrait toujours faire davantage et ne se rend peut-être pas compte que ce qu'elle fait est déjà immense. Leurs V de la victoire barbouillés partout, arborés sur leurs vêtements bleu-blanc et rouge par pure provocation, m'ont bouleversée. Leurs "Vive la France !" gueulés dans les cinémas m'ont émerveillée. Des gosses de 16, 18, 21 ans. Oui, oui, ce sont des gosses qui ont fait ça. Braver l'ennemi. Oser. S'opposer. Résister. Au péril de leur vie.
Ce roman est pour moi un magnifique hommage à leurs actions, à leur Résistance pleine de rires derrière la peur, pleine de musique et de hâte de vivre. Ces gosses zazous qui sont "swing" pour ne pas désespérer, qui continuent à croire quand plus personne ne croit, qui exhibent avec fierté une jeunesse, une force, une indiscipline magnifique et une audace que les Allemands ne leur prendront jamais.
Et puis l'écriture est merveilleuse, à la fois brute et poétique, mais qui semble avoir à peine été travaillée tellement l'auteur possède un talent des mots inné. On passe du rire aux larmes sans arrêt, du soulagement à la tension, de l'angoisse au sourire. Ce livre mériterait d'être adapté au cinéma. C'est vraiment ce que je me répétais au fur et à mesure que je tournais les pages.
Enfin, ce magnifique et bouleversant roman nous pose la question essentielle, la question inévitable, la question folle : et nous, qu'aurions-nous fait à leur place ?
Merci Monsieur Gérard de Cortanze pour cette superbe leçon de courage, de révolte, de désobéissance délicieuse et de Vie lorsque le monde s'acharne à vouloir vous la retirer.
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Ils sont jeunes, ont entre 15 et 21 ans : s'appellent Josette, Charlie, Lucienne, Odette, Sarah, Jean, Pierre, Henri et Jo. Ils aiment écouter du jazz, porter leurs cheveux longs, s'habiller à l'américaine, manifester dans les rues et montrer leurs désaccords face à l'occupation.

Ils sont jeunes, ont entre 15 et 21 ans : vivent dans un Paris occupé par les allemands, connaissent les conflits de la seconde guerre mondiale et veulent résister à leur façon.

Ils sont jeunes, ont entre 15 et 21 ans : veulent tout simplement vivre et s'amuser pendant la seconde guerre mondiale.

Ils sont jeunes, ont entre 15 et 21 ans : ce sont une bande de Zazous !



Touchant différentes émotions, ce roman est très riche. Nous suivons alors nos Zazous et leurs périples durant l'occupation allemande: amour, confidences, arrestations, déportations…. Un roman « rythmé » empli de références musicales ! Une histoire pleine de surprises et de rebondissements !

D'une très belle écriture qui ne dénature pas l'Histoire, l'auteur nous amène auprès de ces jeunes Zazous, et nous fait voir leur vision du Monde et de la vie. Ils sont chacun différents, ont leurs préoccupations personnelles, mais sont tous liés par leur amitié et leur combat contre la guerre.

J'ai particulièrement aimé le personnage de Josette (qui s'appelle en réalité Catherine), cette fille sérieuse, calme, « la bonne copine » qui aimerait qu'on la regarde, et qui va, un jour, contre toute attente, se lier avec un soldat allemand…


Ce n'est pas un roman à l'eau de rose, c'est une histoire « réaliste », poignante mais aussi pleine de vie ! Un roman sur un thème que l'on connaît bien mais qui se focalise sur un sujet bien différent !

Lien : http://voldelivre.canalblog...
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