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4

sur 790 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
"La compagnie noire" traînait sur mes étagères depuis des lustres et je me suis dit qu'il était plus que temps que je me mette à lire ce cycle de Dark Fantasy !

Faudrait mieux ne pas trop laisser traîner sur les étagères les aventures de cette bande de mercenaires qui a plusieurs siècles d'existence... Cette troupe hétéroclite, composée de sorciers et d'anciens soldats qui sont parfois de véritables ordures. Personne ne s'est choisi et la compagnie est devenue leur famille.

Le passé est le passé et leurs existences, bien souvent ravagées ou sombres, n'ont aucun sens hors du bataillon. Dans la compagnie, on accepte chaque homme, même dans ses pires bassesses.

Les soldats de la compagnie noire se battent pour le fric. La politique, l'éthique, la morale, ils s'en foutent comme de leur première paire de chaussettes.

Ici, pas de preux chevalier juché sur son palefroi blanc immaculé et qui s'en va défendre la pucelle innocente et vierge... La compagnie est un corps d'armée, ils se battent, ils tuent, ils pillent...

Contrairement à d'autres cycles (Épée de Vérité), le Mal n'est pas incarné par un être dont la bassesse et l'infamie sont exagérés. Ici, le Mal, ce n'est qu'une question de point de vue. le méchant, c'est celui qui est en face, point barre. le (ou les) Méchants ont de l'humanité aussi.

J'étais donc plus qu'intéressée de découvrir l'histoire de cette troupe de mercenaires, de la suivre dans ses voyages, dans ses contrats, dans ses déboires et dans ses victoires (comme promis par la perspective des 13 romans).

Quoi de mieux que de lire leurs annales, tenues par Toubib, dont le nom révèle la fonction dans la troupe. D'ailleurs, il en est de même pour tous les personnages qui possèdent des noms tels que Tam-Tam, Miséricorde, Corbeau, Qu'un-Oeil, Silence, Bisounours (éliminez le mauvais surnom).

Et bien je suis au regret de vous dire que je n'ai PAS accroché et que la lecture des cent premières pages fut longue et laborieuse en raison du style de l'auteur qui écrit de manière fort basique en utilisant des phrases trop courtes : sujet + verbe + complément (parfois le complément est en option et on a juste le sujet et le verbe et point final).

Autant je suis contre les grandes phrases qui ne nous laissent pas respirer, autant je maudis les trop courtes qui me donnent l'impression d'être arrêtée tout le temps. Ces phrases courtes ont rendu le fil du récit décousu, embrouillé et bordélique et ne sont pas digne d'un auteur (juste bon pour les Harlequin, et encore !).

À la limite, je peux comprendre que l'histoire mette du temps à se mettre en place puisque l'auteur nous présente plusieurs membres de la compagnie, leurs relations entre eux, leurs grades, leurs fonctions. On apprend qui sera leurs futurs commanditaires, leurs ennemis, leurs alliés, comment ils ont rompu leurs engagements envers leur ancien commanditaire.

J'ai apprécié les voir prendre vie devant moi, découvrir leurs qualités et leurs défauts car ce ne sont pas des enfants de coeur.

Oui je râle de ne pas avoir accroché à cause du style d'écriture lapidaire et d'avoir été obligée de laisser tomber la lecture parce que, merde, j'avais vraiment envie de découvrir ce cycle de Dark Fantasy avec ses combats, ses duels, ses sièges, ses sombres manipulations politiques, ses créatures magiques, ses sorciers,... Tout mes ingrédients préférés s'y trouvaient.

Les personnages étaient hauts en couleur, certains attachants, d'autres détestables et même, parfois, les deux. Personne n'est tout blanc et les méchants ne sont pas tout noirs.

Enrageant, parce que j'avais apprécié ce léger humour caustique, ce cynisme dont font preuve les membres de la troupe. Ils se charrient, sont ironiques, et, bien que la vie ait été chienne avec eux, cela ne les empêchait pas d'en rire entre eux.

Le salut de ces hommes se trouvent peut-être dans l'écriture de ces annales car écrire l'histoire de ces mercenaires leur offrira un morceau d'éternité, mais mon salut à moi ne se trouvera pas dans la poursuite de leurs aventures...

Je laisse tomber et ça me fait râler parce que j'espérais passer un foutu bon moment avec ces rudes gaillards ! Surtout au regard des critiques dithyrambiques...

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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J'avais entendu parler de cet ouvrage comme d'un truc un peu iconoclaste, qui cassait les codes de la fantasy. J'avoue qu'après la lecture récente de l'excellent Gagner la guerre de Jaworski, dont on peut vraiment dire qu'il casse les codes, lui, l'idée de renouveler l'expérience m'intéressait.
Badaboum, la douche froide.
D'abord, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. C'est très confus par moments, et à d'autres endroits certains évènements sont éludés en trois phrases. Les cabrioles des crétins de sorciers de la compagnie ne m'ont pas fait rire.
À la moitié, ça va un peu mieux. On s'habitue au style (souvent à l'emporte-pièce, si vous cherchez de la grande littérature, passez votre chemin), on trouve quelques échanges intéressants et même un peu de profondeur par moments.
Et puis arrive la fin, avec la bataille finale de la "part de tarte" (peut-on trouver appellation si moche ? Faut-il incriminer l'auteur ou le traducteur ?), et là on a vraiment l'impression de lire un scénario de Donjons et dragons écrit par un gamin de douze ans, avec des centaines de milliers de morts (oui, rien moins) mais des descriptions si mal foutues qu'à aucun moment on ne s'imagine vraiment la scène.
Pourquoi la générale en chef jette son dévolu sur un médecin pour en faire un guerrier d'élite, ça c'est pareil, ça fait partie des nombreux illogismes qui parsèment ce récit foutraque.
Amateurs de sorcellerie grand format, de magos capables de déglinguer mille bonshommes en un claquement de doigt et d'effets pyrotechniques spectaculaires, peu regardants sur la profondeur du scénario ou des personnages, vous serez aux anges. Mais si, comme moi, ce genre de trucs commence déjà à vous gaver dans les films qui sont pourtant a priori plus visuels, évitez à tout prix.
"En fantasy, on n'a jamais lu ça. C'est remarquable." Tel est le slogan, tiré de Bifrost, claironné en 4ème de couverture.
Eh bien, au risque de contredire Bifrost, moi j'ai malheureusement lu ça beaucoup trop souvent.
Je crois avoir vu que M. Cook a pondu une bonne douzaine d'autres tomes après celui-là... Non, merci, ce sera sans moi.
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J'avais vraiment envie d'aimer cette série, dont j'avais souvent entendu parler. Suivre les aventures de la compagnie noire, ce groupe hétéroclite de soldats et sorciers, en lisant leur annales écrites par Toubib, le médecin de la troupe, ça me tentait bien. Leur combat, leurs contrats, leur quotidien, a priori tout était là pour me plaire. Malheureusement, je n'ai pas du tout accroché à ce premier tome, et je doute fort d'un jour aller découvrir la suite.

Le style avec ces phrases courtes ne m'a pas vraiment plu et j'ai failli plusieurs fois abandonner ma lecture. Côté personnages, j'ai apprécié leur diversité et que rien n'était blanc ou noir, mais je ne me suis pas vraiment attaché à qui que ce soit, où peut-être un peu à Corbeau. Mais Toubib m'a laissé assez différente, ce qui est forcément rend la lecture plus difficile étant donné qu'il en est le narrateur.

Après je ne sais pas si c'est parce que j'ai pas accroché, mais j'ai aussi trouvé tout ça assez confus. On se retrouve directement dans l'histoire, il y a beaucoup de personnages et j'ai eu du mal à suivre. C'est dommage car il y a quelques rebondissements sympas et des dialogues parfois intéressants, mais malheureusement je suis complètement passée à côté.

Lien : http://raconte-moi.net/2015/..
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Ma critique du premier tome de la Compagnie noire sera brève, et pour cause, je ne suis pas parvenu à aller au bout de ma lecture.
Pourtant, je me réjouissais de découvrir les aventures de cette fameuse Compagnie noire qui est souvent citée comme un classique de la Dark Fantasy. Il y avait tout pour me plaire, une fantasy sans elfes, ni dragons, juste les chroniques de brutes épaisses et sanguinaires retracées par le Toubib (qui comme son nom l'indique est le médecin de la compagnie). On suit donc les aventures de ce groupe haut en couleurs.
Difficile pour moi d'expliquer ce qui n'a pas fonctionné. Peut-être est-ce l'écriture un peu trop directe et factuelle (Il a fait ci, puis il a fait ça). Ou peut-être les lunes n'étaient-elles tout simplement pas alignées. Allez savoir.
Toujours est-il que je ne suis pas parvenu à "rentrer dedans" et après un quart du livre, j'ai jeté l'éponge et j'ai laissé Gobelin, Corbeau, Toubib et les autres poursuivre leur destinée sans moi.
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Pour moi, ce roman - lu il y a déjà quelques mois- c'est avant tout une voix : celle d'un vieux mercenaire couturé de cynisme, mais qui voudrait tant croire qu'il y a quelque chose d'autre au monde que la camaraderie entre frères d'arme. Une voix si crédible et si vivace dans ma mémoire car elle est portée par une écriture flamboyante et si complétement convaincante... Pour le reste, le roman installe un univers très noir, dans lequel, âme sensible, j'ai eu un peu de mal à entrer, et extrêmement complexe : le résultat n'est pas toujours palpitants, je suis restée sur l'impression d'épisodes isolés et sanglants, qui trouveront sans doute leur place dans une fresque plus vaste.
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J'ai abandonné au milieu du second roman. Dès le début, l'auteur nous assomme de références à l'univers que, plus tard, il ne développe que partiellement. du coup, on avance un peu dans le brouillard, avec des questions plein la tête. Je n'ai pas aimé cette approche qui, au final, m'a fait abandonné ma lecture.
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Un livre que l'on ne finit pas laisse toujours un goût amer. Je l'ai commencé avec beaucoup d'enthousiasme car conseillé par mon libraire, j'avais donc hâte de me lancer dans cette série qui me promettait de longues heures de plaisir.
J'ai tenté 4 ou 5 fois de le lire, en arrivant presque à la moitié lors de ma dernière tentative, mais je n'irai pas plus loin. Impossible d'accrocher aux personnages, ni de sentir l'univers, j'ai eu l'impression de lire un catalogue de faits et gestes. Quelques bons moments, mais bien trop peu pour aller plus loin.
Un livre à réserver aux fans de fantasy ?
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Les annales de la compagnie noire mérite décidément bien son nom... c'est probablement un des textes les plus noirs qu'il m'aie été donné de lire. Certains passages m'ont mise plus que mal à l'aise, et ce sans compensation.

Trop d'ailleurs à mon goût, et même si ma curiosité piquée aurait pu me donner envie de lire la suite, cette noirceur m'a convaincue du contraire. du moins pas avant d'avoir construit de plus solides boucliers.
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