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Delagrave (31/12/1899)
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J'ai notamment le souvenir de cette histoire épique de marin et de pauvre diable :

Bagdad. Un porteur traverse la ville de part en part , chargé comme une mule, il souffre et cède sous le poids écrasant du soleil. C'est alors qu'il arrive au niveau d'un hôtel, il lâche au sol son fardeau qui lui fait mal partout le corps. Tout est propre ici , tout semble cossu, il ne se souvient guère de ce lieu parfumé à l'eau de rose et de ces effluves de mets délicats auxquels il ne peut résister qui s'exhalent de l'enceinte richement gardée de domestiques.

Il se met à prendre les cieux à témoin de son malheur de souffrir une vie de chien et de subitement être confronté à ce qui lui paraît injuste, auquel il est privé : une vie d'abondance et de richesses qui s'échappe des murs de cette demeure huppée. Il supplie les esprits en levant la tête vers là-haut !

Il maudit ainsi son sort quand un des domestiques vient à sa rencontre et lui demande de le suivre. C'est alors par une vieille méfiance qu'il craint qu'on ne lui fasse du mal et pose la question de son fardeau.
On le rassure avec confiance et fort amabilité. Il sera gardé, qu'il ne s'inquiète nullement.

Le porteur entre et passe une haie de convives bien soignés, bien traités. Il suit le domestique qui le mène au prince des lieux, un homme intrépide, gaillard et avenant qui lui dit ceci :

-Cher brave homme, je vous ai entendu par la fenêtre de ma tour clamer des paroles que je comprends mais il faut que vous sachiez ceci .. », non sans au préalable l'inviter à sa table pour partager de bons mets et du bon vin.
«  je dois vous assurer d'abord que je suis animé à votre égard des meilleures intentions, mais vous ne pouvez deviner qui je suis et mes états de services ; j'ai acquis pensez-vous sans peine et sans travail toutes les commodités et le repos dont vous voyez que je jouis, détrompez-vous ! Je ne suis parvenu à cet état si heureux qu'après avoir souffert durant plusieurs années tous les travaux du corps et de l'esprit que l'imagination peut concevoir »
Le Maître des lieux s'adresse cette fois à l'ensemble de la compagnie : «  oui, je puis vous assurer que ces travaux sont si extraordinaires qu'ils sont capables d'ôter aux hommes les plus avides de richesses, l'envie fatale de traverser les mers pour en acquérir !.. Et puisque l'occasion s' en présente, je vais vous raconter mon périple audacieux qui me vaut ma sinécure d'aujourd'hui !.. »
Sur ces entrefaites, l'hôte qui n'est autre que Sindbad le Marin ordonne qu'on fasse porter la charge de son invité appelé Hindbad à l'intérieur du palais en prenant soin que ce soit un autre que ce dernier qui s'exécute.

Sindbad le Marin raconte ses sept voyages tous plus extraordinaires les uns que les autres. On imagine dans quel état de transe se trouve Hindbad qui boit ses paroles comme du petit lait, prenant ainsi des forces insoupçonnées.

Il en est subjugué à tel point qu'à l'issue du récit palpitant, c'est lui-même qui s'approche de Sindbad pour lui confier ceci : «  il faut avouer, Seigneur, que vous avez essuyé d'effroyables périls, mes peines ne sont pas comparables aux vôtres. Si elles m'affligent dans le temps que je les souffre, je m'en console par le petit profit que j'en tire. Vous méritez non seulement une vie tranquille, vous êtes digne encore de tous les biens que vous possédez, puisque vous en faites un si bon usage et que vous êtes si généreux. Continuez de vivre dans la joie jusqu'à l'heure de votre mort. »

Sindbad fit donner cent pièces d'or à Hindbad et le pria de rejoindre ses amis ; il lui intima de quitter sa profession de porteur non sans lui assurer qu'il sera ici chez lui chez le seigneur et qu'il serait ainsi le témoin de sa prophétie..

Ah, cette belle valeur humaine que l'hôte en Orient est supérieur au maître de maison !



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