Arthur Conte/5
4 notes
Résumé :
Voici, racontée comme un roman à travers les heures les plus chaudes de notre Histoire, la première grande biographie de l'homme-clé de la Révolution, Billaud-Varenne, qui, plus que Danton, Carnot et Robespierre, en fut l'artisan numéro un.
Prodigieux destin que celui de ce petit séminariste natif de La Rochelle, avocat, auteur dramatique, théoricien, entraîné dans la Révolution par ses écrits, premier républicain, inspirateur de la mort du roi puis de la ter... >Voir plus
Prodigieux destin que celui de ce petit séminariste natif de La Rochelle, avocat, auteur dramatique, théoricien, entraîné dans la Révolution par ses écrits, premier républicain, inspirateur de la mort du roi puis de la ter... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Le premier Républicain français,
Une des rares biographies de Jacques-Nicolas Billaud-Varenne.
Surnommé le Patriote rectiligne ou le Tigre, Billaud-Varenne est né en 1756 à La Rochelle et mort au Port-au-Prince, 3 juin 1819.
Avocat, rédacteur de pamphlets et de livres, député montagnard à la Convention nationale et membre du Comité de salut public.
Il a participé à la chute des Robespierristes le 9 Thermidor an II et finit exilé comme tous les Crêtois (les derniers montagnards) par les Thermidoriens.
Il regretta sa participation à la chute de Robespierre, engendrée par sa colère et refusera la grâce de Napoléon.
Une biographie largement hagiographique, sur ce personnage peu étudié.
Certains passages se résument à une succession de dates. le manque de références, de sources a nuit à la véracité des propos avancés par Arthur Conte.
J'ai appris qu'il fut le premier à se revendiquer comme Républicain, avant Camille Desmoulins, et très attaché au pouvoir législatif détenu par l'Assemblée.
D'ailleurs, on en apprends peu dans cet ouvrage, au style conventionnel, largement ponctué des descriptions de monuments et des rues…
Au final, une biographie un peu décevante, avec des assertions non sourcées.
Une des rares biographies de Jacques-Nicolas Billaud-Varenne.
Surnommé le Patriote rectiligne ou le Tigre, Billaud-Varenne est né en 1756 à La Rochelle et mort au Port-au-Prince, 3 juin 1819.
Avocat, rédacteur de pamphlets et de livres, député montagnard à la Convention nationale et membre du Comité de salut public.
Il a participé à la chute des Robespierristes le 9 Thermidor an II et finit exilé comme tous les Crêtois (les derniers montagnards) par les Thermidoriens.
Il regretta sa participation à la chute de Robespierre, engendrée par sa colère et refusera la grâce de Napoléon.
Une biographie largement hagiographique, sur ce personnage peu étudié.
Certains passages se résument à une succession de dates. le manque de références, de sources a nuit à la véracité des propos avancés par Arthur Conte.
J'ai appris qu'il fut le premier à se revendiquer comme Républicain, avant Camille Desmoulins, et très attaché au pouvoir législatif détenu par l'Assemblée.
D'ailleurs, on en apprends peu dans cet ouvrage, au style conventionnel, largement ponctué des descriptions de monuments et des rues…
Au final, une biographie un peu décevante, avec des assertions non sourcées.
Citations et extraits (3)
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Le peuple français est un peuple curieux. Loin d'être cartésien comme l'indique sa réputation, il est un peuple d'humeur. Il sent plus qu'il ne raisonne. Il est sujet à emballements. Il est moins rigoureux dans ses jugements politiques que dans son métier. Il n'a pas au forum ni la même sagesse, ni la même circonspection, ni la même application qu'au champ ou à l'atelier. Il est facilement ébloui par les fétiches, quitte à les détruire ensuite aussi légèrement. Dans l'appréciation politique, il ignore toute constance. En politique, il est ce bateau ivre qui ne s'ancre pas.
Il profite de l'absence de Robespierre, pour plus solidement tenir le gouvernail au Comité, rassembler tous les principaux antirobespierristes, s'associer les montagnards les plus durs, conclure pacte avec les "Crapauds du Marais" - ainsi nommés du temps où ils osaient encore "coasser" contre la Montagne - devenus plus muets que carpes, qu'il méprise pour leur couardise, mais qui, comptent 450 députés alors que la Montagne, décimée par les tueries, est trois fois moins nombreuse, peuvent être d'un apport décisif dans un éventuel vote.
Oui, c'est au 14 germinal, date de la condamnation de Danton, et au 9-Thermidor, que les patriotes ont fait les deux fautes qui ont tout perdu.
Nos divisions ont brisé ces jours-là l'unité du système révolutionnaire.
Nos divisions ont brisé ces jours-là l'unité du système révolutionnaire.
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