Le démon et mademoiselle Prym

Note de l'auteur:
La première histoire à propose de la Division nait dans l'ancienne Perse: le dieu du temps, après avoir crée l'univers, prend conscience de l'harmonie qui l'entoure mais sent qu'il manque quelque chose d'important- une compagnie avec laquelle jouir de toute cette beauté.
Durant mille ans, il prie afin d'avoir un fils. L'histoire ne dit pas qui il implore, étant donné qu'il est tout puissant, seigneur unique et suprême. Néanmoins il prie et finit par concevoir.
A l'instant même où il perçoit qu'il a obtenu ce qu'il souhaitait, le dieu du temps regrette d'avoir voulu un fils, conscient que l'équilibre des choses était fragile. Mais il est trop tard. A force de supplications, i obtient cependant que le fils qu'il porte dans son ventre se scinde en deux. La légende raconte que, de même que de la prière du dieu du temps nait la Bien (Orrmuzd), de son répentir nait le Mal (Ahriman) - frères jumeaux

Votre problème n'est pas exactement la justice de Dieu, dit l'étranger, mais le fait que vous avez toujours choisi d'être une victime des circonstances.

La vie peut être courte ou longue, tout dépend de la façon dont nous la vivons.

Les démons surviennent et repartent à tout moment, sans que les choses soient nécessairement perturbées par leur présence.

Elle avait compris que la meilleure façon d'affaiblir son adversaire consiste à la convaincre que vous êtes de son côté.

Au début du monde, l'injustice était minime. Mais chaque génération a fini par y ajouter sa part, trouvant toujours que cela n'avait guère d'importance, et voyez ou nous en sommes aujourd'hui.

Ce n'est pas la volonté d'obéir aux lois qui fait que tous se comportent comme l'exige la société, c'est la peur du châtiment.

Autrement dit, le Bien et le Mal ont le même usage. Tout dépend seulement du moment où ils croisent le chemin de chaque être humain.

Les gens veulent tout changer et, en même temps souhaitent que tout continue uniformément.

Le silence n'équivaut pas toujours à un assentiment : en général, il révèle simplement l'incapacité des gens à réagir sur le coup.