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3,95

sur 828 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai beaucoup apprécié les romans de Jonathan Coe que j'ai lus, mais je n'ai pas pu entrer dans celui-là. Certes, l'idée de suivre une famille de 1945 à 2020 au travers d'évènements qui ont jalonné cette période pouvait être intéressante, mais l'absence d'objectif (selon ma perception) a rendu cette narration ennuyeuse. La guerre du chocolat, évoquée comme un exemple du divorce avec l'Europe, le journaliste fantasque à la mèche rebelle dont le prénom est Boris et qui devient premier ministre esquissent quelques pistes justifiant le Brexit, mais les relations familiales et générationnelles, pourtant bien incarnées n'apportent guère d'eau au moulin d'un dessein explicite de l'auteur.
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Jonathan Coe nous délivre dans le Royaume désuni le parcours de plusieurs familles sur plusieurs générations à travers des éléments clés de l'histoire du Royaume-Uni depuis la victoire de 1945, le couronnement de la reine Elizabeth II , le mariage de son fils Charles, les funérailles de Lady di pour finir avec l'anniversaire du 75e anniversaire du jour de la victoire.
7 chapitres au cours desquels j'espérais retrouver l'humour grinçant et les coups de griffes tranchants que j'avais appréciés lors de la lecture du Coeur de l'Angleterre.
Si ce livre se fonde pour certains événements vécus par l'auteur ( sans doute les pages les plus touchantes) pour traverser de manière superficielle et rapide l'histoire de ce pays singulier telle qu'elle a été vécue par ces générations de personnages ( merci pour l'arbre généalogique des personnages en introduction), on s'ennuie dans cette fade et longue promenade.
Aucune aspérité, l'étude des personnages reste à la surface et on peine à s'attacher. On ne retrouve pas le charme des personnages ( trop de personnages sans doute) ni la complexité des relations familiales, tout semble édulcoré.
J'ai zappé de nombreuses pages pour éviter d'abandonner la lecture ( fui le chapitre sur l'investiture du prince de Galles, la bataille du chocolat m'a clairement agacée!).
La fin reste émouvante et nous replonge dans les angoisses de la pandémie. Quelques trop rares critiques sur la position du pays pendant leur expérience européenne ou s'agissant de la gouvernance de Boris Johnson sont intéressantes, mais cela reste insuffisant pour rester captivée sur les presque 500 pages.
Une lecture décevante au final au regard de l'ambition initiale.
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Un peu déçue de cette lecture, alors que Jonathan Coe m'a été présenté comme un dieu de la littérature contemporaine anglaise ; j'attends la ferveur de m'envahir. Je comprends l'idée d'appliquer l'exercice de la fresque familiale (inter générationnelle) à notre XXIe siècle, ce qui est une épreuve en soit, mais j'ai le sentiment que Coe y échoue. Par exemple, l'homosexualité d'un des personnages est très rapidement perceptible par des « adresses » de l'auteur, et si l'on tire le fil, on voit que la mère retire ses propos homophobes d'antan en disant qu'ils s'inscrivaient dans la mentalité d'une autre époque. Oui, bon… (Et encore c'est le cas personnel que j'ai le plus apprécié). J'entends les allusions sociales et politiques du roman j'apprécie les passages sur BoJo, mais ça manque clairement d'intensité, de psychologie, ou de ce je ne sais quoi qui ferait de ce livre un bon souvenir. Big up tout de même aux chocolats Cadbury.








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Tant que j'avais adoré le coeur de l'Angleterre, je n'ai pas du tout accroché à ce roman. Ce n'est pas insupportable mais ça manque franchement de rebondissements et d'accroche. L'idée de suivre une famille de la classe moyenne à travers les grands événements de l'histoire est plutôt bonne mais en pratique, on enchaine les événements sans vraiment s'attacher aux personnages et à l'histoire. J'attendais de l'humour, je la cherche encore. Peut-être que si j'avais attendu la fin j'aurais assisté à une grande révélation permettant de comprendre les choix de l'auteur mais je ne le saurai jamais.
Après 3 semaines de lecture j'ai à peine dépassé la moitié du livre que je reprend souvent sans grande envie, il est temps de passer à une autre lecture.
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