Sans laisser d'adresse

D'ordinaire, j'ai un faible pour Myron Bolitar, mais j'ai été très déçue par cette nouvelle aventure. De nombreux sujets sont abordés, dont certains graves et d'actualité, mais c'est ennuyeux, brouillon, j'ai eu plusieurs fois du mal à suivre cette enquête et embêtant, j'ai eu l'impression qu'Harlan Coben lui-même n'en maîtrisait pas tout à fait les tenants et les aboutissants. Heureusement que l'humour reste présent, c'est ce qui m'a fait tenir jusqu'au bout de ce roman que j'ai eu le plus grand mal à terminer.

Mon premier (et vraisemblablement dernier) Harlan Coben.
Quelques impressions à l'issue de cette lecture.
1) Dieu que c'est mal écrit. A l'évidence, Harlan Coben écrit directement des scripts pour le cinéma, pas des romans. le pire étant peut-être les digressions du narrateur, platitudes du type : "La façon de marcher en dit long sur une femme". Sérieusement? Je vous fais grâce du paragraphe où il disserte sur la place disponible pour les jambes dans un avion.
2) le suspense. Quel suspense exactement? On sait parfaitement que les deux héros vont s'en sortir, faut dire que c'est facile lorsque l'un des deux est plus fort que la CIA et le Mossad réunis, à la fois super bon en baston, super riche, super intelligent, super équipé en armes et en gadgets d'espionnage. Par contre, pas super crédible.
3) L'intrigue. Prenons deux-trois thèmes à la mode au hasard, alors disons les groupes djihadistes internationaux et la génétique, mélangeons, rajoutons un accident de voiture mortel et mystérieux et puis une maladie génétique qui sert à rien, et pouf! nous avons une intrigue.
4) Dieu que c'est mal écrit.
L'écriture mérite d'être citée deux fois.