Pas d'anéantissement parce que le Néant n'existe pas, l'Enfer non plus. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, disait Lavoisier. Le Druidisme, longtemps avant l'existence du grand savant, avait complété sa formule par : Tout évolue, selon sa nature et par les moyens qui lui sont propres, vers la sublimation terminale : le retour à l'Inconnaissable Unique.
La mort, conçue comme un anéantissement, n'existe pas. Seule disparait l'entité humaine qui vient d'achever son expérience.