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L'histoire débute en1933, nous faisons la connaissance de Geertruida Wijsmuller (1896-1978), alias Truus Wijsmuller pour les adultes et tante Truss pour les enfants. Cette femme est une grande résistante néerlandaise, personnage que je découvre, je ne la connaissais absolument pas. Cette femme , tel un Oscar Schinder, n'hésite pas , à sauver des milliers d'enfants , au détriment de sa vie. Une femme au caractère bien trempée, évitera tous les obstacles qui se trouveront sur son chemin, pour mener à bien sa mission. Ces enfants étaient un majorité des israélites, mais également d'autres enfants dont les parents se révoltaient contre le régime nazi. Elle les fait transiter d'Allemagne , à l'Autriche, pour pouvoir gagner l'Angleterre. La nuit de cristal, date de l'horreur, l'Angleterre voit la démence , l'endoctrinement, l'impensable, l'insoutenable, le massacre , sans états d'âme, de juifs. L'Angleterre accepte d'accueillir plus d'enfants

Ce sauvetage est déchirant, ils doivent se séparer de leurs parents, qui ne pourront faire partie du voyage.

Truss, n'hésite pas à rencontrer Eichmann, pour avoir son 'approbation . Ce dernier accepte, elle pourra emmener 600 enfants, pas un de plus ou de moins, qui risque d'annuler cet accord. Un délai court, qui devra , se réaliser un samedi, il se joue d'elle, jusqu'au bout. Samedi est synonyme de shabbat, jour sacré, les familles sont dans le désarroi total, mais ils devront bon grès, malgré, accepter.

Truss arrivera t'elle à sauver ce nombre d'enfants?

Nous faisons également la connaissance de Stephan, son petit frère Walter, et son amie Zofie Hélène. Ils vivent paisiblement, chacun avec leurs centres d'intérêts, l'un est assoiffé de littérature, l'autre une prodige des mathématiques. En peu de temps, tout part en vrille. Les biens des juifs sont réquisitionnés. La peur, la terreur, s'installent. Stefan assite à l'arrestation de son père, il doit, du haut de ses 17 ans ,aider sa mère malade et de Walter son petit frère. Zofie Helene assite à l'arrestation de sa mère opposante au régime. Ils vivent avec une épée Damoclès aux dessus de leur tète, arriveront -ils à se sauver?

Arriveront ils à croiser le chemin de Truss, seule bouée de sauvetage pour garder un espoir de liberté.

Ce roman est basé sur des faits réels très documenté a dû nécessité de nombreuses recherches, pour retransmettre les événements de cette période historique . Un livre qui m'a fait pleurer. Un livre qui m'a touché au plus profonde de mon coeur. Comment l'être humain, a pu tomber dans les méandres de cette folie, avec un point de non retour?

Un roman déchirant, poignant bouleversant. Un hommage émouvant et réel sur une partie de la vie de Geertruida Wijsmuller.

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Dès 1933, une Néerlandaise, Truus Wijsmuller, s'est employée à sauver des enfants du nazisme. Par petits groupes, elle leur faisait traverser la frontière allemande en train. En 1936, elle a commencé à en emmener un plus grand nombre. Elle a pris de plus en plus de risques, consciente de la menace qui pesait sur les Juifs. Chaque enfant, qu'elle s'attachait à appeler par son prénom, la connaissait sous le nom de Tante Truus. En mars 1938, alors que l'Autriche était annexée par l'Allemagne, la Grande-Bretagne s'apprêtait à fermer ses frontières aux migrants juifs. Après les violences de la nuit de Cristal, le gouvernement anglais a approuvé un plan pour secourir cinq mille enfants. Cependant, pour rassurer sa population au sujet de cette immigration massive, les petits ne seraient pas accompagnés de leurs parents. Truus s'était rendue à Vienne pour rencontrer Adolf Eichmann. Elle a eu moins d'une semaine pour organiser le transport de six-cents enfants juifs et leur accueil en Angleterre. Pas un de plus, pas un de moins : le nombre devait être exact, sinon l'opération était annulée. « Il maintient son pouvoir par l'humiliation. » (p. 318) de plus, le voyage devait se dérouler le samedi, jour de Sabbat.


En 1936, Stephan Neumann, âgé de quinze ans, rencontre celle qui devient sa meilleure amie : Žofie-Helene. Ce grand passionné de Zweig, écrit des pièces de théâtre et rêve d'en faire son métier ; la jeune fille consacre sa vie aux mathématiques et aux équations. Tous deux animés d'un sentiment amoureux qu'ils ne s'avouent pas, ne se quittent plus. Leur existence bascule en 1938, lorsque les nazis occupent Vienne. Stephan, fils d'un riche chocolatier, est juif ; Žofie-Helene est la fille d'une journaliste qui dénonce le nazisme. Tous deux ont des décisions difficiles à prendre au sujet de leur destin.


La première partie décrit les conséquences de l'annexion de l'Autriche pour ses habitants. Alors que je lis beaucoup de livres sur la Deuxième Guerre mondiale, je me suis aperçue que les souffrances des Autrichiens étaient rarement décrites. Or, c'est à Vienne, qu'Adolf Eichmann a imaginé et testé son système pour dépouiller les Juifs, qui a été repris dans tout le Reich, et qu'il a initié les déportations massives. Auprès de Stephan et de son adorable petit frère, Walter, j'ai approché les changements qui sont amorcés dans leur pays et dans leur vie familiale. J'ai aussi découvert l'héroïsme de Truus Wijsmuller, mais aussi les émotions qui la submergeaient face à la détresse des enfants.


La deuxième partie du roman raconte l'organisation des Kindertransport, qui ont permis le sauvetage de dix mille enfants. J'ai été meurtrie par les conditions d'évacuation, par le dépassement des bénévoles pour réussir leur mission essentielle, par les dangers encourus par tous et par l'humanité de Tante Truus, qui a pris soin de connaître chaque enfant et de le présenter à travers son Histoire et sa personnalité. Grâce à elle, ils n'étaient pas des numéros, ils emportaient leur passé. Elle a outrepassé certaines règles pour leur bien-être. Elle m'a énormément touchée : son courage et sa générosité m'ont émue aux larmes. Mes yeux se sont aussi mouillés quand l'abnégation des parents était au centre du récit. Pour tenter de préserver la vie de leurs enfants, ils les ont envoyés vers l'inconnu, sans savoir s'ils les reverront. Certains ont tenté l'impossible pour sauver leur petit. Ils ont, aussi, caché certaines réalités concernant les adultes, imaginé des stratagèmes pour faire perdurer le lien dans le coeur de leur progéniture. L'attitude des petits et des adolescents m'a, aussi, fait pleurer. le petit Walter, par exemple, m'a émue par sa candeur, son innocence et sa dignité. Les plus grands, tels que Stephan et Žofie-Helene, m'ont bouleversée par leur maturité et leur dévouement aux plus jeunes, mais aussi par leur sens du sacrifice, malgré leur jeune âge.


Meg Waite Clayton indique que Dernier train pour Londres a été inspiré par Truus Wijsmuller et qu'il a été écrit « pour honorer sa mémoire et celle des enfants qu'elle a sauvés, ainsi que celle de toutes les personnes qui ont rendu le Kindertransport possible. » (p. 457). C'est un magnifique hommage que l'auteure leur a rendu, car elle m'a permis de rencontrer des héros de l'Histoire que je ne connaissais pas. J'ai eu un énorme coup de coeur pour ce roman empli d'émotions, de drames, de courage et d'abnégation.


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Un roman très émouvant sur un sujet que je connaissais mal : les kindertransport, soit l'évacuation d'enfants juifs des pays occupés, à destination principalement de l'Angleterre durant la seconde guerre mondiale.

Je dois avouer avoir trouvé le début du roman un peu brouillon, voire chaotique, me perdant quelque peu dans la narration, mais la suite a été beaucoup plus fluide et agréable. J'ai vibré aux côtés de Zofie-Helene et Stephan, craignant à chaque instant pour leur vie, et admirative du courage dont ils ont fait preuve tout au long des épreuves qu'ils ont traversées. Ils sont attachants, même si j'aurais aimé les connaître encore plus, notamment Zofie-Helene qui n'est pas aussi développée que le personnage de Stephan à mon goût.

J'ai aimé également faire la connaissance de Tante Truus, cette femme ayant réellement existé et tout fait pour sauver un maximum d'enfants juifs, quitte à se mettre en danger. Je ne le dirai jamais assez, mais heureusement qu'il y a eu des gens comme elle, d'une immense bravoure et prêts à tout pour aider leur prochain face aux horreurs de cette guerre.

L'auteure a bien su mettre en valeur la façon dont Vienne est tombée, la folie qui s'est emparée de la population, le changement de climat soudain, et comment peu à peu les Juifs ont été interdits de tout et spoiler de leurs propres biens. Elle a également bien détaillé le calvaire subi par ces pauvres gens pour essayer d'avoir des visas qui mettront des années à être validés, soit beaucoup trop tard pour leurs demandeurs.

Encore un livre sur la seconde guerre mondiale, il est vrai, mais un roman ayant un angle d'approche un peu différent.
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L'auteur nous retrace la vie de Truss Wijsmuller qui a fait évacuer des milliers d'enfants juifs au péril de sa vie.
Je ne connaissais pas ce personne de l'histoire, donc ce fut une découverte mais je n'ai pas trop accrochée à la forme d'écriture de l'auteur qui pour moi manque de verve.
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Avec Dernier train pour Londres, Meg Waite Clayton m'a fait découvrir un pan de l'histoire d'avant-guerre que je ne connaissais pas.

Inspirée de faits réels, c'est une histoire impressionante d'une femme néerlandaise, Truus Wijsmuller, qui sauve des milliers d'enfants au risque de sa propre vie.

L'histoire de Truus Wijsmuller est alternée par l'histoire, qui commence en 1936, de Stephan Neuman, un adolescent juif et son amie Zofie-Hélène.
Stephane et Zofie-Hélène vivent dans l'insouciance de leur jeunesse, mais Hitler et le nazisme seront de plus en plus présents dans l'Autriche d'avant-guerre...

La situation en Autriche devient de plus en plus incertaine et sombre. Stephan doit se cacher pour échapper aux nazis, avec l'aide de Zofie-Hélène il y arrive, mais il doit quitter l'Autriche, s'il veut rester en vie.

Truus Wijsmuller, décide de s'investir dans une mission dangeureuse : évacuer les enfants hors des pays occupés par les nazis et leur trouver de nouveaux foyers : le Kindertransport.
C'est quasiment une mission impossible, mais Truus Wijsmuller ne perd pas le courage. Elle négiociera même avec Adolf Eichmann pour pouvoir sauver les plus d'enfants possible, dont Stephan, Zofie-Hélène et Walter le petit frère de Stephan.

J'ai apprécié d'apprendre sur cette partie d'avant-guerre en Autriche que j'ignorais, les personnages sont attachants, l'alternance de l'histoire de Truus, Stephan et Zofie est agréable, mais j'avais un peu du mal avec le style littéraire employé, que je ne trouvais pas assez fluide. Peut-être un peu trop de longueurs.

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Dès la première phrase de présentation en quatrième de couverture, j'ai senti que ce roman inspiré de faits historiques réels était fait pour moi. Et je ne me suis pas trompée. Quel roman poignant!
(...)
Inspiré de faits historiques réels, Dernier train pour Londres rend un bel hommage à la résistante néerlandaise Geertruida Wijsmuller (1896-1978), plus connue sous le nom de Truus Wijsmuller ou encore « Tante Truus », qui a au péril de sa vie sauvé des milliers d'enfants juifs avant et pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Le Kindertransport (littéralement « le transport des enfants ») fut le nom donné à une opération de grande envergure organisée par la Grande-Bretagne entre 1938 et 1940 consistant à transférer depuis l'Allemagne, l'Autriche et la région des Sudètes, des milliers d'enfants juifs vers la Grande-Bretagne. Truus et son mari Joop Wijsmuller, les Anglais Norman et Helen Bentwich ainsi que l'Autrichien Desider Friedmann notamment ont contribué à sauver des nazis quelques dix mille enfants, dont trois quart furent juifs. le premier convoi avec à son bord environ deux cents enfants quitta Berlin trois semaines après la Nuit de Cristal. Les derniers enfants en provenance du Reich furent évacués le 1 septembre 1939, l'invasion de la Pologne mettant fin aux Kindertransport. Si les convois en partance des Pays-Bas continuèrent encore quelques mois, ils s'arrêtèrent définitivement le 14 mai 1940 avec la capitulation néerlandaise.

En alternant les chapitres consacrés à Truus et ceux dans lesquels elle nous emmène sur les traces d'un trio d'enfants viennois très attachants, Meg Waite Clayton revient d'une part sur les diverses opérations de sauvetage auxquelles a participé Truus entre décembre 1936 et mai 1940 et d'autre part sur les conditions de vie de plus en plus difficiles auxquelles étaient confrontés les juifs autrichiens depuis la prise de pouvoir des nazis en Allemagne.

Au rythme des grands événements ayant marqué l'histoire autrichienne (mais pas uniquement) -Anschluss, Conférence d'Evian, Nuit de Cristal, invasion de la Pologne et capitulation des Pays-Bas-, elle nous plonge dans le quotidien difficile de Zofie-Helene Perger, une jeune génie des mathématiques et la fille d'une journaliste à « L'Indépendant viennois » dont certaines chroniques dénonçant les actions des nazis agrémentent le roman, Stephan Neumann, un dramaturge en herbe et un passionné de Stefan Zweig, et son petit frère Walter (sans oublier Pierre lapin), les fils d'un richissime chocolatier juif.

Dernier train pour Londres est un roman historique captivant, profondément humain, un roman lumineux malgré toutes les abominations dont il est question.

Un très bel hommage à une femme d'exception et à toutes celles et ceux qui ont résisté à l'ignominie nazie.
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Voilà encore une page d'histoire que j'ignorais.
Merci à cette autrice, Meg Waite Clayton, de l'avoir révélé avec justesse, tendresse et lucidité.
Il s'agit de l'exfiltration d'enfants juifs allemands et autrichiens par des bénévoles néerlandaises dans les années 36, 37, 38, qui sauveront quelques centaines de gosses vers les Pays-Bas et le Royaume-Uni où ils trouveront asile et famille d'accueil.
La reconstitution de ce que fût la vie à Vienne au moment de l'anschluss est manifestement très documentée et le talent de la romancière nous immerge dans cette atmosphère délétère sous l'ombre maléfique d'Adolf Eichmann, le grand ordonnateur de la chasse aux juifs d'Autriche.
Je n'avais pas l'intention de m'attarder sur l'aspect moyennement littéraire de ce roman, mais je regrette toutefois des passages mal rédigés (ou mal traduits) qui m'empêchent de mettre une excellente appréciation à ce livre.
RD
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En 1936, la Néerlandaise Truus Wijsmuller a déjà entrepris une démarche qui devait gagner en ampleur par la suite : aller chercher à la frontière allemande des enfants juifs en danger pour leur faire gagner la sécurité des Pays-Bas.
A Vienne, pendant ce temps, la vie s'écoule encore paisiblement pour Stephan et Zofie-Helene. Stephan a quinze ans, il est le fils d'un chocolatier réputé et vit dans une demeure qui a tout d'un palais. Il est passionné par Stefan Zweig et a déjà commencé à écrire des pièces de théâtre. Stephan comme sa famille est juif. Ce n'est pas le cas de son amie Zofie-Helene, surdouée en mathématiques, mais elle est la fille d'une journaliste qui n'a pas sa langue dans la poche et n'aura de cesse de jeter un regard critique sur les événements à venir.
Car lorsque, en mars 1938, Hitler, sans coup férir, fait main basse sur l'Autriche et que les nazis prennent le contrôle du pays en le plaçant sous le joug de l'antisémitisme le plus radical, la vie de Stephan et Zofie-Helene vole en éclats …

« Dernier train pour Londres » s'inspire d'une histoire vraie, celle de la Néerlandaise Truus Wijsmuller (1896 – 1978) et c'est l'une des qualités de ce roman que de nous faire découvrir la figure de cette Juste dont pour ma part j'ignorais l'existence. Elle a été jusqu'à rencontrer Eichmann pour obtenir le transfert d'enfants juifs jusqu'en Angleterre, en décembre 1938, en l'occurrence six cents très exactement, Eichmann ayant annoncé que si le compte n'était pas exact à l'unité près, le transport, prévu à dessein seulement quelques jours après cette entrevue et le jour du shabbat, serait annulé.
L'histoire de ce transport spécifique croise celle de Stephan et Zofie-Helene, jusqu'à ce que les deux fils narratifs se rejoignent.

Je pensais connaître assez bien la période évoquée mais l'éclairage apporté par l'histoire des Kindertransport (transports d'enfants) initiés par Truus Wijsmuller puis par des organisations internationales m'a apporté un complément d'informations très intéressant, outre le fait qu'il pointe à nouveau une triste réalité : quand bien même les juifs voulaient fuir l'Allemagne, encore fallait-il qu'ils trouvent un point de chute et l'antisémitisme était tel, au niveau international, camouflé sous des prétextes d'ordre économique, qu'il devenait quasiment impossible de trouver un pays d'accueil. D'ailleurs, les six cents enfants juifs ne sont acceptés par l'Angleterre, dans le transport dont il est question dans le roman, que parce que cet accueil est provisoire et, surtout, sans accompagnement des parents : le livre montre à quel point ceux-ci étaient donc obligés d'effectuer le choix tragique de perdre leurs enfants pour les sauver. Quant à ces enfants, âgés de cinq à dix-sept ans, ils se voyaient arrachés à leurs foyers pour atterrir en Angleterre dans un camp de vacances pas chauffé, de manière certes provisoire, le temps d'être « choisis » par des couples anglais, mais ce provisoire pouvait durer.

L'autre point à mon sens le plus intéressant du roman, c'est sa description de l'Anschluss et de ses conséquences, vues de l'intérieur de l'Autriche : sous la protection d'Hitler, les nazis autrichiens rejoignent leurs homologues allemands et s'emploient dans la foulée à mettre à mal ce qu'ils considèrent comme étant le pouvoir juif, en privant les juifs de leurs ressources et de leurs emplois, c'est-à-dire, déjà, de leurs vies. Ce ne sont pas des faits que je découvrais, mais je les ai trouvés très bien représentés : au travers des manifestations et comportements de masse et individuels, actifs ou passifs et par le biais de ce qui arrive, plus spécifiquement, à la famille Neuman, parfaite illustration de la spoliation des juifs, ici les plus riches, première étape vers les pires mesures visant à l'extermination de tout un peuple pourtant profondément attaché à et ancré dans son pays (il en allait de même pour les juifs allemands en Allemagne).

« Dernier train pour Londres » est un roman édifiant et sensible, focalisé sur une période de l'Histoire qu'on ne rappellera jamais assez, aussi glaçante que la pire des dystopies.
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Inspirée de faits réels, Meg Waite Clayton nous raconte avec Dernier train pour Londres l'histoire poignante d'une femme qui a sauvé des milliers d'enfants au péril de sa vie. Et pour un premier roman, c'est un coup de maître !

J'ai lu bon nombre de romans sur la Seconde Guerre mondiale et celui-ci m'a beaucoup touchée et émue. Je ne connaissais pas du tout l'existence de Truus Wijsmuller, membre de la résistance néerlandaise, et une véritable héroïne, qui a pris beaucoup de risques pour venir en aide aux populations juives d'Allemagne et d'Autriche.

Grâce à son grand courage et à sa non moins grande détermination, elle a réussi à sauver d'une mort certaine plus de dix mille enfants en permettant leur exfiltration vers l'Angleterre. Enfants qui ne reverront jamais leurs parents décédés dans des camps pour la plupart d'entre eux. Elle est morte en 1978 à l'âge de 82 ans.

Le récit s'ouvre en 1936 et s'achève en 1940. L'Allemagne vit sous le régime du troisième Reich. Truus commence dès lors à sauver des enfants juifs, horrifiée par les lois nazies. On suit également deux jeunes adolescents qui vivent à Vienne et mènent une existence insouciante et dorée.
Ce roman choral est très bien écrit et bien documenté. Meg Waite Clayton nous montre à quel point la solution finale a été bien pensée pour anéantir les personnes de confession juive en les privant de leur argent et en les empêchant de quitter le pays pour mieux les exterminer.

On voit tous les rouages de cette machine bien huilée : interdiction pour les juifs de travailler, de posséder quoique ce soit. Les unions mixtes sont cassées et les aryens s'emparent de leurs biens (immeubles, tableaux, bijoux…), ne laissant aucune possibilité d'exil, faute d'argent et de pays pour les accueillir tant les tracasseries administratives sont nombreuses.

J'ai beaucoup aimé les trois personnages principaux qui allient bravoure, détermination et abnégation. Tout comme il fallait un grand courage aux parents qui ont préféré se séparer de leurs enfants pour qu'ils aient la vie sauve. le roman est poignant, sans être tire-larmes, et passionnant. Jusqu'à la dernière page, on tremble pour chacun d'entre eux et on espère une issue heureuse.

Lire la suite...

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*lecture terminée*

🍄Le dernier train pour Londres de @megwaiteclayton publié aux éditions @lesescales.

Ce roman sort le 20 octobre!!

Nous sommes aux prémices de la deuxième guerre mondiale, en 1936. Une néerlandaise, Truus Wijsmuller sent le vent tourner et décide de sauver le maximums d'enfants juifs qu'elle pourra. Elle va les évacuer en dehors des pays occupés par les nazis et essayer de leurs trouver un nouveau foyer en attendant que ce fléau ce termine. Elle essayera coûte que coûte d'aller au bout de ce rêve, quitte à négocier avec l'ennemi...

Ce roman je l'ai tellement voulu, deuxième guerre mondiale, une histoire inspirée de faits réels, une petite brique... Il avait tout pour me plaire. C'est avec consternation et effarement que je dois te dire que ça ne l'a pas fait avec moi 😥. Je n'ai pas du tout réussis à rentrer dans l'histoire et j'ai trouvé beaucoup de longueurs... C'est un sujet qui me passionne et je suis déçue de ne pas être rentrée dans l'histoire. C'est comme ça, il y a des livres avec qui ça match et d'autres non 🤷.


Je suis encore plus désolée que je l'avais demandé sur netgalley 😥

Évidemment je te conseille de le lire pour te faire ton propre avis!

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