L'Hiver-mère : A Jack London

Merci à SimPlement et à l'auteur de m'avoir permis la lecture de cette nouvelle .Une nouvelle qui nous amène dans le Yukon dans le nord du Canada .Une famille est cloîtrée depuis 6 jours dans un chalet alors que le blizzard souffle et que les températures extérieures atteignent des records jamais atteints .Une famille qui voit les lumières des voisins s'éteindre les unes après les autres et qui entend les chiens de traineaux hurler à la mort .Vont-ils en réchapper? Il faudra la lire pour le savoir .

Une courte nouvelle qui nous emmène dans le grand froid canadien où une famille se terre dans ce qui n'est déjà plus un abri contre le gel et la mort.
A travers ces quelques pages, on sent toute la puissance d'évocation de la plume de l'écrivain qui parvient en peu de mots à faire ressentir à son lecteur le froid et la peur.

Merci à M. Charles l'écrivain des Gemaux pour ce Sp : «  L'hiver-mère ».
Surpris en tout début par cette courte nouvelle, de quelques dizaines de pages.
Le décor est sobre, et pendant toute cette lecture on reste au même endroit, sans se déplacer, seul un trou dans la porte laisse passer un regard vers l'extérieur pas très reluisant, ce froid glacial aussi bien au-dehors que dans le lieu où l'on se trouve. Une jeune femme se débarrasse de toutes les hardes qui ont servi à la cacher de la morsure de ce monstre qu'est le froid dans ces extrêmes conditions.Et ce depuis 6 jours, recroquevillée, elle et toute sa famille, dans un cabanon en bois dont elle ronge les planches pour ce nourrir. C'est intenable, abominable, que reste-il de sa famille, des chiens de traîneaux au-dehors, qu'elle a entendu agonir ?
Ce petit texte, (contrairement à ce que j'ai pu en lire par d'autres internautes), ne risque pas de nous arriver… en effet, ici-bas on nous rabâche et nous culpabilise d'un soi-disant réchauffement de notre planète. Là c'est une glaciation, - 100° (je suppose Fahrenheit, mais même en Celsius - 73°), tout devient glace, personne ne résisterait.
Lire ce texte bien au chaud sous une couette ne m'a pas refroidi, je n'ai pas eu le temps. La poésie est par contre bien présente et j'ai apprécié.
Un beau texte, merci.

Un voyage au travers d'un hiver glacial qui ne laissera pas tout le monde indemne, tout comme la prose de l'auteur qui nous transporte d'une agréable manière malgré le thème rude. Nous faisons la connaissance de Sarabi et sa famille dans cette nouvelle poignante qui dépeint de manière très réaliste les conséquences du froid sur les corps. La plume de l'auteur permet d'atténuer la dureté de la mort qui est omniprésente dans cet écrit, mettant malgré tout nos émotions à rude épreuve. Malgré un thème me sortant de ma zone de confort, j'ai passé un très bon moment à lire cette nouvelle et je remercie Simplement Pro et l'auteur de m'avoir permise de découvrir ce très beau texte.

Moi qui n'ai pas l'habitude des nouvelles, j'ai hésité avant d'accepter ce service-presse. Mais pourquoi ne pas sortir un peu de ma zone de confort ? Surtout qu'il n'y a que peu de pages. Merci à l'auteur pour sa confiance.

Dès les premiers mots, nous sommes transportés dans ce qui semble être une cabane, au milieu d'une famille transie par un froid glacial. Tout le monde est mort, ou pas, en tout cas, il n'y plus de signe d'âmes qui vivent. de toute façon, ça serait trop dangereux de sortir. L'hiver n'épargne personne, ni les humains, ni les bêtes.

Comme je le pensais avant d'ouvrir cette nouvelle, les histoires courtes comme ça, ce n'est pas pour moi. Malgré une plume qui m'a fait frissonner durant cette lecture sombre, j'ai besoin que le contexte soit longuement mis en place, que les personnages soient décrits, tant mentalement que physiquement, et j'ai mis quelques pages à comprendre où l'on se trouve. Par contre, je suis agréablement surprise par les illustrations qui permettent d'ajouter un petit plus à cette nouvelle.

Si tu souhaites lire une nouvelle qui te glacera le sang en quelques pages seulement, je te la conseille!
Lien : https://monologuesdelise.wor..

Un hiver dur s'abat dans le Yukon. Depuis 6 jours, Sarabi, 10 ans, est enfermée dans sa maison avec ses parents, sa grande soeur et son petit frère. Une température apocalyptique approchant les -100°C les empêche de trouver de la nourriture ou de se réchauffer correctement. Tous les habitants du village meurent petit à petit. Que va-t-elle devenir?
Une courte histoire qui se lie à voix haute comme une poésie, comme un slam pour en saisir toute l'intensité et la force. A coup de métaphores ou grâce à la personnification de l'hiver, de la nature ou de la mort l'auteur nous transporte dans son univers, une prose élégante pour une histoire simple mais touchante qui va droit au but.

« J'écris pour que mes passés soient des présents que j'offrirai à mes demains. »
Citation du livre

L'hiver est là. Froid, glacial. Sarabi, une enfant de 10 ans, est cloîtrée dans sa maison avec toute sa famille. Ses membres sont endoloris par des températures négatives. Dehors, les flocons de neige dansent avec insolence, recouvrant le corps des chiens de traîneau. Ce tableau pourrait être l'oeuvre sublime d'un artiste peintre… mais il n'est que tristesse et ténèbres. Cette valse blanche devient meurtrière : le blizzard s'accentue violemment. Sarabi a faim. Sarabi a froid. Dans les yeux de sa mère, elle aperçoit encore de l'espoir. Dans ceux de son père, le fatalisme. Les lumières des habitations s'éteignent, une à une : le village se meurt. Dame Nature reprend ses droits. L'être humain est si petit face à sa puissance. Que restera-t-il de ce combat ?

Ce livre est une nouvelle très courte en hommage à Jack London. Malgré le peu de pages, elle est très intense émotionnellement. C'est certainement ce petit format qui donne justement toute cette force à l'histoire. On est rapidement plongé dans une ambiance pesante, angoissante. La Mort rôde. On est enfermé avec cette famille canadienne qui lutte contre le froid. Il s'agit là d'un huis clos où se mêlent inéluctablement l'espérance, la peur, le découragement, l'abattement. L'écriture est douce, poétique. Les mots virevoltent tels les flocons de neige sur cette maisonnette. L'histoire est sombre mais le style enjolive le récit d'un certain charme lyrique. C'est une belle découverte...

"L'Hiver-mère" de Charles l'écrivain des Gémeaux est une oeuvre bouleversante qui explore la résilience humaine face à la cruauté de la nature. À travers une prose poétique et des illustrations captivantes de Jérémy Alexandre, ce récit vous emportera dans une aventure poignante de survie et d'amour maternel. Un livre à ne pas manquer pour les amateurs de littérature intense et émotive.

Aujourd'hui, je vous propose une nouvelle chronique suite à la lecture de cette nouvelle.

Elle est courte, 35 pages, mais est très dense et assez dure.

Cette nouvelle, courte mais puissante, explore la lutte pour la survie, dans des conditions extrêmes.
J'ai trouvé l'écriture vraiment intéressante, relativement délicate malgré le sujet et le contexte, et c'est d'ailleurs certainement un des points principaux de cette oeuvre.

Ainsi, on se retrouve avec des personnages qui doivent faire preuve de résilience et d'ingéniosité pour espérer survivre face à une nature impitoyable.

L'ambiance est pesante, l'histoire poignante.

Et cette écriture justement apporte le petit côté "doux" de l'histoire, alors que justement, cette dernière est très rude.

C'est franchement une excellente surprise et une belle découverte.



J'ai beaucoup aimé cette lecture, je ne peux que vous conseiller de lire cette nouvelle à qui je mets la note de 17/20.



Je remercie son auteur pour sa confiance et le fait de m'avoir permis de lire son oeuvre.
Merci pour la découverte!

>> vous pouvez lire ma chronique, et tous mes autres articles littéraires, sur mon blog, en cliquant sur le lien suivant:

Lien : https://patrickjamesnc.com/h..

Je voudrais tout d'abord commencer par remercier Charles l'écrivain des Gémeaux pour m'avoir proposé sa nouvelle en SP via le site SimPlement.

Concernant la couverture, je la trouve en adéquation avec le texte. On y retrouve la montagne (donc le froid), la neige et un chien. Sans être exceptionnelle, elle est néanmoins jolie, tout comme les illustrations de Jérémy Alexandre au sein de la nouvelle.

Concernant la plume de Charles l'écrivain des Gémeaux, je l'ai trouvée plutôt agréable et fluide, malgré quelques petites maladresses qui ont fait que je n'ai pas complètement accroché à son style.

Normalement, je n'avais pas prévu d'accepter de SP pour le mois de janvier, pour me consacrer pleinement à Gremlin n°3 qui aurait dû naitre hier (mais que, suite à une cholestase gravidique, l'on a finalement forcé à arriver un mois plus tôt que prévu). Cependant, vu la petitesse de la nouvelle, j'ai fait une légère entorse à ma ligne de conduite. C'est la mention de Jack London qui m'a décidé à l'accepter, L'Appel de la forêt étant un livre coup de coeur que j'ai lu et relu je ne sais combien de fois lorsque j'étais petite. Tout comme Croc-Blanc. Dans le même style, j'avais aussi beaucoup aimé Kazan, de James Oliver Curwood.

Alors me voilà lancée.

Dans cette nouvelle, j'ai effectivement retrouvé des marqueurs déjà lus chez Jack London, comme le Yukon, les chiens de traineau et les tempêtes de neige. L'auteur a bien su retranscrire la beauté, mais aussi l'impartialité et la cruauté de la nature, qui peut se déchainer à n'importe quel moment et emporter bien des vies, humaines comme animales, jeunes ou vieilles, sans distinction de race ou de richesse. Si belle, mais si meurtrière parfois...

Cette nouvelle raconte le calvaire d'une famille, coincée chez elle, à cause d'une énorme tempête de neige hivernale. Charles l'écrivain des Gémeaux personnifie cette dernière et la transforme en un prédateur affamé en quête de proies à dévorer sans retenue.

L'auteur a bien su retranscrire les sentiments des membres de cette famille : froid, faim, désespoir et espoir mêlés, une mère tentant de rassurer et de protéger ses enfants, le lien avec les chiens de traineau...

Je ne vais pas mentir, même si je n'ai pas complètement adhéré au style de l'auteur, je n'en ai pas moins trouvé cette nouvelle poignante. L'un des passages m'a même fait monter les larmes aux yeux et m'a donné des frissons. Gremlin n°3 allant avoir un mois dans trois jours, je ne pouvais pas y rester insensible...

En résumé, malgré une plume contenant quelques maladresses (même si rien de bien méchant), j'ai apprécié me plonger au sein de cette nouvelle dramatique, enfermée avec cette famille au coeur d'une tempête de neige aussi puissante que meurtrière. C'est un bel hommage à Jack London.
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..